Nikki Haley, seule adversaire de Trump dans la primaire républicaine, met fin à sa campagne
Nikki Haley s'est exprimée depuis Charleston (sud-est), ville de l'Etat de Caroline du Sud dont elle a été gouverneure.
La républicaine de 52 ans, ancienne ambassadrice américaine à l'ONU, a été largement défaite mardi durant les primaires du "Super Tuesday", lors desquelles l'ex-président Trump a remporté 14 des 15 Etats en jeu chez les républicains.
Partisans de Nikki Haley sollicités par les deux camps
Donald Trump et l'actuel président Joe Biden ont tous les deux appelé les électeurs de Nikki Haley à les rejoindre.
L'ancien président, qui devrait être désigné comme le candidat républicain lors de la convention du parti cet été, a invité les soutiens de Nikki Haley à rallier "le plus grand mouvement de l'histoire" des Etats-Unis.
Le démocrate, lui aussi quasiment assuré d'être au rendez-vous de la présidentielle de novembre pour son parti, a pour sa part affirmé qu'il y avait "une place pour eux" dans son camp.
Joe Biden a par ailleurs salué le "courage" de la candidate républicaine pour avoir défié Donald Trump.
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"Elle sera sans doute assez vite oubliée"
Suite au Super Tuesday, Nikki Haley s'est retrouvée dans une situation intenable. Avec seulement 43 délégués contre 764 pour Trump, soit dix fois moins, la poursuite de sa campagne était arithmétiquement difficile à justifier, a expliqué mercredi dans le 12h30 de la RTS Françoise Coste, professeur à l'Université de Toulouse et spécialiste des Etats-Unis.
Bien que Nikki Haley ait résisté plus longtemps que les autres candidats, elle n’a pas réussi à laisser une empreinte significative sur la campagne. Son programme n’était pas suffisamment distinct de celui de Trump pour convaincre les électeurs. "On va très vite passer à autre chose, elle sera sans doute assez vite oubliée", a affirmé Françoise Coste.
ebz/miro/ami avec l'afp