"C'est une tentative finalement de remporter un succès sur un autre front, puisque le front de Gaza n'a pas été décisif", explique la professeure de sociologie politique à l’Inalco. "Israël n'a pas réussi à éradiquer le Hamas. Là, peut-être qu’Israël va réussir à faire reculer les combattants du Hezbollah vers le nord du Liban afin que ceux-ci ne puissent plus atteindre avec leurs roquettes la partie nord du territoire d'Israël."
C'est une tentative de remporter un succès sur un autre front
Derrière cet objectif, la volonté également de frapper l’Iran, à travers les combattants du Hezbollah, considérés comme ses créatures. Le numéro un du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis l'enfer à Israël et le groupe se dit prêt à tous les scénarios militaires. En a-t-il vraiment les moyens ou se retrouve-t-il piégé par son soutien affiché au Hamas?
Faut-il redouter une guerre totale et ouverte au Moyen-Orient, comme le craint l'ONU?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J