Dans ce dossier pénal, l'un des quatre dans lesquels il est visé, un procès devait s'ouvrir le 20 mai. Mais la juge fédérale a estimé cette date intenable en raison du nombre de requêtes préalables présentées au tribunal.
Aileen Cannon, une magistrate nommée par l'ancien président, n'a pas fixé de nouvelle date. Cette décision est un revers pour le procureur spécial Jack Smith et rend très improbable la tenue d'un procès dans ce dossier avant l'élection de novembre.
Conservation de documents militaires
Dans l'affaire en Floride, Donald Trump est poursuivi avec deux de ses assistants personnels pour sa gestion de documents classifiés dans sa résidence privée de Mar-a-Lago, située dans cet Etat du sud-est, après son départ de la Maison Blanche en janvier 2021.
Il lui est reproché d'avoir compromis la sécurité nationale en y conservant ces documents, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, au lieu de les remettre aux Archives nationales comme l'exige la loi.
Il est également accusé d'avoir tenté de détruire des preuves dans cette affaire. Les charges les plus lourdes sont passibles de 10 ans de prison.
En cas d'élection l'affaire pourrait être abandonnée
Ses avocats ont multiplié les recours pour retarder la tenue d'un procès dans cette affaire.
Visé par quatre procédures pénales distinctes, dont celle pour laquelle il comparaît depuis le 15 avril à New York, Donald Trump dénonce à l'envi une "chasse aux sorcières" ourdie par l'administration démocrate pour l'éliminer de la course à la présidentielle.
S'il était de nouveau élu, il pourrait, une fois investi en janvier 2025, ordonner l'abandon des deux procédures fédérales à son encontre: cette affaire instruite en Floride, ainsi que celle menée dans la capitale Washington pour des accusations de tentatives illégales d'inverser les résultats de la présidentielle remportée par Joe Biden en 2020.
afp/miro