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Parmi les 73 personnes que l’ex-président des Etats-Unis Donald Trump a graciées avant de quitter la Maison blanche, la plus sulfureuse est probablement Roger Stone. Depuis les années 1970 et sa collaboration avec le président Richard Nixon, il est devenu un lobbyiste et conseiller politique incontournable du parti républicain. C’est notamment lui qui, en 1998 déjà, suggérait à Donald Trump de se présenter aux élections présidentielles. Les deux hommes se connaissaient bien puisque Stone était alors employé par Trump dans son business de casinos, qui se soldera par une faillite retentissante.
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Les premières images du documentaire (à voir ci-dessous) sont révélatrices du personnage. Sans concession et orgueilleux, il y affirme en fumant un cigare que « sauver la civilisation occidentale est un travail difficile ». Sans doute pour y parvenir, il a contribué aux campagnes électorales victorieuses de Ronald Reagan et de George W. Bush père à travers la société qu’il avait créée avec Paul Manafort. Ce dernier a été condamné à quatre ans de prison dans l’affaire de collusion entre la campagne de Donald Trump et la Russie… Avant d’être lui aussi gracié par l’ex-président.
Attaquer, attaquer, attaquer, ne jamais défendre, ne rien admettre, tout nier et contre-attaquer.
Selon ses propres termes, la tactique de Roger Stone est: "Attaquer, attaquer, attaquer, ne jamais défendre, ne rien admettre, tout nier et contre-attaquer". Un modus operandi que Trump semble avoir parfaitement intégré. Au fil du temps, ses détracteurs l’ont qualifié d’escroc, de prince des ténèbres, voire de cafard de la politique américaine. Il faut dire que ses méthodes sont brutales. Répondant à l’animateur radio complotiste Alex Jones, il affirme par exemple que Bill Clinton, ancien président des Etats-Unis, est un "pédophile, consommateur de cocaïne, trafiquant de drogue" ou que son épouse Hillary, adversaire de Donald Trump lors de la présidentielle 2016, "est complice des multiples agressions sexuelles et viols de son mari".
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