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La ministre française de l'Education Amélie Oudéa-Castéra remplacée après des polémiques en série

Amélie Oudéa-Castéra. [AFP]
La ministre française de l'Education Amélie Oudéa-Castér remplacée après des polémiques en série / Le Journal horaire / 38 sec. / le 8 février 2024
En France Amélie Oudéa-Castéra est remplacée au ministère de l'Education après avoir été confrontée à des polémiques à répétition depuis sa récente nomination, mais elle reste en charge des Sports et des Jeux olympiques, a annoncé jeudi soir la présidence française.

Une ancienne ministre de la Justice, Nicole Belloubet, la remplace au ministère de l'Education, au sein d'un gouvernement qui compte désormais 35 membres au terme du remaniement annoncé jeudi.

Amélie Oudéa-Castéra ne sera restée que 28 jours à ce ministère, un record pour un ministre de l'Education depuis 1958.

Affaiblie par des semaines de polémiques notamment pour avoir critiqué l'école publique dès sa prise de fonction il y a un mois, Amélie Oudéa-Castéra est ainsi rétrogradée mais reste ministre des Sports et des JO en cette année où la France accueille les Jeux olympiques 2024.

>> Lire aussi: : La ministre de l'Education française au coeur d'une première crise pour le nouveau gouvernement

"Engagement total"

Pour justifier son remplacement express, le Premier ministre Gabriel Attal, 34 ans, a invoqué jeudi "un trouble, un malaise", estimant que "les conditions pour pouvoir avancer pour l'école n'étaient plus réunies dans l'immédiat".

Dans un entretien sur la chaîne de TV publique France 2, le Premier ministre a "rendu hommage" au "travail", à la "très grande rigueur" et à "l'engagement total" d'Amélie Oudéa-Castéra au ministère des Sports et des Jeux olympiques.

Son grand ministère n'aura été qu'éphémère: Nicole Belloubet, 68 ans, issue de la gauche et ministre de la Justice lors du premier quinquennat du président Emmanuel Macron, récupère les dossiers de l'Ecole et de la Jeunesse.

Secteurs clés

Un petit gage donné à l'aile gauche de la majorité, après la "droitisation" constatée lors de la première salve de nominations.

Une ex-ministre du président conservateur Nicolas Sarkozy, Rachida Dati, nommée à la Culture, en avait été la grande surprise. En tout, 20 personnalités viennent prêter main forte aux 14 ministres nommés le 11 janvier, pour s'occuper de secteurs-clés qui étaient en souffrance, mais cinq seulement sont de nouveaux entrants.

ats/hkr

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