Le dirigeant roumain de 65 ans a indiqué avoir informé les pays de l'Alliance atlantique qu'il jetait l'éponge, a annoncé dans un communiqué le Conseil supérieur de défense nationale, qui a donc décidé de soutenir Mark Rutte.
C'est la fin d'un faux suspense tant les chances du responsable roumain, qui avait dévoilé ses ambitions en mars, disant vouloir incarner le flanc oriental de l'Alliance atlantique, paraissaient faibles face au soutien américain accordé à Mark Rutte.
La proposition était toutefois sérieuse: la Roumanie a pris du galon au sein de l'alliance, de par sa position stratégique à la frontière de l'Ukraine et de la Moldavie, non membres de l'Otan. Elle borde aussi la mer Noire et plus de 5000 soldats de l'Otan y sont déployés.
Décision d'ici juillet
Mais Klaus Iohannis n'a pas réussi à convaincre les 31 autres pays de l'Alliance. Seule la Hongrie du Premier ministre nationaliste Viktor Orban lui avait apporté son soutien, avant de se rallier mardi au grand favori, Mark Rutte.
La décision, prise par consensus parmi les Etats membres pour ce poste qui revient à un Européen, de nommer le dirigeant néerlandais de 57 ans, doit être annoncée d'ici au sommet de Washington en juillet.
Sous le mandat de Jens Stoltenberg, qui s'achève le 1er octobre, l'Otan a pris une importance cruciale face à la guerre en Ukraine.
ats/asch