Le suivi de la guerre à Gaza. [Keystone]
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La bande de Gaza est "tout simplement devenue inhabitable", alerte l'ONU

- La bande de Gaza est "tout simplement devenue inhabitable", s'est alarmé vendredi le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies Martin Griffiths, à propos du territoire palestinien.

- Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a décrit jeudi soir sa vision de "l'après-guerre" à Gaza, soit après qu'Israël ait atteint son objectif d'"éradiquer le Hamas". Il a exclu la perspective d'une recolonisation civile, mais laisse la porte ouverte à une occupation militaire.

- La France et la Jordanie ont largué sept tonnes d'aide humanitaire et sanitaire sur la bande de Gaza, où les quelque 2,4 millions d'habitants manquent de tout après bientôt trois mois de conflit, a annoncé vendredi Emmanuel Macron.

- Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé vendredi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22'600 morts depuis le 7 octobre, soit plus de 1% des quelque 2,2 millions d'habitantes et habitants qui la peuplaient avant le début des combats. Il a également décompté plus de 57'910 personnes blessées.

Suivi assuré par RTSinfo

VENDREDI 5 JANVIER

Le plan d'après-guerre à Gaza envisage de céder le territoire à une entité palestinienne

Le ministre de la défense israélien Yoav Gallant envisage de céder le contrôle de Gaza à une entité palestinienne qui ne soit ni l'Autorité palestinienne et encore moins le Hamas, que Tsahal veut éradiquer.

Si ce plan est adoubé par Benyamin Netanyahou, il ne sera déclenché qu'à deux conditions: le démantèlement total du Hamas et le retour des otages israéliens.

A ce stade et contrairement au souhait des Etats-Unis, principal allié d'Israël, l'autorité palestinienne de Mahmoud Abbas ne s'est vu confier aucune responsabilité.

>> Les explications du 19h30 :

Le premier plan d’après-guerre du ministre israélien de la Défense exclut toute administration civile de l’État hébreu à Gaza
Le premier plan d’après-guerre du ministre israélien de la Défense exclut toute administration civile de l’État hébreu à Gaza / 19h30 / 1 min. / le 5 janvier 2024

21h05

Gaza est "devenue inhabitable", selon le coordinateur humanitaire de l'ONU

La bande de Gaza est "tout simplement devenue inhabitable", s'est alarmé vendredi le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies à propos du territoire palestinien, dévasté par les bombardements israéliens meurtriers déclenchés par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre.

Pour Martin Griffiths, "il est temps que les parties remplissent toutes leurs obligations en vertu du droit international - y compris de protéger les civils et de subvenir à leurs besoins de base - et de libérer immédiatement tous les otages".

"Nous continuons de demander une fin immédiate au conflit, non pas seulement pour la population de Gaza et ses voisins menacés, mais pour les générations à venir qui n'oublieront jamais les 90 jours d'enfer et d'attaques sur les principes les plus fondamentaux de l'humanité", a-t-il lancé.

19h00

La France et la Jordanie larguent sept tonnes d'aide sur Gaza

La France et la Jordanie ont largué sept tonnes d'aide humanitaire et sanitaire sur la bande de Gaza, où les quelque 2,4 millions d'habitants manquent de tout après bientôt trois mois de conflit, a annoncé vendredi Emmanuel Macron.

"La situation humanitaire reste critique à Gaza. Dans un contexte difficile, la France et la Jordanie ont livré par les airs de l'aide à la population et à ceux qui lui portent secours", a fait savoir le président français sur X.

D'après l'Elysée, l'opération de largage a été conduite dans la nuit de jeudi à vendredi par deux C-130, des avions de transport militaire, l'un français et l'autre jordanien, "avec des équipes mixtes à la fois jordaniennes et françaises dans les deux aéronefs".

La France et la Jordanie ont largué sept tonnes d'aide humanitaire sur Gaza. [Keystone - Haitham Imad]
La France et la Jordanie ont largué sept tonnes d'aide humanitaire sur Gaza. [Keystone - Haitham Imad]

16h00

Le Hezbollah annonce une riposte "inéluctable" à l'assassinat du numéro deux du Hamas

Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé vendredi qu'une riposte à la frappe israélienne sur son fief de la banlieue sud de Beyrouth qui a tué le numéro deux du Hamas palestinien était "inéluctable" sur "le champ de bataille".

Saleh al-Arouri et six autres responsables et cadres du Hamas ont été tués mardi soir dans une frappe attribuée à Israël contre un bureau du mouvement islamiste palestinien, allié du Hezbollah.

Dans un premier discours au lendemain de la frappe, Hassan Nasrallah avait assuré que l'assassinat "ne resterait pas impuni", sans autre précision.

La frappe de mardi est la première depuis le 7 octobre aux abords de la capitale libanaise.

15h00

Le "plan d'après-guerre" de Yoav Gallant ne fait pas l'unanimité

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a décrit jeudi soir sa vision de "l'après-guerre" à Gaza, soit après qu'Israël ait atteint son objectif d'"éradiquer le Hamas". Il a exclu la perspective d'une recolonisation civile, mais laisse la porte ouverte à une occupation militaire.

Son plan s'articule autour de plusieurs points. L'armée israélienne pourra intervenir à tout moment "en cas de menace éventuelle". Il implique aussi la création d'un "comité multinational" qui réunirait les Etats-Unis, l'Union européenne et des pays arabes et qui serait responsable de la gestion des affaires civiles et de la "réhabilitation économique" de la bande de Gaza. L'Egypte y jouerait un rôle majeur.

Le 4e point de ce plan s'articule autour d'une entité qui contrôlerait le territoire. Yoav Gallant propose de s'appuyer sur les mécanismes administratifs palestiniens déjà en place, à condition qu'il n'y ait "aucune hostilité contre l'Etat d'Israël".

Au sein du cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu, certains n'ont pas tardé à réagir, fustigeant l'absence d'une présence civile à Gaza. Le ministre des Finances notamment, Bezalel Smotrich, a répété qu'une solution pour Gaza impliquait "d'encourager une émigration des Palestiniens et [...] une reprise de la colonisation".

>> Les explications du 12h30 :

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, le 28 octobre 2023. [Keystone - Abir Sultan/AP]Keystone - Abir Sultan/AP
Le ministre israélien de la Défense dévoile son "plan" d’après-guerre à Gaza / Le 12h30 / 2 min. / le 5 janvier 2024

>> Voir aussi le traitement du 12h45 :

Le ministre israélien de la Défense a dévoilé son plan d'après guerre pour Gaza.
Le ministre israélien de la Défense a dévoilé son plan d'après guerre pour Gaza. / 12h45 / 1 min. / le 5 janvier 2024

14h45

Face à la menace des Houthis, Maersk va à nouveau éviter la mer Rouge.

Le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé vendredi détourner sa flotte par le sud de l'Afrique pour éviter la mer Rouge, où il a suspendu tout passage suite aux attaques des rebelles Houthis qui troublent le commerce international.

"Tous les navires Maersk devant transiter par la mer Rouge et le golfe d'Aden seront détournés vers le sud, autour du cap de Bonne-Espérance, dans un avenir proche", a indiqué le transporteur dans un communiqué.

"Les renseignements disponibles confirment que le risque pour la sécurité (en mer Rouge, ndlr) reste à un niveau considérablement élevé", a-t-il précisé, déplorant une situation "volatile".

14h30

Nouveau bilan officiel à Gaza, plus de 1% de la population a été décimée

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé vendredi que l'assaut israélien sur la bande de Gaza avait fait 22'600 morts depuis le 7 octobre.

Parmi ces morts figurent 162 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère, qui a aussi fait état de 57'910 personnes blessées depuis le 7 octobre.

La population de la bande de Gaza étant estimée à quelque 2,2 millions d'habitants, une personne sur cent est désormais morte suite aux opérations militaires de l'armée israélienne, qui combat le Hamas.

11h30

Des dizaines de milliers de déplacés au sud du Liban

Plus de 76'000 personnes ont été déplacées au Liban, près de trois mois après le début des violences à la frontière avec Israël, selon de nouveaux chiffres publiés par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence spécialisée des Nations unies.

Les échanges de tirs se poursuivaient vendredi entre le Hezbollah libanais, allié du Hamas, et l'armée israélienne dans la zone frontalière du sud du Liban.

L'OIM indique que près de 81% des déplacés sont actuellement logés chez des proches. Seuls 2% sont hebergés dans 14 abris collectifs répartis dans le sud du pays, principalement dans la ville côtière de Tyr (sud) et dans la région de Hasbaya (sud-est).

Le reste des déplacés ont loué des appartements ou se sont installés dans leur résidence secondaire, dans des régions plus éloignées de la frontière.

Les violences transfrontalières ont fait 175 morts au Liban, parmi lesquels 129 combattants du Hezbollah mais aussi plus de 20 civils incluant trois journalistes, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, neuf soldats et cinq civils ont été tués, selon les autorités.

11h00

Témoignage d'une Palestinienne déplacée de force

Depuis plusieurs jours, le déplacement de la population de la bande de Gaza hors de l'enclave palestinienne est évoqué par plusieurs responsables israéliens, notamment par deux ministres d'extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir. Une option condamnée par Washington.

Parmi les personnes directement concernées par ces déclarations, Asma, une Palestinienne francophone, a déjà dû quitter sa maison de Khan Younes avec ses parents âgés, après s'être pourtant promis qu'elle ne partirait jamais. Contrainte au départ, elle a désormais trouvé refuge dans la maison de sa sœur à Rafah. Et aujourd'hui, elle n'accepterait de quitter la bande de Gaza qu'à condition d'avoir réellement droit à "une autre vie".

>> Le témoignage d'Asma :

L'ouverture du point de passage de Kerem Shalom vise à désengorger le terminal de Rafah. [Keystone]Keystone
Guerre Israël-Hamas: témoignage d'une Gazaouie déplacée à Rafah / Le Journal horaire / 2 min. / le 5 janvier 2024

09h00

À Beyrouth, l'enterrement du N°2 du Hamas a attiré une foule de sympathisants

L'enterrement du numéro 2 du Hamas, tué mardi dans une frappe israélienne à Beyrouth, a eu lieu jeudi au cœur de la capitale libanaise en présence de milliers de personnes réunies pour ces funérailles.

Ces sympathisants et sympathisantes du Hamas et de la cause palestinienne affichaient leur admiration pour le dirigeant assassiné, et leur combativité face à Israël. "Ici, nous sommes tous des résistants, prêts à mourir comme eux. Pour la Palestine, je me sacrifierai avec mes enfants", témoigne une femme dans la foule.

"Notre ennemi est brutal et nous pourchasse par tous les moyens, en Palestine comme  à l’étranger", abonde Ziad Hassan, proche collaborateur de Saleh el Arouri. "Tous ceux qui s'engagent pour libérer notre patrie savent qu'ils courent le risque de mourir pour la cause."

>> Le reportage de Noé Pignède, correspondant RTS :

Plus d'un millier de personnes ont participé jeudi à Beyrouth aux funérailles du numéro deux du Hamas et de deux de ses compagnons. [Keystone - Hussein Malla]Keystone - Hussein Malla
Reportage à Beyrouth à l'enterrement du N°2 du Hamas / La Matinale / 1 min. / le 5 janvier 2024

VENDREDI 5 JANVIER

Le ministre israélien de la Défense dévoile son "plan" d'après-guerre à Gaza

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a présenté jeudi soir son premier "plan de l'après-guerre" dans la bande de Gaza selon lequel il n'y aurait "ni Hamas" ni "administration civile israélienne" en place dans le territoire palestinien au terme des combats.

Yoav Gallant a dévoilé les grandes lignes de ce projet à la presse avant de le soumettre au cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu, divisé ces dernières semaines sur la marche à suivre dans la guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.

>> Écouter les explications de Charlotte Deroin, correspondante à Jérusalem :

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, le 28 octobre 2023. [Keystone - Abir Sultan/AP]Keystone - Abir Sultan/AP
Quel futur pour Gaza après la guerre ? Explications de Charlotte Derouin à Jérusalem / La Matinale / 1 min. / le 5 janvier 2024

Selon le plan, les opérations dans la bande de Gaza "vont se poursuivre" jusqu'au "retour des otages", au "démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas" et "l'élimination des menaces militaires dans la bande de Gaza, a soutenu Yoav Gallant.

Après quoi s'amorcera une autre phase, celle du "jour d'après" la guerre selon laquelle "le Hamas ne contrôlera pas Gaza", d'après ce plan qui n'a pas été, à ce stade, adopté par le gouvernement.

20h35

Trois Israéliens portés disparus depuis le 7 octobre sont retenus en otage à Gaza

Trois Israéliens portés disparus depuis l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre sont retenus en otage dans la bande de Gaza, a annoncé l'armée israélienne, qui a précisé que leurs familles ont été informées.

Cette annonce porte à 132 le nombre de personnes toujours retenues en otage à Gaza depuis le 7 octobre, selon des chiffres des autorités israéliennes.

L'attaque du Hamas dans le sud d'Israël a fait au total environ 1140 morts en Israël, majoritairement des civils, et quelque 250 personnes avaient été enlevées et emmenées à Gaza, dont une centaine ont été libérées lors d'une trêve fin novembre.

20h00

Des bombardements à Gaza font des dizaines de morts

D'intenses frappes et tirs d'artillerie israéliens ont encore touché ces dernières heures Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza devenue l'épicentre des opérations.

Le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande Gaza, a fait état de dizaines de morts et de plus de 100 blessés dans les frappes israéliennes de la nuit.

L'armée israélienne dit avoir visé notamment des "terroristes qui voulaient placer un engin explosif près de soldats" et un dépôt d'armes du Hamas à Khan Younès.

Elle a également annoncé avoir tué, dans le nord de la bande de Gaza, Mamdouh Lolo, un cadre du Djihad islamique, autre groupe armé palestinien impliqué dans les combats.

18h30

Le déplacement des Palestiniens est "l'aboutissement d'un processus"

Transférer les Palestiniens hors de Gaza, l'idée séduit une partie de la droite israélienne. Mais elle risque bien de se heurter au refus d'une partie de la communauté internationale. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit "très inquiet" après ces commentaires.

Selon des médias israéliens, de premiers contacts ont été pris avec des pays, susceptibles d'accueillir les Palestiniens, a laissé entendre le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'une réunion interne du Likoud sans toutefois nommer les pays.

>> Les explications de Forum :

L’ONU s’inquiète de l’appel de deux ministres israéliens à relocaliser les Gazaouis
L’ONU s’inquiète de l’appel de deux ministres israéliens à relocaliser les Gazaouis / Forum / 3 min. / le 4 janvier 2024

Les déplacements forcés interdits par le droit international

Etienne Piguet, géographe et spécialiste des migrations, a rappelé dans Forum que le droit international ne permet pas des déplacements forcés de population. Il déplore "une forme de déplacement forcé qui rappelle des heures très tragiques de l'histoire".

Pour Riccardo Bocco, professeur émérite au Département d'anthropologie et de sociologie de l'IHEID à Genève et spécialiste du Proche-Orient, ce déplacement forcé est "l'aboutissement d'un processus". Il estime que "l'armée israélienne a mis en place une stratégie pour rendre les conditions de vie impossibles et forcer la population à quitter le territoire".

>> Ecouter l’intégralité de l'interview dans l'émission de Forum :

Appel à relocaliser les Gazaouis: interview de Riccardo Bocco et d’Étienne Piguet
Appel à relocaliser les Gazaouis: interview de Riccardo Bocco et d’Étienne Piguet / Forum / 8 min. / le 4 janvier 2024

16h30

Plus d'un millier de personnes à Beyrouth pour les funérailles du numéro deux du Hamas

Plus d'un millier de personnes ont participé à Beyrouth aux funérailles du numéro deux du Hamas et de deux de ses compagnons, tués dans une frappe attribuée à Israël. Le mouvement islamiste palestinien a appelé à la riposte.

Saleh al-Arouri et six autres responsables et cadres de ce mouvement ont été tués mardi dans cette frappe contre un bureau du Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement islamiste libanais Hezbollah.

Les cercueils de Saleh al-Arouri, Azzam al-Aqraa, un chef de la branche militaire du Hamas, les brigades Ezzedine al-Qassam, et Mohammad al-Raïs, un cadre du mouvement, étaient enveloppés dans des drapeaux palestiniens et du Hamas. Une mitraillette était posée sur chacun d'eux lors de la prière, dans une mosquée d'un quartier populaire de Beyrouth.

Au milieu de tirs nourris, le cortège funèbre s'est ensuite dirigé vers le camp de réfugiés palestinien de Chatila où les trois hommes ont été inhumés.

>> Écouter le reportage de La Matinale de vendredi :

Plus d'un millier de personnes ont participé jeudi à Beyrouth aux funérailles du numéro deux du Hamas et de deux de ses compagnons. [Keystone - Hussein Malla]Keystone - Hussein Malla
Reportage à Beyrouth à l'enterrement du N°2 du Hamas / La Matinale / 1 min. / le 5 janvier 2024

16h15

Le Hamas annonce un nouveau bilan de 22'438 morts

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22'438 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi ces morts figurent 125 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère, qui a aussi fait état de 57'614 personnes blessées depuis le 7 octobre.

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