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"Nous n'arrêterons en aucun cas": à Gaza, la défense civile porte secours aux victimes depuis un an

La défense civile de Gaza lutte depuis un an pour secourir les victimes
La défense civile de Gaza lutte depuis un an pour secourir les victimes / L'actu en vidéo / 1 min. / le 4 octobre 2024
Depuis le début du conflit dans la bande de Gaza, les secouristes de la défense civile palestinienne s'efforcent de dégager les victimes ou survivants des décombres, de maîtriser les incendies et de transporter les blessés. Et ce malgré le dramatique manque de moyens.

"Le plus difficile, c'est de voir quelqu'un sous les décombres et de ne rien pouvoir faire pour l'aider ou le sauver", confie Mahmoud Bassal, un porte-parole de la défense civile gazaouie, un organisme qui dépend du Hamas.

Même s'il n'y a plus de carburant et que tous les véhicules sont bombardés, nous irons à pied et nous utiliserons nos mains pour aider les gens

Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile de Gaza

Son équipe, qui opère dans la ville de Gaza (nord), continue ainsi d'assurer sa mission sur le terrain malgré des "équipements rudimentaires" et un "manque de moyens et de ressources".

"Nous n'arrêterons en aucun cas", promet Mahmoud Bassal. "Même s'il n'y a plus de carburant et que tous les véhicules sont bombardés, nous irons à pied et [nous utiliserons] nos mains pour aider les gens", ajoute-t-il.

Après être revenu du terrain, les secouristes se changent les idées comme ils peuvent, en jouant au ping-pong ou aux dominos.

"Ma maison a été détruite et je n'ai plus personne"

Au quartier général de la défense civile à Deir al-Balah (centre), Zaki Imad al-Din plaisante avec son collègue. Et concasse ensuite des pois chiches pour le repas.

Zaki Imad al-Din (à gauche) a perdu sa femme et ses quatre enfants dans le bombardement de sa maison.
Zaki Imad al-Din (à gauche) a perdu sa femme et ses quatre enfants dans le bombardement de sa maison.

"Ma maison a été détruite et je n'ai plus personne", confie pourtant le quinquagénaire qui a perdu sa famille sous les bombes. "L'une des choses les plus difficiles, c'est lorsque j'ai vu ma femme sous les décombres et que j'ai dû la sortir de là avec du matériel rudimentaire", raconte-t-il encore.

Doreen Enssle avec afp

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