Le numéro deux du Hamas tué dans une frappe israélienne au Liban
- Le numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, a été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth mardi soir, ont annoncé le mouvement palestinien et deux responsables libanais de la sécurité.
- Peu après la mort de son bras droit, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé que son mouvement "ne sera jamais vaincu". Craignant des représailles, l'armée israélienne a indiqué de son côté qu'elle se tenait prête "à affronter n'importe quel scénario".
- La compagnie Swiss a annoncé mardi annuler ses vols de et vers Beyrouth le mercredi 3 janvier. Elle indique avoir pris cette décision au vu "des événements récents" au Liban.
- Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22'185 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre. Il a également décompté 57'035 personnes blessées.
Un ministre israélien préconise un départ massif de Palestiniens de Gaza
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a de nouveau préconisé un départ massif de Palestiniens de Gaza, rejetant les critiques américaines qualifiant ses précédentes déclarations évoquant ce scénario d'"irresponsable".
"Les Etats-Unis sont nos bons amis, mais avant tout, nous ferons ce qui est bon pour l'Etat d'Israël: encourager l'émigration de centaines de milliers de personnes de Gaza permettra aux résidents (israéliens) de rentrer chez eux (en lisière de Gaza) et de vivre en sécurité tout en protégeant nos soldats", a écrit Itamar Ben Gvir sur le réseau social X en réponse aux critiques américaines.
02h30
Israël se prépare à "tout scénario" après l'attaque fatale au numéro deux du Hamas
L'armée israélienne se prépare mercredi à "tout scénario" au lendemain d'une frappe dans la banlieue de Beyrouth fatale au numéro deux du mouvement islamiste palestinien Hamas et ravivant les craintes d'une extension du conflit actuel dans la bande de Gaza.
"Les forces israéliennes sont dans un état de préparation très élevé dans toutes les arènes, en défense et en attaque. Nous sommes hautement préparés pour tout scénario. La chose la plus importante à dire ce soir est que nous sommes concentrés et restons concentrés sur la lutte contre le Hamas", a déclaré tard mardi, le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.
Plus tôt, le Liban était secoué d'une vive onde de choc avec une frappe attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien, qui a tué Saleh al-Arouri, numéro deux de la branche politique du Hamas, ainsi qu'au moins six autres de ses cadres.
23h45
Selon Emmanuel Macron, les déclarations relatives au déplacement forcé des Gazaouis n'étaient pas acceptables
Emmanuel Macron s'est entretenu mardi par téléphone avec le ministre israélien Benny Gantz auquel il a fait part de "sa plus vive préoccupation" face au très lourd bilan civil et à la situation d'"urgence humanitaire absolue" dans la bande de Gaza, a fait savoir l'Elysée.
Il a aussi déclaré que les commentaires sur un déplacement forcé des Gazaouis n'étaient "pas acceptables", a indiqué la présidence française, ajoutant qu'Emmanuel Macron a souligné qu'il était essentiel d'éviter toute attitude escalatoire, notamment au Liban.
23h10
Le chef de l'OMS déplore des frappes "inadmissibles"
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a "déploré" mardi soir les frappes "inadmissibles" que le Croissant-Rouge palestinien dit avoir subi sur ses locaux à Khan Younes, dans la bande de Gaza.
"Je déplore les frappes d'aujourd'hui sur l'hôpital Al-Amal" du Croissant-Rouge, a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X, ajoutant: "les bombardements d'aujourd'hui sont inadmissibles. Le système de santé de Gaza est déjà à genoux, et les personnels de santé comme les humanitaires sont continuellement bloqués dans leurs efforts pour sauver des vies, à cause des hostilités".
21h55
Swiss annule ses vols Zurich-Beyrouth mercredi
La compagnie Swiss a annoncé mardi annuler ses vols de et vers Beyrouth le mercredi 3 janvier. Elle indique avoir pris cette décision au vu "des événements récents" au Liban, en référence à une frappe attribuée à Israël dans la banlieue de la capitale libanaise dans laquelle le numéro deux du Hamas a été tué avec cinq autres personnes.
Deux rotations entre Zurich et Beyrouth sont concernées par cette annulation, a annoncé Swiss dans un communiqué mardi soir. Les événements du jour exigent "une évaluation précise des conditions de sécurité", a-t-elle précisé.
Les prochains vols de et vers la capitale libanaise sont prévus pour le samedi 6 janvier. La compagnie aérienne affirme "suivre de très près la conjoncture sécuritaire au Proche-Orient" et décidera sur la base de cette analyse si les prochains vols vers le Liban peuvent être maintenus.
21h30
Les Etats-Unis rejettent des propos de ministres israéliens sur une "émigration" palestinienne de Gaza
Les Etats-Unis ont dit mardi "rejeter" des propos tenus par des ministres israéliens sur un retour de colons juifs à Gaza, après la guerre en cours, et à "encourager" la population palestinienne à émigrer.
"Les Etats-Unis rejettent les récentes déclarations des ministres israéliens Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir prônant la relocalisation des Palestiniens en dehors de Gaza", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, qualifiant ces propos d'"irresponsables".
21h00
Le Hamas "ne sera jamais vaincu" affirme son chef après "l'assassinat" de son numéro deux
La mort du numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, suscite de nombreuses réactions. Tant du côté israélien que palestinien.
Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé mardi que son mouvement "ne sera jamais vaincu", après la mort de son numéro deux. "Un mouvement dont les leaders et les fondateurs tombent en martyrs pour la dignité de notre peuple et de notre nation, ne sera jamais vaincu", a-t-il déclaré dans une allocution télévisée. "C'est l'histoire de la résistance et du mouvement qui, après l'assassinat de ses leaders, devient encore plus fort et déterminé", a-t-il ajouté.
Un haut responsable du mouvement islamiste, Ezzat al-Rishq, a assuré que la mort de Saleh al-Arouri n'entraverait pas "la vaillante résistance" du peuple palestinien.
Condamnations dans la région
L'annonce de la mort de Saleh al-Arouri a suscité des condamnations dans la région: le Premier ministre libanais a dénoncé un "nouveau crime israélien (qui) vise à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation" avec Israël, son homologue de l'Autorité palestinienne mettant aussi en garde "contre les risques et les conséquences qui pourraient en découler".
Même son de cloche du côté du Djihad islamique, un groupe armé de Gaza, qui a dénoncé une "tentative de l'ennemi sioniste (...) d'entraîner toute la région dans la guerre".
Le puissant Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé lui que l'"assassinat" du numéro deux du Hamas palestinien "ne resterait pas impuni". "Le crime que constitue l'assassinat de Saleh al-Arouri au coeur de la banlieue sud de Beyrouth est une grave agression contre le Liban (...) et ne restera pas sans riposte ou impuni", a affirmé dans un communiqué le Hezbollah, qui depuis près de trois mois lance quotidiennement des attaques contre Israël depuis le sud du Liban.
L'armée israélienne se dit prête à "tout scénario"
Sans évoquer directement la frappe qui a tué Saleh al-Arouri au Liban, imputée par le Hamas à Israël, l'armée israélienne, quant à elle, se dit prête à "tout scénario", a déclaré son porte-parole Daniel Hagari peu de temps après l'annonce de l'assassinat de Saleh al-Arouri. L'armée est "à un haut niveau de préparation pour n'importe quel scénario", a-t-il dit lors de son point presse quotidien.
17h35
Le numéro deux du Hamas tué dans une frappe israélienne au Liban
Le numéro deux du Hamas palestinien, Saleh al-Arouri, a été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth mardi soir, ont annoncé le mouvement palestinien et deux responsables libanais de la sécurité.
Au moins un autre responsable du Hamas, Samir Fandi, a également été tué, a indiqué à l'AFP un responsable libanais de la sécurité.
C'est la première fois depuis le début de la guerre à Gaza qu'Israël frappe la capitale libanaise. Les affrontements entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, allié du Hamas palestinien, étaient jusque-là limités aux zones frontalières dans le sud du Liban.
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Saleh al-Arouri a été tué avec ses gardes du corps dans une frappe israélienne qui a visé le bureau du Hamas dans la banlieue sud de la capitale libanaise, fief du Hezbollah pro-iranien, a indiqué un des responsables libanais de la sécurité.
Un photographe de l'AFP sur place a vu deux étages de l'immeuble soufflés et des voitures endommagées dans le secteur, vers lequel accouraient des ambulances.
Le Hamas a confirmé mardi que son numéro deux avait été "assassiné" dans une frappe israélienne à Beyrouth, dans une annonce relayée par les médias du mouvement.
Saleh Arouri, accusé par Israël d'être le cerveau de nombreux attentats, a été élu en 2017 adjoint au chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, devenant ainsi officiellement le numéro deux du mouvement islamiste. Après avoir passé près de vingt ans au total dans les prisons israéliennes, il a été libéré en 2010 à la condition qu'il s'exile et vivait depuis au Liban.
16h00
Les otages israéliens ne seront libérés que selon les "conditions" du Hamas
Les otages israéliens retenus à Gaza ne seront libérés que selon les "conditions" du Hamas, a déclaré mardi son chef Ismaïl Haniyeh lors d'une allocution télévisée.
Le Hamas avait enlevé quelque 250 personnes lors de son attaque sur le sol israélien le 7 octobre, dont 129 sont toujours retenues dans la bande de Gaza selon les autorités israéliennes.
Un seul gouvernement palestinien pour Gaza et la Cisjordanie
Ismaïl Haniyeh a en outre annoncé que le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, était ouvert à la mise en place, à l'issue de la guerre, d'un seul gouvernement palestinien dans ce territoire et en Cisjordanie, siège de l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
"Nous avons reçu de nombreuses initiatives concernant la situation (palestinienne) interne et nous sommes ouverts à l'idée d'un gouvernement national pour la Cisjordanie et Gaza", a-t-il dit.
Il a aussi déclaré qu'"avec chaque jour qui passe, la résistance et sa confiance en la victoire se renforcent". "L'ennemi est promis à une déroute", a-t-il ajouté.
"Cette agression prendra fin sous les coups de la résistance et la ténacité de notre peuple. L'occupant n'a d'autre choix que de se plier à la volonté de notre peuple", a-t-il insisté.
Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, a ensuite affirmé que "le complot de déplacement (du peuple palestinien) ne passera pas", après que deux ministre israéliens d'extrême-droite ont préconisé un départ volontaire des Palestiniens de la bande de Gaza.
L'expulsion d'une population hors de son territoire est interdite par les conventions de Genève, qui constituent le coeur du droit humanitaire international.
14h40
Arrestation de 34 personnes soupçonnées d'espionnage pour Israël
Trente-quatre personnes soupçonnées d'espionnage au profit d'Israël ont été arrêtées en Turquie, ont annoncé mardi les autorités turques. Elles sont notamment accusées d'avoir préparé des enlèvements.
Les suspects, interpellés dans plusieurs provinces du pays, sont soupçonnés d'avoir espionné des ressortissants étrangers résidant en Turquie pour le compte des services secrets israéliens, a indiqué l'agence de presse officielle Anadolu.
Douze autres suspects, accusés des mêmes faits, sont recherchés, selon le bureau du procureur d'Istanbul.
Une source sécuritaire a indiqué à l'AFP que les suspects, pour la plupart de nationalité étrangère, ont été recrutés dans le cadre d'"opérations visant des Palestiniens et leurs familles".
Le ministre turc de l'Intérieur Ali Yerlikaya a affirmé sur le réseau social X que les services de renseignement israéliens préparaient l'"agression" ou l'"enlèvement" de certains des étrangers espionnés.
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas début octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan, allié traditionnel de la cause palestinienne, a multiplié les invectives à l'égard d'Israël.
Israël a effectué des frappes aériennes en Syrie près de la capitale Damas, a annoncé un média d'Etat citant une source militaire, dans un contexte de tensions régionales en pleine guerre dans la bande de Gaza.
"L'ennemi israélien a mené des frappes aériennes depuis le Golan syrien occupé, visant un certain nombre de sites dans la campagne de Damas" vers 4h35, a déclaré l'agence de presse officielle Sana.
L'agence a cité une source militaire anonyme selon laquelle les frappes n'avaient causé que des "dégâts matériels", sans préciser la cible.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni mais disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, a elle indiqué qu'Israël avait visé une position militaire abritant également des membres du Hezbollah libanais, un mouvement islamiste armé soutenu par l'Iran, près de la localité de Kanaker.
12h40
Tony Blair dément avoir évoqué en Israël un déplacement des Palestiniens de Gaza
L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a fermement démenti avoir eu des discussions en Israël sur un déplacement des Palestiniens de Gaza.
Selon le média israélien Channel 12, Tony Blair, qui a quitté ses fonctions en 2007 et qui a été, par la suite, émissaire au Proche-Orient chargé de mettre en place des institutions palestiniennes, se trouvait en Israël la semaine dernière.
Il aurait eu des réunions avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, au sujet d'un rôle de médiation après la guerre avec le Hamas, a affirmé Channel 12.
Selon cette chaîne, il pourrait de plus avoir le rôle d'intermédiaire avec des Etats arabes modérés pour une "réinstallation volontaire" des habitants de Gaza. Mais la fondation de Tony Blair, le Tony Blair Institute for Global Change, a qualifié de "mensonge" ces affirmations.
11h30
Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 22'185 morts
Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22'185 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Ce bilan comprend 207 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé cette source, qui a aussi fait état de 57'035 personnes blessées depuis le 7 octobre.
10h00
Un soldat israélien soupçonné d'avoir tué un détenu palestinien visé par une enquête
L'armée israélienne a annoncé avoir ouvert une enquête visant l'un de ses soldats soupçonné d'avoir tué un Palestinien détenu dans la bande de Gaza.
Le Palestinien, présenté par l'armée comme un "terroriste présumé", a été arrêté puis interrogé à Gaza avant d'être placé "sous la supervision d'un soldat, qui est soupçonné d'avoir ouvert le feu sur lui entraînant sa mort", selon un communiqué de l'armée. "A la lumière des informations préliminaires, une enquête de la police militaire a été ouverte pour examiner les circonstances du tir", a-t-elle ajouté.
09h40
Nouvelles frappes israéliennes sur Gaza
L'armée israélienne poursuit son offensive dans la bande de Gaza assiégée où des bombardements ont secoué le territoire palestinien dans la nuit de lundi à mardi. Des témoins ont fait état de tirs de missiles en direction de la ville de Rafah et de bombardements autour du camp de réfugiés de Jabaliya.
Des combats ont également été signalés dans les zones d'al-Maghazi et de Bureij, ainsi que dans la principale ville du sud, Khan Younès, devenue l'épicentre des opérations de l'armée israélienne.
Malgré les demandes pressantes de la communauté internationale en faveur d'un cessez-le-feu, le porte-parole de l'armée israélienne a déclaré lundi que l'armée se préparait à des "combats prolongés" qui devraient durer "tout au long de l'année".
01h45
Quatre Palestiniens tués lors d'une incursion israélienne en Cisjordanie
Quatre Palestiniens ont été tués lors d'une incursion de l'armée israélienne dans une localité du nord de la Cisjordanie occupée, ont annoncé le ministère palestinien de la Santé et des sources militaires israéliennes.
Ils ont été tués lors d'affrontements qui ont éclaté avec une force israélienne effectuant une incursion dans la localité d'Azzoun, près de la ville de Qalqilya, selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa. Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a confirmé leur décès.
"Au cours d'une opération antiterroriste à Azzoun, des terroristes ont ouvert le feu et jeté des explosifs sur nos troupes", a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué. Elle a indiqué que les soldats avaient "abattu quatre terroristes" lors d'un échange de tirs. Un soldat a été blessé dans les affrontements, a-t-elle ajouté.
L'armée a en outre annoncé avoir "neutralisé" un Palestinien armé qui a ouvert le feu en direction de soldats israéliens effectuant une opération dans la ville de Qalqilya, à l'ouest d'Azzoun. Elle n'a pas précisé si l'homme a été tué ou blessé.
L'agence Wafa a affirmé que les soldats israéliens avaient "ouvert le feu en direction de l'ambulance" venue l'évacuer, ajoutant que son état de santé n'était pas connu dans l'immédiat.
00h30
Un porte-avions américain regagne les Etats-Unis
Le porte-avions américain USS Gerald R. Ford, dépêché en Méditerranée orientale après l'attaque du Hamas contre Israël en octobre, va regagner les Etats-Unis "dans les prochains jours", a annoncé lundi la marine américaine.
Envoyé pour "contribuer à notre positionnement régional de dissuasion et de défense", l'USS Gerald R. Ford "va se redéployer vers son port d'origine comme prévu pour préparer de futurs déploiements", a indiqué la Navy dans un communiqué.
"Le département de la Défense évalue constamment le positionnement des forces dans le monde et gardera d'importantes capacités à la fois en Méditerranée et à travers le Moyen-Orient", a-t-elle ajouté.
Le département de la Défense continuera de s'appuyer sur sa présence dans la région "pour dissuader tout acteur étatique ou non étatique d'aggraver cette crise au-delà de Gaza", a-t-elle dit.