L'annonce intervient la veille de la publication d'un rapport très attendu, juste après que les médias néerlandais ont fait état d'une percée dans les négociations pouvant mener à la constitution d'un gouvernement "extra-parlementaire" ou de technocrates, dans lequel Geert Wilders ne pourrait pas être Premier ministre.
"Je ne peux devenir Premier ministre que si TOUS les partis de la coalition me soutiennent. Ce n'était pas le cas", a déclaré Geert Wilders sur X, près de quatre mois après les élections législatives.
Cabinet de technocrates
Les partis politiques sont prêts à franchir une "prochaine étape" dans la formation d'un gouvernement à l'issue de "bonnes" et "intenses" discussions lundi et mardi, selon le superviseur des négociations. Geert Wilders a souligné vouloir "un cabinet de droite. Moins d'asile et d'immigration. Les Néerlandais en premier".
Alors qu'il avait régulièrement exprimé son souhait de diriger le pays après sa large victoire électorale, il a déclaré que son "amour pour [son] pays et [ses] électeurs est grand et plus important que [sa] propre position".
La composition exacte d'un cabinet de technocrates doit encore être définie mais un tel cas de figure signifie que les chefs des partis en pourparlers - y compris Geert Wilders - doivent rester députés.
Les membres du gouvernement devraient alors être nommés par les formations politiques: ils pourraient être recrutés au sein des effectifs au sens large des partis, voire en dehors de la politique, selon les médias néerlandais.
Stupéfaction du pays
Geert Wilders avait stupéfié les Pays-Bas et le reste de l'Europe en obtenant une large victoire aux législatives en novembre.
Mais dans le système politique néerlandais très fragmenté, où aucun parti n'est assez fort pour gouverner seul, l'annonce des résultats marque généralement le début de mois de tractations.
afp/asch