Dans sa missive, la présidente de la Confédération Viola Amherd explique la position de la Suisse, appelant au respect du droit international, des droits humains et des principes universels ancrés dans la charte de l'ONU, qui doivent être la boussole de la recherche de la paix et de la prospérité, rapporte le SonntagsBlick.
Et ce courrier invite surtout le président russe au dialogue, alors que la Suisse organise une conférence de paix sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW) à la mi-juin. La liste des invités n'a pas encore été établie. On s'attend toutefois à ce que des représentants de haut niveau d'environ 120 pays soient invités, à l'instar du président américain Joe Biden et du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
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La Suisse est un "pays hostile"
La Russie n'est toutefois pas invitée en Suisse centrale. Une situation que Vladimir Poutine s'était empressé de critiquer, déclarant que rien ne pouvait être décidé sans la Russie.
Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov est allé encore plus loin en qualifiant la Suisse de "pays hostile". Selon lui, la Suisse a abandonné sa neutralité dans le conflit ukrainien et n'est donc pas en mesure de mener des négociations de paix.
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Aussi des condoléances
Le texte contient également des messages de condoléances pour les victimes de l'attentat terroriste du 22 mars à Moscou et pour les victimes des inondations dans plusieurs régions de Russie.
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fgn avec les agences