Le volcan, qui se trouve à cheval sur les préfectures de Shizuoka et de Yamanashi, a vu ses premiers grimpeurs s'élancer mercredi à 9 heures locales, après avoir accueilli une cérémonie shintoïste pour inaugurer les sentiers de Fujinomiya, Gotemba et Subashiri.
Les autorités du mont Fuji ont prévenu que le sommet devait être couvert de nuages et venteux.
Chaque été, la montagne attire plus de 220'000 visiteurs.
Cérémonie shintoïste
La cérémonie s'est déroulée au sanctuaire Fujisanhongu Sengentaisha dans la ville de Fujinomiya. Un prêtre shintoïste a purifié un bus transportant des randonneurs et a prié pour leur sécurité.
Egalement présent, le maire de la ville a déclaré les sentiers d'escalade ouverts devant une foule d'environ 300 personnes.
Le sentier Yoshida - du côté de la préfecture de Yamanashi - avait été ouvert la semaine passée.
Maximum 4000 alpinistes
Face aux centaines de milliers d'alpinistes qui gravissent les parois du mont Fuji (3776 mètres) chaque année, les autorités ont décidé d'introduire un système de réservation de billets au tarif de 2000 yens (environ 11 francs) par personne. Il doit permettre de renforcer la sécurité, limiter le nombre de visiteurs, préserver la nature environnante et remédier aux comportements problématiques de certains randonneurs.
Désormais, un nombre maximum de 4000 personnes par jour est autorisé sur le sentier du Yoshida - le plus emprunté. Les autres restent libres d'accès et gratuits.
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Julie Marty
Le problème du surtourisme
La surfréquentation est en effet un problème pour de nombreuses destinations, à tel point qu'elles sont de plus en plus nombreuses à prendre des mesures. Près du mont Fuji, la ville de Fujikawaguchiko (préfecture de Yamanashi), a ainsi installé une bâche géante pour masquer la vue du volcan et dissuader les touristes de prendre des photos.
>> Pour en savoir plus, lire : Une bâche masquant le Mont Fuji aux touristes déjà vandalisée dans une ville japonaise
En Suisse, par exemple, certains villages réfléchissent à introduire une taxe de stationnement ou d'entrée et à Venise (Italie), l'accès coûte désormais cinq euros aux touristes, certains jours.
>> Pour aller plus loin sur le surtourisme, écouter l'épisode du podcast du point J : Podcast - Comment lutter contre le surtourisme?