Washington accuse Moscou d'avoir planifié l'assassinat du président de Rheinmetall, Moscou dément
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a rejeté des informations "fausses", fondées sur des sources anonymes, qui ne contiennent "aucun élément sérieux" et ne peuvent être prises au sérieux.
Selon CNN, d'autres dirigeants de groupes européens de défense étaient visés par Moscou en raison de leur soutien à l'effort de guerre ukrainien. Le même média a en outre indiqué que les préparatifs du plan visant à tuer Armin Papperger "étaient les plus mûrs".
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"Indices"
Selon l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, il existait "des indices d'un scénario de menace", mais pas de précisions concrètes sur le type d'attaque envisagée ou les auteurs.
Les Etats-Unis ont informé l'Allemagne de leurs découvertes et Armin Papperger a pu être mis sous étroite protection, précise la chaîne de télévision américaine. L'avertissement a été émis il y a environ deux mois, selon le journal allemand.
La raison évoquée de cet assassinat présumé était que Rheinmetall construisait une usine de chars en Ukraine, notamment.
Mesures de sécurité
Le ministère allemand de l'Intérieur s'est refusé vendredi à tout commentaire sur ces informations, ajoutant toutefois que "le menace accrue d'agression russe" était prise "très au sérieux" par les autorités allemandes.
Des mesures de sécurité renforcées ont été prises à cet égard et l'Allemagne travaille en étroite coopération avec ses partenaires internationaux, particulièrement les Etats-Unis, a dit un porte-parole.
La campagne de sabotage de la Russie, qui est menée depuis plus de six mois à travers l'Europe et dans lequel s'inscrirait ce complot, a été discutée pars les responsables de l'OTAN réunis à Washington lors des 75 ans du bloc.
reuters/juma