La famille royale britannique se trouve dans une situation inédite où deux de ses membres les plus importants, le roi Charles III et celle qui doit être la future reine, doivent se battre contre un cancer.
Samedi, le mot "choc" apparaît en gros en Une de plusieurs journaux britanniques. La presse adore Kate, et voit en elle un membre modèle de la monarchie.
"Kate, vous n'êtes pas seule", écrit le tabloïd The Sun. Le Times retient les propos optimistes de la princesse: "Je vais m'en sortir", titre le quotidien.
L'état de santé de Kate et le silence qui entourait sa longue convalescence après son opération abdominale mi-janvier ont donné lieu à toutes sortes de rumeurs, en particulier sur les réseaux sociaux. "Les trolls sur internet qui se délectent des malheurs de la princesse devraient avoir honte", juge le Telegraph.
Le prince Harry - le frère cadet de William - et son épouse Meghan, qui ont rompu avec la famille royale et vivent en Californie, ont souhaité dans un communiqué "santé et guérison" à Kate et la famille. "Nous espérons qu'ils pourront se rétablir (de manière) privée et en paix", ont-ils ajouté.
"Besoin de temps"
Kate s'est exprimée, l'air éprouvé et fatigué, dans une vidéo filmée mercredi à Windsor, où elle vit avec son mari et leurs trois enfants, et diffusée vendredi.
Kate a évoqué son "énorme choc" et expliqué que la famille aurait "besoin de temps". Elle a demandé à ce que leur vie privée soit respectée.
La princesse suit une chimiothérapie préventive. Ce traitement est généralement proposé après une opération pour réduire le risque de réapparition et de propagation du cancer dans l'organisme via la propagation des cellules cancéreuses dans le sang.
Une figure incontournable
Un porte-parole du palais de Kensington a indiqué vendredi que la princesse Kate reprendrait ses fonctions officielles "dès que son équipe médicale l'y autorisera". Selon PA, Kate, William et leurs enfants ne seront pas présents à la traditionnelle messe de Pâques avec la famille royale.
Le cancer de Kate est "une nouvelle terrible", a dit à l'AFP l'expert de la famille royale Richard Fitzwilliams.
"Il ne fait aucun doute que c'est un moment très, très difficile pour l'institution de la monarchie", a-t-il ajouté, notant qu'il était "presque impossible" de planifier quoi que ce soit impliquant Charles et Kate.
ats/furr