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Naïm Qassem succède à Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah

Naïm Qassem a été élu à la tête du Hezbollah. [Keystone]
Naïm Qassem a été élu nouveau chef du Hezbollah pour remplacer Hassan Nasrallah / Le Journal horaire / 13 sec. / mardi à 10:02
Le Hezbollah libanais a annoncé mardi avoir élu son numéro deux, Naïm Qassem, à la tête de la formation pro-iranienne pour succéder à Hassan Nasrallah, tué il y a plus d'un mois dans une frappe israélienne.

"Le conseil de la Choura", organe dirigeant du Hezbollah, "s'est accordé pour élire cheikh Naïm Qassem, 71 ans, secrétaire général du Hezbollah", a annoncé un communiqué de la formation islamiste chiite. Selon une source proche du Hezbollah, le nouveua dirigeant a été élu il y a deux jours mais l'annonce a été faite mardi.

Le Conseil de la Choura regroupe désormais cinq membres, dont Naïm Qassem, après la mort de deux d'entre eux dans des frappes israéliennes: Hassan Nasrallah et son successeur pressenti, Hachem Safieddine, a indiqué à l'AFP cette source qui a requis l'anonymat.

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Jusqu'à la fin de la guerre

"Naïm Qassem occupera la fonction de secrétaire général jusqu'à la fin de la guerre. A ce moment, un nouveau conseil de la Choura sera élu", a ajouté cette source. Dans son communiqué, le Hezbollah "s'engage à maintenir la flamme de la résistance […] jusqu'à la victoire".

Hassan Nasrallah avait été tué le 27 septembre dans une puissante frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Son cousin Hachem Safieddine a été tué dans une autre frappe israélienne début octobre. Sa mort a été confirmée le 23 octobre. Plusieurs autres chefs, notamment militaires, ont été tués par Israël au cours des dernières semaines.

L'un des fondateurs du Hezbollah

Naïm Qassem, 71 ans, fait partie des fondateurs du Hezbollah en 1982. C'est en 1991 qu'il était devenu secrétaire général adjoint du mouvement, un an après les accords censés réconcilier les Libanais après la guerre civile (1975-1990).

Dernièrement, il était apparu lors de trois allocutions télévisées depuis la mort de Hassan Nasrallah, dont la dernière le 15 octobre.

Il avait alors affirmé à l'adresse des Israéliens que "la solution" qui permettrait le retour chez eux des habitants du nord d'Israël déplacés par les tirs du Hezbollah depuis un an était "un cessez-le-feu", menaçant, sinon, de frapper "partout" en Israël.

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afp/jfe

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