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S'il est élu, Donald Trump veut qu'Elon Musk pilote des réformes drastiques de l'administration américaine

S'il est élu, Donald Trump veut qu'Elon Musk pilote des réformes de l'administration américaine. [afp]
S'il est élu, Donald Trump veut qu'Elon Musk pilote des réformes de l'administration américaine / Le Journal horaire / 22 sec. / le 5 septembre 2024
Donald Trump a annoncé jeudi qu'il comptait charger le milliardaire Elon Musk, dont il est proche, de piloter une réforme de l'administration américaine s'il était élu à la Maison Blanche.

Lors d'un discours sur son programme économique jeudi à New York, le candidat républicain à la présidentielle a assuré qu'Elon Musk avait "accepté" la mission de "conduire cet audit complet", et de prendre en charge cet organe chargé d'éliminer "la fraude et les paiements abusifs" dans les six mois suivant sa constitution, sans donner de plus amples informations sur son fonctionnement.

"Je vais créer une commission sur l'efficacité du gouvernement chargée de mener un audit financier et de performance complet de tout le gouvernement fédéral, qui fera des recommandations pour des réformes drastiques", a déclaré Donald Trump.

"J'ai hâte de servir l'Amérique si l'opportunité se présente", a réagi Elon Musk sur X, réseau social qu'il détient, ajoutant qu'une telle commission est nécessaire.

A noter que le gouvernement américain dispose déjà du Government Accountability Office (GAO), une agence de surveillance fédérale non partisane chargée d’enquêter sur les dépenses et les performances du gouvernement fédéral.

Le centre mondial du bitcoin

A deux mois jour pour jour de l'élection américaine du 5 novembre, le septuagénaire s'est aussi engagé à faire des Etats-Unis "la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies".

"Au lieu de s'en prendre aux industries du futur, nous les soutiendrons", a-t-il lancé.

Harris en Pennsylvanie

A quelques centaines de kilomètres de là, sa rivale démocrate Kamala Harris est elle arrivée en Pennyslvanie, peut-être l'Etat le plus crucial de l'élection présidentielle.

L'ancien président républicain s'était lui rendu mercredi dans cet Etat du nord-est frappé par la désindustrialisation, qu'il avait remporté d'un cheveu en 2016, puis perdu avec une marge infime en 2020.

La vice-présidente et candidate démocrate est jeudi à Pittsburgh, la capitale historique de l'acier en Amérique. La Pennsylvanie devrait être son camp de base pour préparer la confrontation du 10 septembre avec Donald Trump (lire encadré), laquelle aura lieu à Philadelphie, et sera retransmise par la chaîne ABC.

fgn avec les agences

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Débat Trump/Harris le 10 septembre

Le duel entre le candidat républicain Donald Trump et la candidate démocrate Kamal Harris durera 90 minutes, et devra respecter plusieurs règles qui ont donné lieu à d'âpres négociations entre les deux camps.

Elles seront les mêmes que lors du désormais célèbre débat de juin entre Joe Biden et Donald Trump, complètement raté par le président démocrate, au point d'entraîner son retrait de la course à la Maison Blanche, le 21 juillet.

Mardi, les duettistes seront debout derrière leurs pupitres, sans notes et sans public, et leur temps de parole sera strictement encadré.

Le micro de chaque candidat ne sera allumé que lorsque cela sera son tour de parler - l'équipe de campagne de Kamala Harris avait fait pression pour que les micros restent ouverts tout du long, en calculant sans doute que cela serait préjudiciable à Donald Trump, notoirement enclin aux déclarations intempestives.

Le premier échange est prévu à 21h00 locales.

Mercredi, pendant une réunion-débat sur la chaîne Fox News, Donald Trump a accusé ABC d'être de parti pris, et a affirmé sans preuves que Kamala Harris recevrait les questions en avance. "Ils sont vraiment mauvais, et je pense que beaucoup de gens seront en train de regarder pour voir à quel point ils sont mauvais, à quel point ils sont injustes", a déploré le républicain de 78 ans.