"L’agriculture va vers un chemin de diversification de ses modèles. Il y a une place pour les petites fermes qui peuvent être rentables sur des modèles plus diversifiés et au contact des consommateurs", professe Dominique Barjolle, chercheuse à l’Université de Lausanne.
La nature des productions pourrait changer également: sorgho, troupeaux de chèvres et autres légumes méditerranéens pourraient se répandre jusqu’en Suisse. Le bio devrait également être plus encouragé, selon l’ex-directrice du service agriculture du canton de Vaud. Pour Dominique Barjolle, il est difficile en revanche pour une agriculture suisse de survivre sans subventions, en raison de la géographie du pays comme du coût de la vie.
Il faut repenser le modèle qui fait que le bio est plus cher que le conventionnel.
Comment produire plus avec moins de terres? La technologie va-t-elle gagner en importance? Risque-t-on de manquer de paysannes et de paysans?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J