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L'un des procès du fils de Joe Biden s'ouvre aux Etats-Unis

Le procès d'Hunter Biden s'ouvre lundi aux Etats-Unis [Keystone - AP Photo/Julio Cortez]
Ouverture du procès d'Hunter Biden, fils de Joe Biden, pour détention illégale d'arme / La Matinale / 1 min. / le 3 juin 2024
Le procès pour détention illégale d'arme de Hunter Biden, le fils du président américain, s'ouvre lundi devant un tribunal fédéral. Cet épisode judiciaire inédit pourrait peser sur la campagne présidentielle de son père.

Avec un passé semé d'addictions et d'anciennes affaires douteuses à l'étranger, Hunter Biden est l'une des cibles privilégiées des adversaires républicains de Joe Biden, Donald Trump en tête, qui le considèrent comme le talon d'Achille du président démocrate.

L'ouverture de son procès intervient dans la foulée de la reconnaissance historique de culpabilité de Donald Trump dans son procès pénal à New York. Et les démocrates n'ont aucun intérêt à ce que l'actualité de ce procès, et d'éventuelles commentaires que Joe Biden pourrait lancer à la presse, ne prenne le relais dans les médias.

Accusations multiples

Hunter Biden, 54 ans, est accusé d'avoir menti en remplissant des formulaires pour l'acquisition d'un revolver en 2018, dans lesquels il niait une addiction à la drogue qu'il a reconnue par la suite. Hunter Biden se défend aussi de trois autres chefs d'accusation, pour lesquels il a plaidé non coupable en octobre. Il est par ailleurs inculpé pour fraude fiscale dans un autre dossier.

Un jury de Wilmington, le fief des Biden dans le Delaware, devra se prononcer sur deux chefs d'accusation portant sur le remplissage possiblement frauduleux de documents nécessaires à l'achat d'une arme à feu et un troisième sur la possession illégale de cette arme.

Une arme contre son père

Joe Biden, s'il ne s'est jamais exprimé en détail sur les ennuis judiciaires de son fils cadet, a toujours clamé son amour paternel.

Au Congrès, les élus républicains ont ouvert une enquête en destitution contre Joe Biden, l'accusant d'avoir usé de son influence lorsqu'il était vice-président de Barack Obama (2009-2017) pour permettre à son fils Hunter de faire des affaires en Chine et en Ukraine. Mais aucune preuve n'a vraiment été apportée et la justice ne l'a pas inculpé à ce propos.

>> Lire à ce sujet : Le Congrès américain ouvre formellement une enquête en destitution de Joe Biden

afp/jop

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