Une organisation centriste nommée "No Labels" ("pas d'étiquettes"), se décrivant comme un "mouvement national d'Américains de bon sens", a déclaré qu'elle entamerait un processus de sélection de son candidat la semaine prochaine.
"No Labels" n'a pour l'instant donné le nom d'aucun candidat potentiel. Les médias américains ont rapporté que plusieurs hommes politiques liés au mouvement avaient renoncé à se présenter.
Les démocrates ont toutefois exprimé, en catimini, la crainte que "No Labels" ne détourne les électeurs indécis de Joe Biden, ce qui pourrait profiter à son rival républicain, l'ex-président Donald Trump.
"Une cause juste"
"Même si nous nous sommes rencontrés virtuellement, leur émotion et leur désir de rassembler cette nation divisée transparaissaient à travers l'écran", a indiqué le chef de file de "No Labels", Mike Rawlings, dans un communiqué publié à la suite d'une réunion avec ses membres.
"Ces citoyens pensent qu'il s'agit d'une cause juste et que 'No Labels' devrait fournir aux Américains ce qu'ils désirent, un autre choix", a ajouté Mike Rawlings, assurant que 800 délégués ont voté "à la quasi-unanimité" en faveur de la présentation d'un candidat à la présidence.
"No Labels" a été fondé en 2009 par Nancy Jacobson, ancienne chargée de collecte de fonds pour les démocrates, aujourd'hui directrice de l'organisation, avec le slogan "Pas à gauche. Pas à droite. En avant".
ats/fgn
Viktor Orban s'affiche avec Donald Trump et souhaite sa victoire en novembre
Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban a souhaité vendredi la victoire de son allié de longue date Donald Trump à l'élection présidentielle américaine du 5 novembre à l'issue d'une rencontre avec l'homme d'affaires en Floride.
"Nous avons besoin de dirigeants respectés dans le monde, capables d'apporter la paix. Il est l'un d'entre eux. Revenez et apportez-nous la paix, M. Le Président!" a déclaré Viktor Orban sur la plate-forme X à l'issue de son entretien.
Selon l'équipe de campagne de Donald Trump, les deux hommes ont discuté d'un "grand nombre de questions affectant la Hongrie et les Etats-Unis, notamment l'importance capitale de frontières solides et sûres pour protéger la souveraineté de chaque nation".