Mauvaise empreinte écologique des JO de Paris 2024, malgré les efforts

Le rapport de Carbon Market Watch souligne notamment que 95% des infrastructures utilisées pour l'événement sont déjà existantes ou seront réutilisables. C'est par exemple le cas du village olympique, qui sera transformé en logements écoresponsables, et les repas sur les sites olympiques, qui seront majoritairement végétariens.

Concernant la neutralité carbone, les organisateurs ont renoncé à la viser, comme ils l'avaient indiqué dans un premier temps. Mais ils font valoir que cette édition sera moitié moins polluante que les précédentes olympiades. Carbon Market Watch critique une méthodologie peu transparente pour arriver à cette conclusion.

Les transports comme point noir

Les transports sont le plus gros poste de pollution des Jeux olympiques en raison des déplacements massifs des 15 millions de spectateurs, parmi lesquels 10% viennent de l’étranger.

A cela s'ajoute le voyage des athlètes, de leurs accompagnateurs et des journalistes venus du monde entier, souvent par avion. Les transports représenteront 40% des émissions de gaz à effet de serre.

En résumé, si des efforts louables ont été consentis, c’est le modèle même de ces événements planétaires qu’il faudrait revoir, selon l’ONG. Elle plaide pour des Jeux décentralisés à l’avenir avec des compétitions organisées à travers le globe en fonction des disciplines et avec un accès prioritaire pour les populations locales.

>> Pour aller plus loin, lire aussi : Le réchauffement climatique menace l'avenir des Jeux olympiques d'été

Sujet radio: Alexandre Habay

Adaptation web: juma