La porte-parole de Joe Biden a fait valoir que le président était "complètement vacciné" et qu'il "continuerait à exercer pleinement ses fonctions" pendant sa période de confinement, alors qu'il était en campagne pour séduire les électeurs hispaniques dans le Nevada. Les événements prévus sont annulés.
"Je continuerai à travailler pour le peuple américain", a écrit le président sur X, après être apparu pouces levés en montant dans l'avion présidentiel "Air Force One".
Une note du médecin du président expliquait que celui-ci présentait dans l'après-midi des "symptômes au niveau des voies respiratoires supérieures, incluant le nez qui coule et une toux sèche".
De nouveaux appels au retrait
Interrogé mardi par le média BET sur ce qui pourrait le faire réfléchir à jeter l'éponge, le président-candidat avait répondu un peu plus tôt: "Si j'avais un problème médical qui apparaissait, si quelqu'un, des médecins venaient me voir et me disaient: 'vous avez tel problème'". C'est la première fois que Joe Biden entrouvrait la porte à l'idée d'abandonner sa campagne.
Joe Biden joue sa survie politique depuis sa performance désastreuse lors de son débat avec Donald Trump, qui a suscité une vague d'interrogations sur ses capacités physiques et mentales.
Mercredi, l'élu de Californie Adam Schiff a exhorté Joe Biden à "passer le flambeau", disant douter que le chef d'Etat puisse battre Donald Trump en novembre. Adam Schiff devient ainsi l'élu démocrate le plus haut placé à faire publiquement cette demande après le débat.
C'est aussi le premier à relancer cet appel depuis la tentative d'assassinat contre Donald Trump lors d'un meeting de campagne samedi.
Accélérer sa nomination
Au milieu de ces tensions, des responsables du Parti démocrate ont annoncé leur volonté d'accélérer le processus de nomination de Joe Biden avec un système de vote virtuel, au grand déplaisir de ceux qui espèrent le voir se retirer de la course.
Le système permettrait de voter virtuellement durant la première semaine d'août plutôt que d'attendre la convention démocrate qui débute à Chicago le 19 août, et lors de laquelle le candidat doit officiellement être investi pour la présidentielle du 5 novembre face à Donald Trump.
Certains démocrates ont vivement critiqué ce projet, jugeant qu'il s'agissait d'une façon de faire passer en force la candidature de Joe Biden malgré les doutes sur son aptitude et sans discussion sur les possibles alternatives. Des élus prévoient de signer une lettre pour le dénoncer.
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ats/asch