"C’est un événement qui a marqué les esprits dès qu’il est survenu. Notamment parce que le Titanic faisait son voyage inaugural, ensuite parce que parmi les victimes, il y avait des célébrités et enfin parce que les passagers venaient du monde entier", énumère l’auteur de "Le Titanic, de l’histoire au mythe", aux éditions La geste.
Dès les premiers instants du naufrage et les télégrammes envoyés, les médias s’emballent et suivent la catastrophe presque en direct. Dans les mois qui suivent, des livres sont publiés, des films tournés.
La découverte de l’épave en 1985 décuple l’intérêt. "L’épave du Titanic était le Saint-Graal des chasseurs de trésors. Descendre sous l’océan, à 4 km de profondeur, est aussi ambitieux que de partir sur la Lune", rappelle le spécialiste.
Les catastrophes fascinent. Et l’appât du gain attire
Et à partir de là, un business des expéditions se met en place. Beaucoup rêvent de récupérer et de vendre les objets du Titanic. En droit de la mer, les épaves appartiennent à celles et ceux qui les découvrent et en remontent les premiers objets. Ce sera Titanic Venture, fondée par un passionné, puis rebaptisée RMS Titanic.
Tous les objets ont-ils le droit d’être récupérés? Vendus? Quid des expéditions touristiques depuis l’explosion du Titan?
Caroline Stevan