Un médecin impliqué dans la mort de l'acteur Matthew Perry plaide coupable

Le docteur a reconnu avoir illégalement contribué à fournir de la kétamine à l'acteur. Ce professionnel, qui a été interdit de pratiquer la médecine, évite ainsi un procès. Le prononcé de sa peine aura lieu le 2 avril 2025. Le médecin est l'un des cinq suspects impliqués dans le décès du comédien, selon la justice américaine.

La mort de Matthew Perry, retrouvé inconscient dans son jacuzzi en octobre 2023, avait choqué les fans de "Friends" et suscité une pluie d'hommages à Hollywood. L'acteur avait parlé publiquement de ses problèmes d'addiction.

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L'acteur prenait de la kétamine de manière supervisée dans le cadre de sessions de thérapie contre la dépression. Mais cet anesthésiant légal est parfois détourné à des fins stimulantes ou euphorisantes et il est retombé dans l'addiction à l'automne 2023, selon le parquet fédéral. Cette rechute l'a poussé dans les griffes de médecins "sans scrupules", affirment les autorités.

Un autre docteur accusé

D'après l'enquête, un autre médecin a eu un rôle bien plus important pour nourrir l'addiction de Matthew Perry. C'est lui qui aurait organisé "l'exploitation" de l'acteur malade, selon la DEA, l'agence fédérale antidrogue américaine.

"Je me demande combien ce crétin va payer", a écrit en septembre 2023 ce docteur, dans un SMS exhumé par l'enquête. Après le décès de Matthew Perry, il a "falsifié des dossiers médicaux" pour tenter de légitimer son action, selon le parquet.

Il doit être jugé en mars et plaide non coupable. Il risque jusqu'à 120 ans de prison.

Kétamine revendue à "2000 dollars"

Les flacons de kétamine coûtaient environ 12 dollars aux médecins impliqués, mais étaient revendus "2000 dollars" à l'acteur.

L'autre accusée au centre du dossier est une vendeuse de drogue connue à Hollywood. Cette femme a vendu le flacon de kétamine qui a tué l'acteur et risque la prison à perpétuité. Elle doit également être jugée en mars et plaide non coupable.

L'assistant personnel de Matthew Perry et un intermédiaire sont également poursuivis par la justice.

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ats/iar