Vladimir Poutine reçoit plus de 20 dirigeants étrangers en Russie pour le sommet des BRICs
Le sommet des BRICS, bloc des pays émergents (acronyme de Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), se tient jusqu'à jeudi à Kazan sur les rives de la Volga, avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres que Vladimir Poutine rencontrera jeudi, mais sans le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva.
Ce dernier a annulé dimanche son déplacement au sommet auquel il assistera en visioconférence pour des raisons médicales, ses médecins lui ayant déconseillé le voyage après un accident domestique, a informé la présidence brésilienne.
"Evénement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie"
Le Kremlin se flatte d'organiser "l'événement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie".
Il intervient alors que Moscou gagne militairement du terrain en Ukraine et a forgé des alliances étroites avec les plus grands adversaires des Etats-Unis: la Chine, l'Iran et la Corée du Nord.
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Le Kremlin est aussi parvenu à entretenir ses partenariats avec des pays qui restent liés aux Occidentaux.
Les présidents chinois, Xi Jinping, et iranien, Massoud Pezeshkian, sont attendus. Moscou table aussi sur la présence de l'indien Narendra Modi et du turc Recep Tayyip Erdogan.
Du fait de la présence du Massoud Pezeshkian, en pleine escalade avec Israël, les participants au sommet devraient discuter de la guerre à Gaza et au sud-Liban. Mais sur ces dossiers, la Russie semble vouloir garder des distances, se bornant jusqu'ici à appeler les parties à la retenue.
Absence de Vladimir Poutine au dernier sommet des BRICS
Visé par un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale en mars 2023 en raison de la déportation d'enfants ukrainiens, dont Kiev accuse Moscou, Vladimir Poutine avait dû renoncer à se rendre au précédent sommet du bloc en Afrique du Sud.
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Pour les Occidentaux, la Russie est dans une logique de domination de ses voisins, et cherche à imposer une loi du plus fort à l'échelle internationale.
Tous les pays membres des BRICS devaient être représentés à Kazan par leurs dirigeants, sauf l'Arabie saoudite qui enverra son chef de la diplomatie.
afp/fgn
Création en 2009
Comptant quatre membres (Brésil, Chine, Inde et Russie) à sa création en 2009, le bloc des BRICS a intégré l'Afrique du Sud en 2010 et été rejoint cette année par quatre pays (Ethiopie, Iran, Egypte et Emirats arabes unis)
La Turquie, un membre de l'Otan qui entretient une relation complexe à la fois avec Moscou et l'Occident, a annoncé début septembre vouloir rejoindre le bloc.
L'absence du prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, qui est allé cette semaine à Bruxelles, a alimenté des spéculations sur d'éventuels désaccords entre les deux poids lourds énergétiques mondiaux.