"Nous reconstruirons" le Royaume-Uni, a lancé le dirigeant de 61 ans devant Downing Street lors de son premier discours à la tête du Royaume-Uni.
Le parti travailliste de Keir Starmer a remporté la majorité absolue des sièges au Parlement lors du scrutin du 4 juillet, une première après 14 ans de gouvernements conservateurs et une succession de crises: austérité, Brexit, envolée des prix ou encore valse des Premiers ministres.
Sécurité, respect, électricité...
"Cela prendra un certain temps, mais n'ayez aucun doute sur le fait que le travail du changement commence immédiatement. N'ayez aucun doute que nous reconstruirons la Grande-Bretagne en créant de la richesse dans chaque communauté", a déclaré le nouveau Premier ministre dont les principaux membres du gouvernement devraient être annoncés dans la journée.
"Nous remettrons sur pieds le NHS", le service de santé public gratuit vénéré par les Britanniques, a assuré Keir Starmer, énumérant ses promesses: "des frontières sécurisées, des rues plus sûres, tout le monde traité avec dignité et respect au travail, la possibilité d'une électricité britannique plus propre, abaissant les factures d'énergie pour de bon, et pierre par pierre, nous reconstruirons les infrastructures".
Le chef du Labour a promis de se battre avec son gouvernement "jour après jour" pour que les Britanniques puissent à nouveau croire à un avenir meilleur pour leurs enfants et "unifier notre pays".
Face aux "défis d'un monde précaire", il s'est engagé à une "reconstruction calme et patiente", "notre travail est urgent, et nous le commençons aujourd'hui", a-t-il ajouté avant de franchir avec son épouse Victoria la porte du 10 Downing Street.
Parmi les premiers rendez-vous qui attendent Keir Starmer, le sommet du 75e anniversaire de l'Otan la semaine prochaine à Washington.
Sunak "désolé"
Un peu plus tôt dans la matinée, son prédécesseur Rishi Sunak, 44 ans a fait le chemin inverse pour aller présenter sa démission au souverain.
Dans son dernier discours en tant que Premier ministre, il s'est dit "désolé" auprès des Britanniques. "Vous avez envoyé le signal clair que le gouvernement du Royaume-Uni doit changer et votre jugement est le seul qui compte", a-t-il déclaré, endossant la responsabilité de cet échec et annonçant sa démission prochaine de la tête du parti conservateur.
juma avec agences