Mark Rutte, 57 ans, prendra ses fonctions le 1er octobre, en remplacement du Norvégien Jens Stoltenberg, en poste depuis dix ans.
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"Je sais que je laisserai l'Otan entre de bonnes mains", a immédiatement réagi ce dernier sur X. "Mark est un vrai défenseur des relations transatlantiques, un dirigeant fort et un bâtisseur de consensus", a-t-il ajouté.
"Votre leadership et votre expérience seront cruciaux pour l'Alliance durant cette période difficile", a réagi de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, appelant ses voeux un renforcement du partenariat entre l'UE et l'Otan.
Une nomination aux airs de formalité
Vétéran de la politique européenne, Mark Rutte a très vite obtenu le soutien des pays les plus importants de l'Alliance, à commencer par les Etats-Unis. Sa nomination n'était plus qu'une formalité après le retrait de la candidature du président roumain Klaus Iohannis, la semaine dernière.
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Outre la menace russe, le dirigeant néerlandais devra composer avec le résultat des élections américaines de novembre. Les Etats-Unis représentent à eux seuls la moitié du poids militaire de l'Alliance.
La perspective d'un retour de Donald Trump à la Maison Blanche hante les couloirs de l'Otan à Bruxelles. Notoirement méfiant à l'égard de l'Alliance, qu'il a qualifiée d'"obsolète", le milliardaire américain a multiplié les critiques contre les alliés européens, accusés de ne pas dépenser assez pour leur défense.
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