Dans une déclaration relayée par les agences de presse russes, le porte-parole du Kremlin a appelé les instances gouvernementales à des "efforts maximaux" pour faire face aux conséquences du déversement de milliers de tonnes de mazout, notamment sur les plages du sud-ouest de la Russie. "Malheureusement, les conséquences négatives en termes d'écologie sont inévitables", commente Dmitri Peskov.
"Il est malheureusement impossible de calculer pour l'instant l'étendue des dommages causés à l'environnement, mais des spécialistes effectuent régulièrement ce travail", a-t-il ajouté.
Déclarations contradictoires
De son côté, le dirigeant de Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014, a annoncé sur Telegram avoir décrété l'état d'urgence "en raison du déversement de produits pétroliers dans le détroit de Kertch", qui relie les deux territoires.
Le ministère russe des Transports s'est voulu de son côté rassurant, annonçant samedi matin que "toutes les zones de pollution identifiées dans la zone aquatique ont été nettoyées" et qu'"aucune pollution répétée n'a été détectée".
"La menace d'une nouvelle fuite de fioul en mer Noire due aux pétroliers coulés et à leur déversement sur le rivage persiste", a cependant nuancé le ministre des Situations d'urgence.
"Catastrophe écologique"
Le 15 décembre, deux pétroliers russes se sont échoués au cours d'une tempête dans le détroit de Kertch. Les navires transportaient 9200 tonnes de mazout, dont environ 40% pourrait s'être déversés en mer, selon les autorités russes.
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Des milliers de volontaires se sont mobilisés pour nettoyer les plages du sud-ouest de la Russie, région touristique qui a vu son sable maculé de mazout gluant. Mais selon des scientifiques, leur équipement n'est pas suffisant.
Le président Vladimir Poutine a reconnu quelques jours plus tard qu'il s'agissait d'une "catastrophe écologique" susceptible de polluer jusqu'à 200'000 tonnes de sols.
ats/jop