Banniere gaza 18janvier [Keystone]
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Benjamin Netanyahu en colère contre les appels de la Cour internationale de justice

- La plus haute juridiction de l'ONU, la Cour internationale de justice (CIJ) a appelé vendredi Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" à Gaza, une accusation "scandaleuse" pour Israël, en guerre avec le mouvement islamiste du Hamas dans ce territoire palestinien. La CIJ n'a cependant pas appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

- "Un cessez-le-feu aurait dû avoir lieu depuis longtemps" dans la bande de Gaza. Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé Tedros Adhanom Ghebreyesus a réitéré jeudi à Genève son appel à mettre un terme aux violences.

- De son côté, Israël a accusé l'OMS de "collusion" avec le Hamas, affirmant qu'elle avait ignoré des preuves montrant que le mouvement islamiste palestinien avait utilisé les hôpitaux à Gaza "à des fins terroristes".

- L'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé s'être séparée de "plusieurs" de ses employés, accusés par les autorités israéliennes d'être impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël.

- Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un bilan de 26'083 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien, le 7 octobre. Il fait également état de plus de 64'400 blessés et de nombreuses personnes ensevelies sous les décombres.

Suivi assuré par RTSinfo

00h30

Réunion mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU sur la décision de la CIJ

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira mercredi pour se pencher sur la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) qui a appelé vendredi Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" à Gaza, a annoncé la présidence française du Conseil.

La réunion a été demandée par l'Algérie "en vue de donner un effet exécutoire au prononcé de la Cour internationale de justice sur les mesures provisoires qui s'imposent à l'occupation israélienne", avait indiqué plus tôt dans la journée le ministère algérien des Affaires étrangères.

La plus haute juridiction de l'ONU, saisie par l'Afrique du Sud qui estime qu'Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide, a également demandé à Israël de prendre "des mesures immédiates" pour permettre la fourniture de l'aide "dont les Palestiniens ont un besoin urgent". Elle n'a cependant pas appelé à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

>> Lire en détail : La CIJ ordonne à Israël de "prévenir et punir" l'incitation au "génocide"

Malgré tout, cette décision "envoie le message clair que dans le but d'atteindre tous les objectifs qu'elle fixe, il y a besoin d'un cessez-le-feu", a commenté l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour, qui a laissé entendre que le groupe arabe, représenté par l'Algérie au Conseil, allait pousser pour un texte demandant un tel cessez-le-feu.

01h00

Pour MSF, "il n'y a virtuellement plus de système de santé à Gaza"

"Il n'y a virtuellement plus de système de santé à Gaza", a dénoncé Médecins sans frontières, après que la plupart des services de l'hôpital Nasser, où l'ONG travaillait encore, sont "désormais hors d'état de fonctionner" du fait du conflit entre Israël et le Hamas.

"La capacité chirurgicale de l'hôpital Nasser", la plus grande structure de santé" de Khan Younès, dans le sud de la bande Gaza, est à présent "quasiment inexistante", et les "quelques membres du personnel médical qui sont restés à l'hôpital doivent composer avec des stocks de matériel médical très faibles", a déploré MSF dans un communiqué.

"Coupure d'électricité"

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état d'une "coupure complète de l'électricité" dans ce centre hospitalier, qui a conduit "tous les équipements médicaux à arrêter de fonctionner, dont les machines respiratoires".

Si la plupart du personnel de l'hôpital et des milliers de personnes qui s'y étaient réfugiées ont fui ces derniers jours, entre 300 et 500 patients gravement blessés, qui n'ont pu être évacués "en raison du danger et faute d'ambulances", se trouvent toujours dans la structure, a indiqué Médecins sans frontières.

Huit hôpitaux sur 36 encore "partiellement" fonctionnels

"Avec la mise hors d'état de fonctionner de l'hôpital Nasser et de l'hôpital Européen, il n'y a virtuellement plus de système de santé à Gaza", a déclaré dans ce communiqué Guillemette Thomas, coordinatrice médicale pour MSF, pour qui "l'intégralité du système de santé est désormais hors service" dans l'enclave.

Seuls 8 hôpitaux sur les 36 ouverts avant la guerre fonctionnent encore "partiellement" à Gaza, selon Médecins sans frontières. Dans le Sud, où l'offensive israélienne se déroule actuellement, notamment à Khan Younès, "ils sont tous saturés ou inaccessibles", précise l'ONG.

Témoignage sur la situation des hôpitaux à Gaza
Témoignage sur la situation des hôpitaux à Gaza / L'actu en vidéo / 1 min. / le 27 janvier 2024

23h30

Un pétrolier touché par un tir de missile houthi en mer Rouge

La firme de transport maritime Trafigura a déclaré qu'un de ses pétroliers transitant par la mer Rouge avait été touché vendredi par un tir de missile revendiqué par les Houthis du Yémen.

Un incendie s'est déclenché à bord du navire, le Marlin Luanda, et Trafigura a dit surveiller la situation attentivement.

Un porte-parole militaire des Houthis a déclaré que les rebelles avaient visé le tanker "britannique" Marlin Luanda dans le golfe d'Aden.

21h00

"Cette décision pourrait avoir des conséquences des deux côtés"

La Cour internationale de justice (CIJ) a rendu son ordonnance et ordonne à Israël six mesures immédiates pour empêcher tout acte de génocide, parmi lesquelles se trouvent le contrôle de son armée et empêcher la destruction des preuves matérielles d'un éventuel génocide.

La plus haute juridiction de l'ONU requiert également le libre accès de l'aide humanitaire d'urgence, de préserver l'intégrité des Palestiniens dans le territoire et une preuve écrite de l'application de ces mesures doit enfin être présentée dans un délai d'un mois.

>> Ecouter les précisions d'Estelle Braconnier dans le 19h30 :

La Cour internationale de justice appelle Israël à empêcher tout acte de "génocide" à Gaza
La Cour internationale de justice appelle Israël à empêcher tout acte de "génocide" à Gaza / 19h30 / 2 min. / le 26 janvier 2024

Selon l'avocat spécialiste de droit pénal international et de crimes contre l’humanité Alain Werner, cette décision aura probablement un impact sur la position d'Israël, mais aussi sur celle du Hamas.

"Beaucoup prévoyaient qu'il y aurait uniquement quelque chose sur l'humanitaire. Or ça va beaucoup plus loin. Donc, si on considère que les Nations unies ont décrit adéquatement la situation, clairement, la situation militaire va devoir changer du côté d'Israël", affirme-t-il dans le 19h30 de la RTS.

"Mais la Cour a aussi dit que, selon elle, le Hamas devait libérer les otages, donc on espère que cette décision aura des conséquences des deux côtés", ajoute-t-il.

La CIJ ne s'est pas prononcée sur la question de savoir si Israël commet un génocide à Gaza. Il faudra des années pour y répondre. Alain Werner rappelle en effet qu'une première décision concernant la Crimée sera prise la prochaine, alors que l'Ukraine avait saisi la Cour en 2017. "Donc il faudra probablement des années et des années pour une décision sur le fond", estime-t-il.

>> Ecouter l'interview d'Alain Werner dans le 19h30 :

L’analyse d’Alain Werner, avocat spécialiste de droit pénal international, sur l’effet de la décision prise par la Cour internationale de justice à l’encontre d’Israël
L’analyse d’Alain Werner, avocat spécialiste de droit pénal international, sur l’effet de la décision prise par la Cour internationale de justice à l’encontre d’Israël / 19h30 / 3 min. / le 26 janvier 2024

20h10

L'Arabie saoudite demande à ce qu'Israël "rende des comptes"

L'Arabie saoudite s'est félicitée de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) concernant Israël, appelant la communauté internationale à "faire rendre des comptes à Israël" pour ses "violations systématiques" du droit international.

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le royaume a également appelé à "davantage de mesures" pour parvenir à un "cessez-le-feu dans la bande de Gaza" et fournir "une protection au peuple palestinien".

20h00

Réunion sur un accord sur Gaza prévue à Paris entre CIA, Egypte, Israël et Qatar

Le patron de la CIA, le service de renseignement américain, va rencontrer "dans les tout prochains jours à Paris" de hauts responsables égyptien, israélien et qatari pour tenter de conclure un accord entre Israel et le Hamas au sujet de Gaza, a indiqué à l'AFP une source sécuritaire d'un Etat impliqué dans les négociations.

Cette source confirmait ainsi des informations du quotidien américain Washington Post selon lesquelles le président Joe Biden compte très prochainement envoyer Williams Burns en Europe pour essayer de négocier la libération des otages toujours retenus dans la bande de Gaza en échange d'une trêve des combats de deux mois.

19h50

Joe Biden a discuté avec l'émir du Qatar des "efforts de libération" des otages à Gaza

Le président américain Joe Biden a discuté avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, des "derniers événements en Israël et à Gaza, y compris des efforts de libération des otages enlevés par le Hamas", a annoncé la Maison Blanche.

L'échange entre les deux dirigeants intervient au moment où le chef de la CIA doit rencontrer en Europe ses homologues israélien et égyptien, ainsi que le Premier ministre qatari, dans l'espoir de négocier une trêve à Gaza et une libération des otages, selon plusieurs médias américains.

19h30

Washington réaffirme que les accusations de génocide contre Israël sont "sans fondement"

Les Etats-Unis réaffirment que les accusations de "génocide" à l'encontre d'Israël sont "sans fondement", en réaction au verdict de la Cour internationale de justice (CIJ) enjoignant à Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide dans la bande de Gaza.

"Nous prenons note du fait que la Cour n'a pas conclu à un génocide ni appelé à un cessez-le-feu", a déclaré un porte-parole du département d'Etat, la Cour ne s'étant pas encore prononcée, à ce stade, sur la question de savoir si Israël commet ou non un génocide.

"La décision de la Cour est conforme à notre point de vue selon lequel Israël a le droit de prendre des mesures pour s'assurer que les attaques terroristes du 7 octobre ne se répètent pas, dans le respect du droit international", a ajouté le porte-parole américain.

Washington souligne en outre avoir "toujours dit clairement qu'Israël devait prendre toutes les mesures possibles pour minimiser les dommages causés aux civils, augmenter le flux d'aide humanitaire et lutter contre la rhétorique déshumanisante".

19h20

"C'est une décision de justice et comme toute décision de justice, elle doit être respectée"

La Cour internationale de justice (CIJ) appelle Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" et à autoriser l'accès humanitaire à Gaza, au moment où l'inquiétude grandit sur le sort des civils piégés par la guerre entre l'armée israélienne et le Hamas.

Marcelo Kohen, professeur émérite de droit international à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, rappelle cependant dans l'émission Forum que "la Cour n'a pas à ce stade pas jugé le fond de la question". "La Cour n'a pas dit qu'il y a eu des génocides", souligne-t-il.

Et selon lui, il y a peu de chance que la CIJ le fasse. "Je pense qu'il y a une utilisation très laxiste sur le plan politique du terme 'génocide'", dit-il, rappelant qu'il existe une définition juridique à ce terme.

"Il faut que tous les éléments, y compris l'élément intentionnel, qui est la destruction totale ou partielle d'un groupe national religieux ou ethnique, soient prouvés", explique Marcelo Kohen. "Donc on peut imaginer quelle sera la décision (de la Cour) sur le fond à cet égard".

Décision contraignante

Le professeur précise également que ces décisions de la CIJ sont contraignantes. "C'est une décision de justice et comme toute décision de justice, elle doit être respectée", affirme-t-il.

"Evidemment, la Cour n'a pas une force de police pour mettre en oeuvre sa décision, mais c'est obligatoire. Israël a participé à la procédure et donc je pense que d'ici un mois, il y aura un rapport de l'Etat d'Israël".

Marcelo Kohen rappelle également que la CIJ n'est pas un organe politique et que ses décisions sont respectées partout dans le monde. "Donc je pense qu'il peut y avoir un impact au sein même de la société israélienne", conclut-il.

>> Ecouter son interview dans Forum :

Qu’est-ce ce que la décision de la Cour Internationale de Justice implique? Interview de Marcelo Kohen
Qu’est-ce ce que la décision de la Cour Internationale de Justice implique? Interview de Marcelo Kohen / Forum / 6 min. / le 26 janvier 2024

18h55

Benjamin Netanyahu juge "scandaleuses" les accusations de "génocide" à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu juge "scandaleuses" les accusations de "génocide" à Gaza déposées par l'Afrique du sud, après la décision de la Cour internationale de justice rendue vendredi.

"La tentative ignoble de refuser à Israël" le "droit fondamental" de se défendre est "une discrimination flagrante contre l'Etat juif, et elle a été "rejetée à juste titre", a estimé Benjamin Netanyahu.

De son côté, le ministre de la défense, Yoav Gallant, indique que l’Etat d’Israël n'a pas besoin "de recevoir des leçons pour faire la distinction entre les terroristes et la population civile de Gaza".

Il indique que l’armée israélienne continuera à agir pour démanteler les capacités militaires du Hamas et pour ramener les otages chez eux.

>> Ecouter les précisions de Charlotte Derouin, correspondante en Israël, dans l'émission Forum :

La Cour Internationale de Justice ordonne à Israël de tout faire pour empêcher un génocide à Gaza
La réaction israélienne à la décision de la Cour internationale de justice / Forum / 1 min. / le 26 janvier 2024

Du côté de la population israélienne, la décision de la CIJ fait scandale. "C'est eux qui ont commencé à nous faire à la guerre. On essaie de défendre notre Etat et on nous accuse de génocide! C'est une hypocrisie énorme", s'indigne un habitant de Jérusalem.

Pour les juristes israéliens, l'emploi du terme de "génocide" discrédite la procédure de la CIJ. "Quand on utilise des notions comme 'génocide' ou 'apartheid', cela fait forcément scandale", estime Eyal Gross, professeur de droit à l'Université de Tel-Aviv.

"Si la discussion portait sur le droit de la guerre ou même sur les crimes de guerre, je pense qu'on aurait évité cette polarisation", ajoute-t-il.

>> Voir le reportage de Stéphane Amar, correspondant à Jérusalem, dans le 19h30 :

La décision de la Cour internationale de justice suscite des réactions côté israélien et palestinien
La décision de la Cour internationale de justice suscite des réactions côté israélien et palestinien / 19h30 / 1 min. / le 26 janvier 2024

18h40

La décision de la CIJ montre "qu'aucun Etat n'est au-dessus de la loi"

L'ordonnance rendue par la plus haute juridiction de l'ONU est "un avertissement important qu'aucun Etat n'est au-dessus de la loi", a réagi le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, dans un message vidéo.

"Les Etats ont désormais l'obligation juridique claire de mettre fin à la guerre génocidaire d'Israël contre le peuple palestinien de Gaza", poursuit-il après la décision de la Cour internationale de justice qui appelle Israël à faire tout son possible pour "empêcher" tout éventuel acte de "génocide" dans la bande de Gaza.

"De très petits pas vers la libération"

Cette décision de la CIJ n'implique pas de cessez-le-feu, ce qui déçoit les Palestiniens. Pourtant, devant la mairie de Ramallah, un drapeau sud-africain flottait aux côtés des drapeaux palestiniens.

La CIJ a demandé à Israël de prendre davantage de mesures pour protéger les Palestiniens et Israël a un mois pour soumettre un rapport. "Mais c’est un mois de guerre supplémentaire, un mois de vies brisées, de familles dévastées, de conditions déplorables pour les Gazaouis", rétorque un avocat de Ramallah, spécialisé en droit international.

Le maire de Ramallah reste de son côté plus optimiste. "Nous ne devons pas perdre espoir", dit-il. "Ce n’est pas à la hauteur de nos espérances, mais ce n’est pas mauvais du tout. Je pense que ce sont de très petits pas vers la libération", conclut-il.

>> Ecouter les précisions d'Alice Froussard, correspondante à Ramallah, dans Forum :

Premières mesures de la Cour Internationale de Justice concernant Israël
La Cour Internationale de Justice ordonne à Israël de tout faire pour empêcher un génocide à Gaza / Forum / 2 min. / le 26 janvier 2024

17h10

L'OMS réfute les accusations de collusion avec le Hamas lancées par Israël

Le patron de l'Organisation mondiale de la santé réfute les accusations de "collusion" avec le Hamas lancées par Israël la veille.

"De telles allégations fausses sont préjudiciables et peuvent mettre en danger notre personnel qui risque sa vie pour servir les personnes vulnérables", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur X.

"En tant qu'agence des Nations Unies, l'OMS est impartiale et oeuvre pour la santé et le bien-être de tous", a-t-il ajouté".

"Collusion"

Jeudi, s'exprimant lors d'une réunion du Conseil exécutif de l'OMS, l'ambassadrice israélienne auprès des Nations unies à Genève, Meirav Eilon Shahar, a accusé le Hamas d'avoir "militarisé l'ensemble de la zone civile de la bande de Gaza dans le cadre d'une stratégie préméditée".

"Il s'agit de faits indéniables que l'OMS choisit d'ignorer à maintes reprises. Il ne s'agit pas d'incompétence. Il s'agit de collusion", avait-elle accusé.

Israël accuse le Hamas d'avoir profité de la protection particulière des structures de santé dans les lois de la guerre pour utiliser les hôpitaux afin de mener des attaques, cacher des tunnels et des armes.

Selon l'ambassadrice israélienne, "l'OMS savait que des otages étaient retenus dans les hôpitaux et que des terroristes y opéraient".

16h50

"La Suisse attend d'Israël qu'il se conforme à l'ordonnance"

"La Suisse attend de l'Etat d'Israël qu'il se conforme à l'ordonnance de la Cour" internationale de justice", a déclaré le DFAE. La CIJ ordonne à cet Etat de faire tout son possible pour prévenir tout acte de génocide et permettre la fourniture d'aide à Gaza.

Interrogé par l'agence Keystone-ATS, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) "rappelle que les mesures conservatoires sont contraignantes pour les parties, conformément au statut de la Cour internationale de justice (CIJ)", que la Suisse soutient "de longue date".

16h35

L'UE attend une mise en oeuvre "immédiate" de la décision de la CIJ

L'Union européenne attend une mise en oeuvre "complète et immédiate" du verdict rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) qui appelle Israël à prévenir tout éventuel acte de "génocide" et à permettre l'accès de l'aide humanitaire à Gaza.

Les décisions "de la Cour internationale de Justice sont contraignantes pour les parties et celles-ci doivent s'y conformer. L'Union européenne attend leur mise en oeuvre complète, immédiate et effective", a indiqué un communiqué commun du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et de la Commission européenne.

16h15

Washington "suspend" son financement de l'Unrwa

Les Etats-Unis vont "suspendre temporairement" tout futur financement à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) après des allégations selon lesquelles des employés pourraient avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, a annoncé vendredi la diplomatie américaine.

"Les Etats-Unis sont extrêmement préoccupés par les allégations selon lesquelles 12 employés de l'Unrwa pourraient avoir été impliqués dans l'attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre", a indiqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.

16h10

L'Unrwa se sépare d'employés accusés par Israël d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre

L'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé s'être séparée de "plusieurs" de ses employés, accusés par les autorités israéliennes d'être impliqués dans l'attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre contre Israël.

L'Unrwa annonce s'être séparée de "plusieurs" de ses employés, accusés par les autorités israéliennes d'être impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël. [AFP - Ashraf Amra - Anadolu]
L'Unrwa annonce s'être séparée de "plusieurs" de ses employés, accusés par les autorités israéliennes d'être impliqués dans l'attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël. [AFP - Ashraf Amra - Anadolu]

"Les autorités israéliennes ont fourni à l'Unrwa des informations sur l'implication supposée de plusieurs de ses employés" dans les attaques, indique un communiqué du chef de l'agence, Philippe Lazzarini.

"J'ai décidé de résilier immédiatement les contrats de ces membres du personnel et d'ouvrir une enquête afin que la vérité soit établie sans délai".

>> Lire aussi : Israël accuse des employés de l'Unrwa d'être impliqués dans l'attaque du 7 octobre

16h00

Réactions internationales au verdict de la CIJ

De nombreux chefs d'Etat ont réagi à l'ordonnance rendue par la plus haute juridiction de l'ONU.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est félicité de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ). "Je considère comme précieuse la décision d'injonction provisoire prise par la Cour internationale de justice concernant les attaques inhumaines à Gaza et je m'en félicite", a écrit sur le réseau social X le président turc.

L'Afrique du Sud a salué une "victoire décisive pour l'Etat de droit international et une étape importante dans la quête de justice pour le peuple palestinien".

Le ministère des Affaires étrangères sud-africain, dans son communiqué, estime que la Cour "a déterminé que les actions d'Israël à Gaza sont plausiblement génocidaires et a indiqué des mesures provisoires sur cette base", la remerciant "pour sa décision rapide".

L'Espagne a également réagi positivement. "Nous saluons la décision de la Cour internationale de justice et demandons aux parties d'appliquer les mesures provisoires qu'elle a décrétées", a indiqué le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sanchez dans un message publié sur le réseau social X.

15h50

Le Hamas diffuse une vidéo de trois otages israéliennes à Gaza

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a diffusé sur Telegram une vidéo dans laquelle apparaissent trois otages israéliennes, dont deux se présentent comme militaires.

Les trois femmes ont été formellement identifiées par l'AFP, sur la base de sources officielles ou communautaires, comme étant retenues comme otages depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre sur Israël.

Les trois femmes indiquent dans la vidéo, qui dure un peu moins de 5 minutes, avoir été détenues pendant 107 jours ce qui laisse supposer qu'elle aurait été tournée dimanche.

15h45

Viola Amherd rend hommage aux victimes de l'Holocauste

La présidente de la Confédération Viola Amherd a rendu hommage aux six millions de juifs assassinés pendant la Seconde Guerre mondiale et à toutes les autres victimes des nazis.

"Se souvenir de l'Holocauste et commémorer les victimes du nazisme est à fois utile et nécessaire", a déclaré la présidente de la Confédération dans un message publié par son département à l'occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste samedi.

La Valaisanne a appelé à la "vigilance" et à combattre "avec détermination et vigueur" la recrudescence de l'antisémitisme après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier.

"Quoi que l'on pense du conflit israélo-palestinien ou de la conduite des opérations militaires à Gaza et dans les autres territoires occupés, il est inacceptable que nos concitoyens de confession juive soient attaqués ou se sentent menacés ici en Suisse", a-t-elle relevé.

La présidente de la Confédération a également demandé de la "prudence" et de la "retenue" alors que des parallèles sont tirés entre la Seconde Guerre mondiale, l'Holocauste et les événements actuels. "De telles comparaisons conduisent souvent à de fausses équivalences qui déforment la compréhension."

14h00

Israël doit "prévenir et punir" l'incitation au "génocide", dit la CIJ

La plus haute juridiction de l'ONU appelle Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" et à autoriser l'accès humanitaire à Gaza, au moment où l'inquiétude grandit sur le sort des civils piégés par la guerre entre l'armée israélienne et le Hamas.

La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, n'a en revanche pas appelé à un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, où l'armée israélienne mène une offensive meurtrière en riposte à l'attaque sans précédent lancée contre Israël le 7 octobre par le mouvement islamiste.

Des Palestiniens regardent la diffusion du verdict de la Cour internationale de justice (CIJ). [Keystone - Alaa Badarneh - EPA]
Des Palestiniens regardent la diffusion du verdict de la Cour internationale de justice (CIJ). [Keystone - Alaa Badarneh - EPA]

Israël, qui contrôle toute entrée de l'aide internationale dans la bande de Gaza assiégée, doit prendre "des mesures immédiates" pour permettre la fourniture "de l'aide humanitaire dont les Palestiniens ont un besoin urgent", a déclaré la CIJ, qui ne dispose toutefois d'aucun moyen de faire appliquer ses décisions.

13h50

La CIJ ordonne à Israël de permettre l'accès à l'aide humanitaire à Gaza

La plus haute juridiction de l'ONU a ordonné vendredi à Israël d'autoriser l'accès humanitaire à Gaza, rendant un verdict historique dans une affaire qui a suscité l'attention du monde entier.

Israël doit prendre "des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture des services de base et de l'aide humanitaire dont les Palestiniens ont un besoin urgent pour faire face aux conditions de vie défavorables auxquelles sont confrontés les Palestiniens", a statué la Cour internationale de justice (CIJ) dans son verdict très attendu.

11h30

El Al annonce suspendre ses vols vers l'Afrique du Sud fin mars

La compagnie aérienne israélienne El Al a annoncé vendredi qu'elle suspendrait ses vols pour l'Afrique du Sud à partir de fin mars, arguant d'une baisse de la demande du fait de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.

"Suite à la situation sécuritaire actuelle, on constate une diminution significative de la demande des voyageurs israéliens vers diverses destinations, notamment Johannesburg", explique-t-elle dans un communiqué.

L'annonce intervient le jour où la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye (Pays-Bas), la plus haute juridiction de l'ONU, doit se prononcer sur des mesures urgentes réclamées par Pretoria, qui accuse Israël de génocide.

El AL ne mentionne cependant pas ce dossier dans son communiqué. "La suspension de la ligne vers Johannesburg permettra l'expansion de l'activité vers des destinations existantes, parallèlement à l'examen d'options pour de nouvelles destinations", précise-t-elle.

L'Afrique du Sud soutient de longue date la cause palestinienne, le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), la liant souvent à sa propre lutte contre l'apartheid.

11h20

L'ONU redoute "une catastrophe massive" à Rafah

L'ONU redoute une "catastrophe massive" à Rafah, dans le sud-ouest de la bande de Gaza, si les civils sont contraints de se déplacer dans cette ville. Des troubles à l'ordre civil pourraient avoir lieu, a estimé vendredi un responsable.

L'armée israélienne a ordonné depuis plusieurs jours aux Palestiniens d'évacuer des parties de Khan Younes. De quoi les contraindre à rejoindre Rafah où se trouvent déjà 1,3 million de personnes, près de cinq fois plus qu'avant le début de la guerre.

"C'est surchargé" et "il n'y a pas de nourriture", a affirmé à la presse à Genève depuis la région le chef du bureau du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme pour les territoires palestiniens. En cas de déplacements massifs, "ce sera un désastre", dit-il. "Ce sera une catastrophe massive."

09h30

Un nouveau bilan de 26'083 morts annoncé par le ministère de la Santé du Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un bilan de 26'083 personnes tuées, en majorité des femmes, adolescents et enfants dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre.

Le Hamas fait état de 183 morts ces dernières 24 heures et indique que 64'487 personnes ont été blessées depuis le début du conflit. "De nombreuses personnes sont toujours sous les décombres et les secouristes ne peuvent pas les atteindre", a-t-il ajouté.

07h30

Le Hamas en quête d'un rôle politique clé dans l'après-guerre

La publication par le Hamas d'un document justifiant son attaque du 7 octobre contre Israël montre la volonté du mouvement islamiste palestinien de jouer un rôle politique clé dans l'après-guerre, selon des analystes. Dans un texte soigné de près de 20 pages, publié dimanche en arabe, anglais et français, le mouvement a dit vouloir livrer "sa version des faits".

Pour Bassem Naim, haut responsable du Hamas, le groupe cherche à conserver un droit de regard sur l'avenir de la bande de Gaza où il a pris le pouvoir en 2007. "Le mouvement n'exige pas, par le biais de ce document ou autrement, l'exclusivité de la direction du peuple palestinien", assure-t-il à l'AFP.

Mais "il appelle à la réorganisation" de l'entité palestinienne et "à la réforme de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP)", fondée en 1964, "afin qu'elle soit représentative de tous", ajoute le haut cadre du Hamas, ancien ministre de la santé à Gaza.

06h30

Israël accusé de "génocide" à Gaza: décisions attendues à la Cour internationale de justice (CIJ)

La plus haute juridiction de l'ONU rend vendredi une première décision sur des mesures urgentes réclamées par l'Afrique du Sud contre Israël qu'elle accuse de "génocide" à Gaza, un verdict qui sera suivi de près dans le monde entier.

La Cour internationale de Justice (CIJ), qui siège à La Haye, pourrait ordonner à Israël d'arrêter sa campagne militaire, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, ou de faciliter l'aide humanitaire.

La Cour ne se prononcera cependant pas sur la question de savoir si Israël commet effectivement ou non un génocide. À ce stade, la CIJ se prononcera sur des ordonnances d'urgence avant d'examiner l'affaire sur le fond, un processus qui peut prendre des années.

La procédure a été intentée par l'Afrique du Sud, qui affirme qu'Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948, établie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de l'Holocauste.

La Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye. [AP/Keystone - Peter Dejong]
La Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye. [AP/Keystone - Peter Dejong]

VENDREDI 26 JANVIER 2024

Vives préoccupations pour Khan Younès

Khan Younès reste vendredi le théâtre de combats acharnés ayant déjà poussé des milliers de personnes à fuir alors que les regards sont rivés sur la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye qui pourrait ordonner à Israël de freiner son offensive à Gaza sans pouvoir l'y contraindre.

La communauté internationale a fait état ces dernières heures de ses préoccupations pour la population civile dans le sud de la bande de Gaza, notamment à Khan Younès où des tirs de chars contre un refuge de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a fait 13 morts.

Au cours des derniers jours, des milliers de personnes ont fui Khan Younès pour tenter de trouver refuge à Rafah, ville jouxtant l'Egypte où se masse déjà la majorité des 1,7 millions de Palestiniens déplacés par la guerre.

L'armée affirme avoir "encerclé" Khan Younès, la ville natale d'ailleurs de Yahya Sinouar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, considéré comme l'architecte de l'attaque sanglante menée le 7 octobre par le mouvement islamiste contre Israël.

21h20

Le Hamas respectera un éventuel cessez-le-feu ordonné par la CIJ

Le Hamas s'est engagé à respecter un cessez-le feu s'il était réclamé par la Cour internationale de justice (CIJ), à condition qu'Israël s'y conforme aussi. La plus haute juridiction de l'ONU doit rendre vendredi sa décision sur des mesures urgentes réclamées par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël de "génocide" des Palestiniens dans la bande de Gaza. Elle pourrait potentiellement ordonner à Israël d'arrêter sa campagne militaire à Gaza.

"Si la CIJ décide d'un cessez-le-feu, le mouvement du Hamas le respectera tant que l'ennemi fera de même", a assuré jeudi soir le Hamas dans un communiqué.

L'Afrique du Sud a saisi le mois dernier en urgence la juridiction afin qu'elle émette des "mesures provisoires", des ordonnances d'urgence pour protéger les Palestiniens de Gaza contre d'éventuelles violations de la Convention des Nations unies sur le génocide.

Les ordonnances de la CIJ, qui tranche les différends entre pays, sont juridiquement contraignantes et sans appel. Mais elle n'a aucun moyen pour les faire appliquer. Elle a, par exemple, ordonné à la Russie de suspendre son invasion de l'Ukraine. Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déjà laissé entendre qu'il ne se sentirait pas obligé de suivre son ordonnance. "Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni l'Axe du Mal, ni personne d'autre", a-t-il déclaré le 14 janvier.

20h00

"Le positionnement de la Suisse a été pour le moins brouillé"

La numéro 3 de la Direction du développement et de la Coopération (DDC) Andrea Studer a été démise de ses fonctions, vraisemblablement en raison de la gestion chaotique des 11 ONG palestiniennes et israéliennes suspendues puis majoritairement réhabilitées en début de crise à Gaza.

>> Lire aussi : La vice-directrice de la Coopération suisse perd son poste sur fond de crise au Proche-Orient

Si la gestion du financement des ONG palestiniennes a effectivement été "mal faite", selon Micheline Calmy-Rey, il ne s'agirait pas du seul problème rencontré par la DDC. Invitée dans l'émission Forum, l'ancienne conseillère fédérale estime que globalement, "le positionnement de la Suisse a été pour le moins brouillé" dans le dossier israélo-palestinien.

L'ancienne ministre des Affaires étrangères cite notamment les critiques concernant le financement de l'UNRWA, l'organisation d'aide aux réfugiés palestiniens. "On a diminué ces financements, alors que l'on voit aujourd'hui que c'est une organisation qui est présente sur le terrain et qui est absolument indispensable pour apporter un tout petit peu - si c'est encore possible - d'aide aux populations palestiniennes", affirme-t-elle.

Enfin, Micheline Calmy-Rey souligne la contradiction d'une suspension du financement des organisations soutenant l'initiative de Genève, tout en prônant une solution à deux Etats. "On se gargarise aujourd'hui d'une solution à deux Etats mais l'initiative de Genève, c'était ça. C'était la concrétisation d'une solution à deux Etats", rappelle-t-elle.

>> Ecouter l'interview de Micheline Calmy-Rey dans Forum :

Micheline Calmy-Rey s’exprime sur les révélations concernant le départ d’Andrea Studer
Micheline Calmy-Rey s’exprime sur les révélations concernant le départ d’Andrea Studer / Forum / 1 min. / le 25 janvier 2024

JEUDI 25 JANVIER

L'OMS implore une solution politique aux violences à Gaza, Israël l'accuse d'aider le Hamas

"Un cessez-le-feu aurait dû avoir lieu depuis longtemps" dans la bande de Gaza. Au bord des larmes, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a réitéré à Genève son appel à mettre un terme aux violences.

"Réglons ce problème politiquement", a-t-il plaidé lors d'une réunion du Conseil exécutif de l'institution. "La situation dépasse tout discours." Outre les victimes des bombardements, l'OMS redoute aussi une augmentation des décès liés au manque de nourriture et aux épidémies.

Israël accuse l'OMS de "collusion" avec le Hamas

De son côté, Israël a accusé l'OMS de "collusion" avec le Hamas, affirmant qu'elle avait ignoré des preuves montrant que le mouvement islamiste palestinien avait utilisé les hôpitaux à Gaza "à des fins terroristes". S'exprimant lors de la même réunion à Genève, l'ambassadrice israélienne Meirav Eilon Shahar a dénoncé la présence du Hamas "dans les hôpitaux" qu'il utilise, selon elle, "comme boucliers humains".

"Le Hamas a militarisé l'ensemble de la zone civile de la bande de Gaza dans le cadre d'une stratégie préméditée", a-t-elle accusé. "Il s'agit de faits indéniables que l'OMS choisit d'ignorer à maintes reprises. Il ne s'agit pas d'incompétence. Il s'agit de collusion", a-t-elle dénoncé, affirmant également que "l'OMS savait que des otages étaient retenus dans les hôpitaux et que des terroristes y opéraient".

Israël accuse le Hamas d'avoir utilisé les hôpitaux pour mener des attaques et cacher des tunnels et des armes, ce que le mouvement dément.

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