"En Ukraine, l’objectif est plutôt de gagner du temps que du terrain. Donc, à partir de là, on peut imaginer que celui qui gagne est celui qui tient le plus longtemps", estimait Isabelle Davion à l'occasion du premier anniversaire de l'invasion. Une analyse qui semble toujours pertinente. Mais qu'en est-il au-delà de cet exemple d’actualité?
"Arrêter une guerre, c’est d’abord cesser les combats. Soit par capitulation, les armées se rendent, soit par armistice, le gouvernement reste sur place pour négocier le cadre de sa défaite; mais juridiquement la guerre ne prendra fin qu’avec un traité de paix", détaille Isabelle Davion. Etape intermédiaire, le cessez-le-feu peut avoir des effets pervers.
Un camp peut être défait militairement mais remporter une victoire morale donc politique.
Généralement menées en parallèle aux opérations militaires, les négociations peuvent être facilitées par un pays tiers ou une organisation internationale, ou encore être accélérées par une opinion publique défavorable.
Mais que négocie-t-on le plus souvent? Et dans quels cas l’opinion publique a-t-elle contribué à la fin d’une guerre?
Caroline Stevan et l'équipe du Point J