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Un total de 4000 policiers et gendarmes mobilisés jeudi pour le match à "haut risque" France-Israël

Un total de 4000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour le match France-Israël. [afp - Luc Auffret]
Un total de 4000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour le match France-Israël / Le Journal horaire / 21 sec. / dimanche à 16:02
Au total, 4000 forces de l'ordre seront mobilisées au Stade de France, à Saint-Denis, pour le match France-Israël, a annoncé dimanche le préfet de police de Paris Laurent Nuñez. Un tel déploiement de forces de l'ordre correspond à un "dispositif extrêmement renforcé", "très inhabituel", pour un match international, a-t-il ajouté.

Les 4000 forces de l'ordre seront déployées autour et, fait rare, dans le stade, ainsi que dans les transports en commun et dans Paris. Environ 1600 agents de sécurité seront également mobilisés au Stade de France et le Raid, l'unité d'élite de la police nationale, sera engagé pour la sécurité de l'équipe d'Israël, a poursuivi Laurent Nuñez sur BFMTV.

"Ce sera un match à haut risque", a-t-il encore dit, dans "un contexte géopolitique très tendu" et une semaine après des violences à Amsterdam entre des groupes d'individus et des supporters du Maccabi Tel-Aviv qui ont suscité des condamnations internationales.

>> Lire à ce sujet : L'enquête se poursuit après l'attaque de supporters israéliens à Amsterdam

Tolérance zéro pour les débordements

"On ne tolérera aucun débordement et trouble à l'ordre public", a encore déclaré le préfet de police, ajoutant que les contrôles pour entrer au stade seraient "extrêmement renforcés" mais que les forces de l'ordre n'avaient pas "demandé qu'il y ait une jauge limitée" dans le stade pour cette rencontre de Ligue des nations.

Dimanche, la Fédération française (FFF) a de son côté estimé le nombre de billets vendus pour la rencontre à "autour de 20'000", très loin des quelque 80'000 places disponibles au Stade de France, tout en précisant que la billetterie était toujours ouverte.

Les autorités israéliennes déconseillent de se rendre au match

Les autorités israéliennes ont appelé dimanche les supporters à éviter de se rendre jeudi prochain à Saint-Denis. Le Conseil de sécurité nationale, qui dépend du bureau du Premier ministre, "recommande aux Israéliens à l'étranger d'agir en prenant des précautions (...) notamment pendant la semaine à venir, d'éviter totalement de se rendre à des rencontres sportives et événements culturels auxquels participent des Israéliens, surtout au prochain match de l'équipe d'Israël à Paris".

Selon le Conseil de sécurité nationale israélien, "des organisations qui veulent s'en prendre à des Israéliens ont été identifiées dans un certain nombre de villes européennes", citant Bruxelles, les grandes villes britanniques, Amsterdam et Paris "à l'occasion du match attendu de l'équipe nationale israélienne".

L'organisme a aussi recommandé aux Israéliens à l'étranger de ne "pas mettre en avant des signes reconnaissables israéliens ou juifs, y compris en commandant un taxi par une application".

afp/miro

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Un rassemblement pro-israélien annoncé à Paris à la veille de France-Israël

Un mouvement juif international de droite a annoncé dimanche prévoir un rassemblement à Paris pour lutter contre l'antisémitisme, en présence d'un ministre israélien d'extrême droite, à la veille du match sous tension entre la France et Israël.

La police néerlandaise arrête des manifestants pro-palestiniens à Amsterdam

La police néerlandaise a arrêté dimanche à Amsterdam des dizaines de manifestants propalestiniens réunis en dépit d'une interdiction des rassemblements dans la ville. Cela après des violences il y a trois jours en marge d'un match opposant l'Ajax d'Amsterdam à Maccabi Tel-Aviv.

Ces arrestations interviennent à la suite de la confirmation par la justice néerlandaise de l'interdiction, voulue par la maire de la ville, d'une manifestation propalestinienne dimanche à Amsterdam.

Malgré cette interdiction, plusieurs centaines de manifestants se sont rendus sur la place du Dam en brandissant des pancartes avec les inscriptions: "Rendez-nous nos rues" ou "Palestine libre", a constaté une journaliste de l'AFP.