La Confédération a lancé début mai les invitations à plus de 160 délégations pour participer à cette conférence du 13 au 15 juin. La Russie n'a pas été conviée à ce stade, mais la liste définitive ne sera connue que "très peu de temps avant la conférence", a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères.
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"Au mieux, ce sera le début d'un processus qui pourrait mener à des discussions directes entre l'Ukraine et la Russie", a-t-il ajouté dans un entretien publié par le magazine Stern.
Il y sera "question de la sécurité des centrales nucléaires, des exportations de céréales, de la question des échanges de prisonniers et du tabou concernant l'utilisation d'armes nucléaires", régulièrement évoqué par Vladimir Poutine, a énuméré Olaf Scholz.
"Pour nous, il s'agit avant tout de cultiver les efforts diplomatiques", notamment auprès des pays qui n'appartiennent pas aux soutiens de l'Ukraine comme la Chine, l'Afrique du Sud ou le Brésil, a-t-il souligné.
Augmenter l'aide militaire
Le chancelier a aussi jugé que les Européens ne faisaient dans l'ensemble "pas assez" en matière d'aide militaire à Kiev, en dépit des appels répétés en ce sens de l'Allemagne.
"En Europe, c'est l'Allemagne qui livre le plus: des systèmes de défense antiaérienne Patriot, des chars de combats et d'autres armes lourdes. Certains pays ont à présent fait des annonces, donc notre appel a servi", a-t-il dit. "Mais il n'y a hélas pas assez de pays qui suivent cet exemple."
L'Ukraine aura besoin de notre soutien pour longtemps
Une situation qu'il juge "déprimante, car l'Ukraine a besoin de toute urgence de systèmes de défense antiaérienne supplémentaires", alors que le président russe veut "manifestement détruire les infrastructures de l'Ukraine".
Les troupes russes ont entamé récemment une offensive autour de Kharkiv (nord-est), compliquant encore davantage la tâche pour les Ukrainiens, qui, en mal de munitions et dont les troupes s'épuisent, ont perdu l'initiative sur le champ de bataille depuis l'automne.
L'Ukraine "aura besoin de notre soutien pour longtemps", a estimé Olaf Scholz, qui doit recevoir mercredi la présidente de la Confédération Viola Amherd à Berlin. La conférence de paix du Bürgenstock sera notamment au menu des discussions.
ats/vajo