Le suivi de la guerre à Gaza. [Keystone]
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Le chef du Hezbollah met en garde Israël contre une guerre au Liban

- Le chef du Hezbollah pro-iranien Hassan Nasrallah a prévenu mercredi que sa formation se battrait "sans limites" si Israël déclarait la guerre au Liban. Il réagissait à l'élimination du numéro deux du Hamas palestinien près de Beyrouth.

- Le ministre israélien de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a de nouveau préconisé un départ massif de Palestiniens de Gaza, rejetant les critiques américaines qualifiant de précédentes déclarations du même genre d'"irresponsables".

- Le numéro deux du Hamas palestinien Saleh al-Arouri a été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue de Beyrouth mardi soir, ont annoncé le mouvement palestinien et deux responsables libanais de la sécurité.

- Peu après la mort de son bras droit, le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé que son mouvement "ne sera jamais vaincu". Craignant des représailles, l'armée israélienne a indiqué de son côté qu'elle se tenait prête "à affronter n'importe quel scénario".

- Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22'185 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre. Il a également décompté 57'035 personnes blessées.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi des événements de jeudi

22h45

"Emigration" palestinienne de Gaza, condamnation de l'UE

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a dénoncé mercredi les commentaires de deux ministres israéliens qui ont appelé les Palestiniens à quitter Gaza. Il les a jugés "incendiaires et irresponsables".

"Des déplacements forcés sont strictement interdits et considérés comme une grave violation du droit international humanitaire et les mots ont un sens", a écrit Josep Borrell sur les réseaux sociaux.

Il a accusé le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir et son collègue des Finances Bezalel Smotrich d'avoir "insulté la population palestinienne de Gaza" et d'avoir "appelé à leur départ massif".

22h40

Washington condamne la requête contre Israël pour génocide devant la CIJ

La Maison Blanche a critiqué mercredi la requête selon elle "infondée" déposée devant la justice internationale par l'Afrique du Sud contre Israël, pour "génocide" dans la bande de Gaza.

"Cette requête est infondée, contre-productrice et fondée sur aucun fait", a estimé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.

03h00

Le Hamas dispose toujours d'"importantes capacités" à Gaza, selon la Maison Blanche

Le Hamas dispose toujours d'"importantes capacités" à Gaza, après presque trois mois d'opérations israéliennes contre le mouvement palestinien, a affirmé mercredi un porte-parole de la Maison Blanche.

John Kirby a estimé qu'Israël pouvait "absolument" réduire les capacités du Hamas à mener des attaques à l'intérieur de l'Etat hébreu, mais qu'il ne parviendrait pas à éliminer son "idéologie".

21h10

Cameron affirme qu'il "faut en faire plus" pour acheminer l'aide à Gaza

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a estimé mercredi qu'il fallait "en faire plus" pour acheminer l'aide à Gaza, appelant Israël à autoriser un nombre important de fournitures pour réduire le risque de famine.

"Le Royaume-Uni souhaite également la libération immédiate des otages et des progrès vers un cessez-le-feu durable", a ajouté le ministre, précisant qu'il avait discuté de ces questions avec le nouveau ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz.

21h05

Les Etats-Unis et des pays alliés exhortent les Houthis à cesser leurs "attaques illégales" de navires

Les Etats-Unis et onze pays alliés exhortent mercredi les Houthis du Yémen à cesser "immédiatement leurs attaques illégales" de navires en mer Rouge, faute de quoi ces rebelles, proches de l'Iran, en assumeront les "conséquences".

"Notre message doit être clair: nous demandons l'arrêt immédiat de ces attaques illégales et la libération des navires et des équipages détenus illégalement", affirme cette coalition de douze pays dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche.

"Les Houthis devront porter la responsabilité des conséquences s'ils continuent à menacer des vies, l'économie mondiale et la libre circulation du commerce dans les voies navigables essentielles de la région", ajoute le texte.

Les Etats-Unis, l'Australie, Bahrein, le Canada, la Belgique, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, le Danemark et les Pays-Bas en sont signataires.

02h00

Organigramme du Hamas: cinq de ses chefs sont toujours dans le viseur d’Israël

Au sein de l’organigramme du Hamas, cinq chefs sont toujours dans le viseur d’Israël. Jusqu’à hier soir, avant que Saleh Al Arouri ne soit éliminé, ils étaient six à être ciblés par Tel Aviv. Aujourd’hui, une unité spéciale poursuit toujours cinq autres représentants du Hamas.

Saleh Al Arouri était le fondateur de l'aile militaire palestinienne, il se trouvait en exil à Beyrouth, au Liban, bastion du Hezbollah, un allié historique.

Parmi ceux qui sont toujours ciblés par Tel Aviv, on compte Ismaël Haniyeh, chef politique du Hamas depuis mai 2017, qui réside au Qatar. C’est aussi le négociateur en chef de la trêve du 24 novembre au 1er décembre dernier dans la bande de Gaza. On y trouve également Khaled Mechaal, l’un des membres fondateurs du Hamas, également basé au Qatar. C'est le responsable des activités du mouvement à l’étranger.

Sont encore ciblés trois autres chefs des opérations dans la bande de Gaza, Yahya Sinouar, Mohammed Deïf et Marwan Issa.

>> Voir les explications 19h30  :

Après l'élimination du numéro deux du Hamas, cinq autres chefs du mouvement terroriste palestinien sont encore dans le viseur d’Israël
Après l'élimination du numéro deux du Hamas, cinq autres chefs du mouvement terroriste palestinien sont encore dans le viseur d’Israël / 19h30 / 1 min. / le 3 janvier 2024

20h15

Audiences de la CIJ la semaine prochaine après une requête de Pretoria

La plus haute juridiction de l'ONU entendra la semaine prochaine les arguments de l'Afrique du Sud et d'Israël, après le dépôt par Pretoria d'une requête contre Israël pour "génocide" dans la bande de Gaza.

La Cour internationale de justice (CIJ) "tiendra des audiences publiques au Palais de la Paix à La Haye dans le cadre de la procédure engagée par l'Afrique du Sud contre Israël", le jeudi 11 et le vendredi 12 janvier, a indiqué la Cour dans un communiqué.

L'Afrique du Sud souhaite que la CIJ ordonne d'urgence la suspension des opérations militaires à Gaza, estimant qu'Israël "s'est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza", selon la juridiction.

L'Afrique du Sud a précisé dans sa requête s'être tournée vers la Cour pour "assurer la protection urgente et la plus complète possible des Palestiniens".

"Israël rejette avec dégoût la diffamation (...) propagée par l'Afrique du Sud et son recours à la Cour internationale de justice", a réagi sur X le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Haiat.

01h00

Hassan Nasrallah: "Si l'ennemi pense lancer une guerre contre le Liban, nous combattrons sans limites"

Le chef du Hezbollah pro-iranien Hassan Nasrallah a prévenu que sa formation se battrait "sans limites" si Israël déclarait la guerre au Liban. Il réagissait à l'élimination du numéro deux du Hamas palestinien près de Beyrouth dont il a rendu l'Etat hébreu responsable.

"Pour le moment, nous combattons sur le front de façon calculée (...) mais si l'ennemi pense lancer une guerre contre le Liban, nous combattrons sans limites, sans restrictions, sans frontières (...)", a-t-il assuré dans un discours retransmis en direct à la télévision. "Nous ne craignons pas la guerre", a-t-il martelé.

Son discours est intervenu au lendemain de la mort du numéro deux du Hamas et de six autres responsables et cadres de la formation palestinienne dans une frappe attribuée à Israël qui les a ciblés dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah.

Dénonçant une "attaque israélienne flagrante" contre la banlieue sud de Beyrouth, Hassan Nasrallah a affirmé que l'Etat hébreu avait "tenté de donner une image de victoire en assassinant Saleh al-Arouri", numéro deux de la branche politique du Hamas.

Hassan Nasrallah a affirmé que cet assassinat était "un crime dangereux" et assuré qu'il "ne resterait pas impuni", reprenant les termes d'un communiqué du Hezbollah publié après l'attaque mardi soir. L'armée israélienne n'a pas revendiqué la frappe mais a affirmé mercredi se préparer à "tout scénario".

Le secrétaire général du Hezbollah Hasan Nasrallah, lors d'un discours télévisé le 3 janvier 2024. [Keystone - Abbas Salman]
Le secrétaire général du Hezbollah Hasan Nasrallah, lors d'un discours télévisé le 3 janvier 2024. [Keystone - Abbas Salman]

17h30

Le numéro 2 du Hamas tué par un avion de chasse israélien

Un haut responsable de sécurité libanais a déclaré mercredi que le numéro deux du Hamas palestinien avait été ciblé par des "missiles guidés" tirés depuis un avion de chasse israélien sur la banlieue sud de Beyrouth.

Le responsable de sécurité, informé des enquêtes préliminaires et qui a requis l'anonymat, a expliqué que le numéro deux du Hamas avait été tué "non pas par un drone, mais par des missiles guidés tirés depuis un avion de chasse israélien".

Il évoque le caractère hautement "précis" de la frappe d'une part, et le poids conséquent des missiles, qui pesaient environ "100 kilogrammes" chacun.

Pas de confirmation israélienne

L'armée israélienne n'a pas revendiqué la frappe mais a affirmé mercredi se préparer à "tout scénario".

Parmi les six missiles tirés, quatre ont explosé, selon le responsable dont deux ayant détruit deux étages avant de toucher directement la salle de réunion des responsables du Hamas.

L'armée libanaise a constaté que les restes de missiles correspondaient à ceux qu'Israël avait tirés sur le sud du Liban, a-t-il ajouté.

15h30

La Finul craint une escalade potentiellement "dévastatrice"

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) s'est déclarée mercredi préoccupée par les "conséquences dévastatrices" que pourrait avoir une escalade entre Israël et le mouvement islamiste libanais Hezbollah, au lendemain de l'assassinat dans son fief de la banlieue sud de Beyrouth du numéro deux du Hamas palestinien.

La mort de Saleh al-Arouri, tué par trois frappes de drones attribuées à Israël sur la banlieue de Beyrouth mardi soir, fait craindre une extension du conflit entre le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien, et Israël à la frontière israélo-libanaise où la force onusienne est déployée.

Les abords de Beyrouth visés pour la première fois

C'est la première fois depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre que les abords de la capitale libanaise sont visés.

La Force intérimaire des Nations unies au Liban craint une escalade potentiellement "dévastatrice". [Keystone - epa/stringer]
La Force intérimaire des Nations unies au Liban craint une escalade potentiellement "dévastatrice". [Keystone - epa/stringer]

"Nous sommes profondément préoccupés par toute éventuelle escalade qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices pour les populations des deux côtés de la Ligne bleue", a déclaré la porte-parole adjointe de la Finul, Kandice Ardiel, dans un communiqué.

"Nous continuons d'implorer toutes les parties de cesser leurs tirs et tous les interlocuteurs influents d'appeler à la retenue", a-t-elle ajouté.

15h20

Qui était Saleh al-Arouri, haut responsable du Hamas tué au Liban

Saleh al-Arouri, un haut dirigeant du Hamas tué au Liban dans une attaque de drone attribuée à Israël, a joué un rôle clé dans le développement des capacités militaires du mouvement islamiste palestinien et de ses liens avec des alliés régionaux.

Arouri, 57 ans, était l'un des fondateurs des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, au début des années 1990.

Plus récemment, il était le "canal ou lien" entre le Hamas, l'Iran et le Hezbollah libanais, a indiqué une source du Hamas à l'AFP. Il se rendait en Iran régulièrement.

Dirigeant du Hamas en Cisjordanie

Arouri était également considéré comme le dirigeant du Hamas en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël.

Ses connaissances et son expertise ont contribué au développement des capacités militaires du mouvement ces dernières années, a ajouté la source.

Considéré comme le numéro deux du Hamas au moment de sa mort, il était accusé par Israël d'avoir joué un rôle dans de nombreuses attaques, dont celle sans précédent menée le 7 octobre sur le sol israélien par le Hamas, qui a déclenché une guerre dévastatrice en cours depuis bientôt trois mois dans la bande de Gaza.

15h15

Selon Josep Borrell, la solution doit être "imposée de l'extérieur"

Une éventuelle résolution du conflit entre Israël et les Palestiniens devra être "imposée de l'extérieur" par la communauté internationale car "les deux parties ne seront jamais capables de parvenir à un accord", a déclaré mercredi le patron de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dans d'un discours prononcé lors d'une conférence diplomatique à Lisbonne

"La paix ne sera obtenue de façon durable que si la communauté internationale s'implique intensément pour y parvenir et impose une solution", a-t-il souligné en évoquant un effort auquel devraient participer "les Etats-Unis, les Européens et les Arabes".

Selon Josep Borrell, la solution doit être "imposée de l'extérieur". [Keystone - Tiago Petinga]
Selon Josep Borrell, la solution doit être "imposée de l'extérieur". [Keystone - Tiago Petinga]

Au lendemain d'une frappe près de Beyrouth fatale à un haut dirigeant du mouvement islamiste palestinien Hamas venue raviver les craintes d'une extension du conflit, Josep Borrell, qui prévoyait de se rendre au Liban jeudi, a par ailleurs indiqué que ce déplacement risquait de devoir être annulé.

"Ce qui s'est passé hier avec la mort de dirigeants du Hamas est un facteur supplémentaire qui peut provoquer une escalade du conflit", a-t-il déclaré.

13h00

Le Liban dans l'attente du discours du chef du Hezbollah

Le Liban est dans l'attente au lendemain de la frappe attribuée à Israël ayant tué le numéro deux du Hamas, dans le sud de Beyrouth. Alors que le chef du Hezbollah doit prendre la parole mercredi soir, beaucoup craignent une escalade majeure.

Le Hezbollah avait en effet prévenu que toute attaque au Liban contre un membre de la coalition qu’il forme avec le Hamas et l’Iran serait punie. Par le passé, le Hezbollah a rarement réagi à chaud, mais un seuil pourrait aujourd'hui avoir été franchi.

>> Ecouter les explications de Laure Stephan, correspondante à Beyrouth, dans le 12h30 :

L'attaque à Beyrouth a fait au moins 6 morts. [Keystone - EPA/Stringer]Keystone - EPA/Stringer
Quel scénario après la frappe attribuée à Israël dans le sud de Beyrouth? / Le 12h30 / 2 min. / le 3 janvier 2024

S'il s'agit du premier gros succès stratégique de l'armée israélienne, elle aussi reste sur le qui-vive en attendant les déclarations du chef du Hezbollah.

>> Ecouter les explications de Stéphane Amar, correspondant à Jérusalem, dans le 12h45 :

Mort d'un leader du Hamas: Stéphane Amar, correspondant à Jérusalem, analyse le succès militaire d'Israël et le risque de représailles du Hezbollah libanais
Mort d'un leader du Hamas: Stéphane Amar, correspondant à Jérusalem, analyse le succès militaire d'Israël et le risque de représailles du Hezbollah libanais / 12h45 / 1 min. / le 3 janvier 2024

12h30

Au zoo de Rafah, les animaux luttent pour survivre

Lions, singes et perroquets affaiblis: au zoo de Rafah, certains animaux ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Le peu de nourriture disponible va en priorité aux nombreux déplacés qui se sont réfugiés dans le complexe privé, au sud de la bande de Gaza.

Le propriétaire de l’établissement a donc dû se résoudre à offrir à ses lions et lionnes seulement une ration hebdomadaire de "pain sec" trempé dans de l’eau. Rien en comparaison de l'habituel repas de viande quotidien.

Plusieurs animaux sont morts, déplore-t-il. "La lionne a mis bas, mais nous n'avons pas pu lui fournir de nourriture, alors les petits sont morts ", raconte Ahmed Joumaa.

Le zoo compte désormais sur l’aide d’une organisation internationale. Elle devrait arriver "le 15 du mois, Inch'Allah", conclut le jeune homme.

>> La situation au zoo de Rafah :

Au zoo de Rafah, les animaux meurent de faim
Au zoo de Rafah, les animaux meurent de faim / L'actu en vidéo / 1 min. / le 3 janvier 2024

11h40

Le Hamas annonce un nouveau bilan de 22'313 morts

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22'313 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi ces morts figurent 128 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère, qui a aussi fait état de 57'296 personnes blessées depuis le 7 octobre.

11h30

La mort du n°2 du Hamas "offre un répit à Benjamin Netanyahu"

Le numéro deux du Hamas palestinien Saleh al-Arouri a été tué dans une frappe imputée à Israël dans la banlieue de Beyrouth mardi soir.

Cette attaque fait craindre une extension du conflit à toute la région. Selon Hasni Abidi, le directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM), la suite des événements dépendra notamment des réactions du Hezbollah et de la Cisjordanie.

Selon le politologue, la mort du numéro deux du Hamas offre aussi un répit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui n'avait jusque-là pas réussi "à donner des résultats tangibles".

>> Ecouter l'interview d'Hasni Abidi dans La Matinale :

Le numéro 2 du Hamas a été tué à Beyrouth: interview de Hasni Abidi
Le numéro 2 du Hamas a été tué à Beyrouth: interview de Hasni Abidi / La Matinale / 6 min. / le 3 janvier 2024

11h20

Plusieurs centaines de Gazaouis sont bloqués en Egypte

Coincés en Egypte par la guerre et séparés de leur famille, plusieurs centaines de Gazaouis attendent l’ouverture de la frontière avec l’enclave dans l’angoisse de perdre leurs proches.

"Dès le premier jour de la guerre, nous nous sommes mis en route afin de retrouver notre famille. Mais sur le chemin, le point de passage de Rafah a été bombardé", explique l'un d'eux. Il se trouvait au Caire le 7 octobre, lorsque la guerre a éclaté.

Depuis ce jour, la frontière est restée fermée, ne laissant passer que les blessés. "J'ai beaucoup essayé de faire venir ma famille, de les sortir de Gaza, mais c'est impossible. J'ai peur de les perdre à tout moment", poursuit le Gazaoui.

>> Ecouter le reportage de Martin Dumas Primbault, correspondant en Egypte, dans La Matinale :

Plusieurs centaines de Gazaouis sont bloqués en Egypte, de l'autre côté de la frontière. [Reuters - Stringer]Reuters - Stringer
Reportage sur les Gazaouis bloqués en Egypte / La Matinale / 1 min. / le 3 janvier 2024

09h15

Un ministre israélien préconise un départ massif de Palestiniens de Gaza

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a de nouveau préconisé un départ massif de Palestiniens de Gaza, rejetant les critiques américaines qualifiant ses précédentes déclarations évoquant ce scénario d'"irresponsable".

"Les Etats-Unis sont nos bons amis, mais avant tout, nous ferons ce qui est bon pour l'Etat d'Israël: encourager l'émigration de centaines de milliers de personnes de Gaza permettra aux résidents (israéliens) de rentrer chez eux (en lisière de Gaza) et de vivre en sécurité tout en protégeant nos soldats", a écrit Itamar Ben Gvir sur le réseau social X en réponse aux critiques américaines.

02h30

Israël se prépare à "tout scénario" après l'attaque fatale au numéro deux du Hamas

L'armée israélienne se prépare mercredi à "tout scénario" au lendemain d'une frappe dans la banlieue de Beyrouth fatale au numéro deux du mouvement islamiste palestinien Hamas et ravivant les craintes d'une extension du conflit actuel dans la bande de Gaza.

"Les forces israéliennes sont dans un état de préparation très élevé dans toutes les arènes, en défense et en attaque. Nous sommes hautement préparés pour tout scénario. La chose la plus importante à dire ce soir est que nous sommes concentrés et restons concentrés sur la lutte contre le Hamas", a déclaré tard mardi, le porte-parole de l'armée Daniel Hagari.

Plus tôt, le Liban était secoué d'une vive onde de choc avec une frappe attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien, qui a tué Saleh al-Arouri, numéro deux de la branche politique du Hamas, ainsi qu'au moins six autres de ses cadres.

23h45

Selon Emmanuel Macron, les déclarations relatives au déplacement forcé des Gazaouis n'étaient pas acceptables

Emmanuel Macron s'est entretenu mardi par téléphone avec le ministre israélien Benny Gantz auquel il a fait part de "sa plus vive préoccupation" face au très lourd bilan civil et à la situation d'"urgence humanitaire absolue" dans la bande de Gaza, a fait savoir l'Elysée.

Il a aussi déclaré que les commentaires sur un déplacement forcé des Gazaouis n'étaient "pas acceptables", a indiqué la présidence française, ajoutant qu'Emmanuel Macron a souligné qu'il était essentiel d'éviter toute attitude escalatoire, notamment au Liban.

23h10

Le chef de l'OMS déplore des frappes "inadmissibles"

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a "déploré" mardi soir les frappes "inadmissibles" que le Croissant-Rouge palestinien dit avoir subi sur ses locaux à Khan Younes, dans la bande de Gaza.

"Je déplore les frappes d'aujourd'hui sur l'hôpital Al-Amal" du Croissant-Rouge, a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X, ajoutant: "les bombardements d'aujourd'hui sont inadmissibles. Le système de santé de Gaza est déjà à genoux, et les personnels de santé comme les humanitaires sont continuellement bloqués dans leurs efforts pour sauver des vies, à cause des hostilités".

00h00

Le suivi des événements de dimanche