Lundi, "six missiles tirés par des chasseurs F-35" ont détruit le bâtiment abritant le consulat et la résidence de l'ambassadeur iranien, faisant 13 morts, six Syriens et sept Iraniens, selon la télévision d'Etat.
Le Corps des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique d'Iran, a déploré la mort de sept de ses membres, y compris deux généraux de la Force Qods, qui intervient hors des frontières, Mohammad Reza Zahedi et Mohammad Hadi Haji Rahimi.
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"Ce crime lâche ne restera pas sans réponse"
L'Iran a accusé Israël, son ennemi juré, mais ce dernier n'a pas confirmé sa responsabilité. "Le régime pervers sioniste sera puni par nos braves hommes. Nous lui ferons regretter ce crime et les autres", a juré le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei. "Ce crime lâche ne restera pas sans réponse", a averti le président Ebrahim Raïssi.
Les dirigeants de la République islamique n'ont pas donné de précisions sur la nature de cette riposte, mais des "décisions nécessaires" ont été prises lors d'une réunion d'urgence du Conseil suprême de sécurité nationale iranien en présence d'Ebrahim Raïssi.
"Un acte d'agression"
Principal allié d'Israël et aussi ennemi de la République islamique d'Iran, les Etats-Unis ont indiqué à Téhéran qu'ils "n'étaient pas impliqués" dans le raid, selon un responsable américain cité par le site Axios.
A la demande de la Russie, qui a dénoncé "un acte d'agression", le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir mardi une session publique au sujet de ce raid.
L'Iran a appelé le Conseil à "condamner cette attaque terroriste perpétrée par le régime israélien dans les termes les plus fermes possibles".
Message envoyé aux Etats-Unis
Le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian a annoncé avoir envoyé "un message important" aux Etats-Unis, qui, "en tant que partisans du régime sioniste", "doivent assumer leurs responsabilités".
Le message, dont la teneur n'a pas été divulguée, a été envoyé par l'intermédiaire du chargé d'affaires de l'ambassade de Suisse en Iran, qui représente les intérêts américains en l'absence de relations diplomatiques entre les deux pays, selon le ministre.
Les frappes de lundi sont les premières à viser un bâtiment diplomatique iranien en Syrie, pays en guerre civile depuis 2011 où l'Iran et ses alliés soutiennent le pouvoir du président Bachar al-Assad.
Sujet TV: Karima Benamrouche
Texte web: hkr avec afp