Un F-35 israélien prêt à décoller (image d'illustration). [Keystone - ABIR SULTAN / EPA]
Publié Modifié

La communauté internationale appelle à la retenue après la montée des tensions entre Israël et l'Iran

- De nombreux Etats, dont les membres de l'Union européenne, les Etats-Unis, la Russie et la Chine, ont appelé Israël et l'Iran à faire preuve de retenue après les événements survenus tôt vendredi.

- Plusieurs explosions ont été signalées peu après 4h du matin dans la région d'Ispahan, au centre de l'Iran, de hauts responsables américains cités par la presse faisant état d'une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le week-end dernier.

- Téhéran a fait état de trois explosions près d'une base militaire dans la province d'Ispahan. Selon l'agence de presse officielle iranienne Irna, '"aucun dégât majeur" n'a été rapporté après ces explosions. L'agence Tasnim a indiqué de son côté qu'il n'y avait "aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger".

- Au moins 37 morts supplémentaires ont été recensés au cours des 24 dernières heures dans la bande de Gaza, portant le bilan à 34'049 personnes tuées, selon un communiqué du Hamas.

22h00

Les Emirats arabes unis envoient de l'aide à Khan Younès

Les Emirats arabes unis ont annoncé avoir lancé une importante opération d'acheminement d'aide humanitaire à Khan Younès, ville méridionale de la bande de Gaza, qui a été l'épicentre de mois de combats entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Dans un communiqué, les Emirats ont affirmé être le premier pays étranger à apporter de l'aide à cette ville où les habitants ont commencé à revenir après le retrait des troupes israéliennes début avril, au terme de plusieurs mois de combats acharnés. Les EAU ont livré des milliers de colis alimentaires, fournitures de base, nourriture et pain, selon une source.

Dans le cadre d'une vaste opération humanitaire, "une équipe de bénévoles s'est rendue à Khan Younès où ils ont apporté l'aide nécessaire aux familles palestiniennes avec l'appui des Emirats arabes unis", selon l'agence.

Depuis le retrait de l'armée israélienne, des milliers de personnes déplacées retournent peu à peu chez elles dans cette ville dévastée par la guerre.

21h00

La situation difficile des Israéliens restés près de la frontière libanaise

Dans le nord d'Israël, des dizaines de milliers de personnes ont dû fuir leur foyer en raison des attaques incessantes du Hezbollah. Certains d'entre eux se sont réfugiés près du lac de Tibériade. S'ils approuvent les frappes israéliennes sur l'Iran, soutien de la milice libanaise chiite, certains redoutent une escalade du conflit.

"Il faut frapper plus fort, bien sûr! C'est l'Iran le problème. Si on frappe l'Iran, cela règle le problème avec le Hezbollah et tout le reste", estime un septuagénaire dans le 19h30.

Tous les Israéliens du nord n'ont pas fui. Certains restent vivre près de la frontière libanaise, à leurs risques et périls. "C'est peut-être le début d'une campagne militaire globale. On ne peut pas savoir, c'est impossible. On voit que la situation se détériore de jour en jour. Ce n'est plus 50/50 entre la guerre et la paix. Aujourd'hui, c'est 70% de chances qu'il y ait une guerre et 30% la paix", déclare un autre habitant.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Dans le nord d'Israël, des milliers de personnes fuient leurs foyers à cause des attaques du Hezbollah
Dans le nord d'Israël, des milliers de personnes fuient leurs foyers à cause des attaques du Hezbollah / 19h30 / 2 min. / le 19 avril 2024

18h30

Réplique israélienne en Iran: et maintenant la désescalade?

L'attaque "calibrée" attribuée à Israël contre l'Iran vendredi et la réaction modérée de Téhéran laissent penser que les deux parties pourraient s'engager dans une désescalade, même si la situation demeure explosive, estiment des analystes.

Pour Denis Charbit, professeur en sciences politiques à l'Université ouverte d'Israël, le gouvernement Netanyahu se devait de rétablir une dissuasion, explique-t-il dans Forum. "Mais il fallait le faire de manière proportionnée, ou disproportionnée - dans l'autre sens du terme -, puisqu'il ne s'agissait pas d'envoyer deux ou trois fois plus de drones et de missiles, mais au contraire d'être limité."

"C'est ce qu'on appelle un message tacite en diplomatie, c'est-à-dire qu'on indique bien qu'on ne peut pas faire autrement et qu'on ne peut pas laisser une agression impunie (...) Dans cette phase du conflit, on peut penser que tout le monde s'en tiendra là", précise-t-il.

C'est aussi ce que pense Sébastien Regnault, spécialiste de l'Iran. "Les deux pays ont réussi à sauver la face. Cela devrait calmer le jeu", estime-t-il sur l'antenne de la RTS.

>> Le point sur la situation tendue entre Israël et l'Iran dans Forum :

Israël aurait lancé une attaque contre l'Iran, en représailles aux frappes iraniennes. [Keystone]Keystone
Le point sur la situation tendue entre Israël et l'Iran: interview de Daniel Charbit et Sébastien Regnault / Forum / 13 min. / le 19 avril 2024

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

Après les explosions enregistrées en Iran ce matin, la situation reste floue entre l'Iran et Israël
Après les explosions enregistrées en Iran ce matin, la situation reste floue entre l'Iran et Israël / 19h30 / 2 min. / le 19 avril 2024

>> Le point en Israël avec notre correspondante Chloé Rouveyrolles-Bazire :

Chloé Rouveyrolles-Bazire, correspondante de l'AFP en Israël, évoque la position de l'État hébreu dans son conflit avec l'Iran
Chloé Rouveyrolles-Bazire, correspondante de l'AFP en Israël, évoque la position de l'État hébreu dans son conflit avec l'Iran / 19h30 / 1 min. / le 19 avril 2024

18h00

L'Iran dénonce le veto américain à la candidature palestinienne à l'ONU

L'Iran a qualifié vendredi d'"irresponsable" et de "non constructif" le vote des Etats-Unis bloquant la candidature palestinienne à l'adhésion à part entière à l'ONU.

Douze pays ont voté jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU en faveur d'un projet de résolution recommandant l'adhésion palestinienne à part entière à l'ONU. Les Etats-Unis, le principal allié d'Israël, ont opposé leur veto à cette demande tandis que la Grande-Bretagne et la Suisse se sont abstenues.

Le vote de Washington "a révélé le caractère frauduleux de la politique étrangère américaine et sa position isolée", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, le qualifiant d'"irresponsable" et de "non constructif".

La République islamique d'Iran, qui ne reconnaît pas Israël, a fait du soutien à la cause palestinienne une pièce maîtresse de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Les États-Unis bloquent l'adhésion des Palestiniens à l'ONU. La Suisse s'abstient. Réactions contrastées
Les États-Unis bloquent l'adhésion des Palestiniens à l'ONU. La Suisse s'abstient. Réactions contrastées / 19h30 / 2 min. / le 19 avril 2024

>> Les précisions de Valérie Gillioz qui décrypte la position de la Suisse :

Valérie Gillioz décrypte l'abstention de la Suisse lors du vote sur l'adhésion des Palestiniens à l'ONU
Valérie Gillioz décrypte l'abstention de la Suisse lors du vote sur l'adhésion des Palestiniens à l'ONU / 19h30 / 1 min. / le 19 avril 2024

>> Ecouter aussi le sujet de Forum :

Les États-Unis bloquent l’adhésion de la Palestine à l’ONU, et la Suisse s’abstient. Explications
Les Etats-Unis mettent leur veto à l'adhésion de la Palestine à l'ONU, la Suisse s'abstient / Forum / 3 min. / le 19 avril 2024

17h10

A Gaza, les équipements médicaux des hôpitaux "volontairement détruits", selon l'ONU

L'ONU a dénoncé la destruction intentionnelle d'équipements médicaux sophistiqués et difficiles à obtenir dans les hôpitaux et maternités assiégés de Gaza, aggravant les risques pour les femmes qui accouchent déjà dans des "conditions inhumaines et inimaginables".

Des récentes missions menées par les Nations unies dans 10 hôpitaux de Gaza ont découvert que beaucoup d'entre eux étaient "en ruines", et que seuls quelques-uns étaient capables de fournir des services en matière de santé maternelle et infantile, a déclaré Dominic Allen, représentant du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) de Palestine.

Ce que les équipes ont vu dans le complexe hospitalier Nasser, longtemps assiégé par les forces israéliennes lors de leurs opérations dans la ville méridionale de Khan Younès, "me brise le coeur", a-t-il dit.

10 hôpitaux sur 36

S'adressant aux journalistes à Genève par liaison vidéo depuis Jérusalem, il a décrit avoir vu "du matériel médical volontairement brisé, des échographes - qui sont un outil très important pour garantir des accouchements sûrs - avec des câbles coupés".

Les maternités "devraient être un lieu où l'on donne la vie et elles donnent juste un étrange sentiment de mort", a-t-il relevé.

Seuls 10 des 36 hôpitaux de Gaza fonctionnent actuellement, même partiellement.

16h30

L'UE sanctionne quatre colons "extrémistes" israéliens

L'Union européenne a imposé des sanctions à quatre colons israéliens et à deux groupes de militants israéliens "extrémistes" pour des violences commises contre des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem.

Ces personnes et entités sanctionnées "sont responsables de graves violations des droits humains à l'encontre des Palestiniens", a déclaré le Conseil de l'UE, l'institution qui représente les 27 Etats membres.

Ces violations incluent "des actes de torture et d'autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que la violation du droit à la propriété et du droit à la vie privée et familiale des Palestiniens en Cisjordanie", a expliqué le Conseil dans un communiqué.

Les sanctions prévoient le gel des avoirs et l'interdiction de visas.

15h45

La barre des 34'000 morts dépassée

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que le bilan avait dépassé les 34'000 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

En 24 heures, au moins 42 morts supplémentaires ont été recensés, portant le bilan à 34'012 personnes tuées, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 76'833 blessés en plus de six mois de guerre.

15h05

"Il est peu probable que ce soit l'unique réponse israélienne"

La communauté internationale s'inquiète d'une escalade après l'attaque israélien contre l'Iran vendredi matin. Le président américain Joe Biden a notamment dit au Premier ministre Benjamin Netanyahu "qu'il n'était pas question d'être entraîné dans une logique escalatoire incontrôlée", affirme David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), dans l'émission Tout un monde.

"Et Israël est obligé de tenir compte de cette évaluation, parce qu'il ne peut pas se passer du soutien américain", ajoute-t-il.

Pour l'expert, il semble donc logique qu'Israël n'ait pas visé de cibles nucléaires. L'Iran avait en effet prévenu qu'en cas d'attaque sur un de ses sites, son programme nucléaire civil irait vers le militaire. "L'Iran a suffisamment d'uranium enrichi pour faire plusieurs engins nucléaires", rappelle le chercheur. "La menace de l'Iran est tout sauf sibylline: s'il est attaqué, il prendra quasi automatiquement la décision de faire la bombe".

Pour David Rigoulet-Roze, cette menace explique "la rationalité des répliques qui sont menées", qui vise à "éviter cet engrenage et cette accélération des événements". La situation reste toutefois dangereuse, prévient-il, les choses étant susceptibles de dégénérer à tout moment.

Rupture stratégique

L'attaque de l'Iran contre Israël le week-end dernier représente une véritable "réécriture complète de la grammaire stratégique régionale", estime David Rigoulet-Roze. Ayant longtemps été une "guerre de l'ombre", le conflit est aujourd'hui explicite.

"Les protagonistes sont sortis de cette guerre de l'ombre à partir du moment où ils assument publiquement un certain nombre de choix stratégiques. Et là, en l'occurrence, c'est le cas depuis la frappe iranienne sur Israël", indique-t-il.

Face à cette rupture stratégique, David Rigoulet-Roze estime peu probable qu'Israël s'en tienne à la réponse modérée de vendredi matin. "Les décideurs israéliens ont multiplié les déclarations disant que la frappe iranienne ne resterait pas impunie", dit-il. "Et on peut penser que ça ne se limitera pas à l'envoi de quelques drones".

>> Ecouter l'interview de David Rigoulet-Roze dans Tout un monde :

David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques. [Iris]Iris
Israël frappe l’Iran: «c’est une situation très dangereuse» - interview de David Rigoulet-Roze / Tout un monde / 6 min. / le 19 avril 2024

13h50

Lufthansa suspend ses vols vers Israël et l'Irak jusqu'à samedi matin

Le groupe aérien Lufthansa a annoncé la suspension de ses vols à destination d'Israël et d'Irak jusqu'à samedi matin après des informations faisant état de frappes de représailles israéliennes contre l'Iran.

"Nous avons annulé les vols en raison de la situation actuelle", a indiqué un porte-parole, précisant que cette mesure s'appliquait jusqu'à samedi à 5h GMT (7h en Suisse).

13h40

Washington "pas impliqué" dans une opération en Iran, dit Antony Blinken

Les Etats-Unis "n'ont pas été impliqués dans une opération offensive", a déclaré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken après des informations faisant état de frappes de représailles israéliennes contre l'Iran.

"Je ne vais pas parler de ces événements rapportés par les médias [...] Tout ce que je peux dire de notre côté et de celui de tous les membres du G7 est que notre objectif est la désescalade", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie du G7.

Antony Blinken s'est refusé à répondre aux questions répétées des journalistes sur ces explosions dans le centre de l'Iran.

13h10

Le G7, opposé à une opération à Rafah, déplore le nombre de civils tués à Gaza

Les chefs de diplomatie du G7 ont exprimé leur opposition à "une opération militaire d'ampleur à Rafah", tout en dénonçant le "nombre inacceptable de civils, dont des milliers de femmes, d'enfants et de personnes en situation de vulnérabilité, qui ont été tués à Gaza" par l'offensive militaire israélienne.

Un intervention israélienne à Rafah aurait "des conséquences catastrophiques sur la population civile", affirment-ils dans le communiqué final publié à l'issue de leur réunion de trois jours sur la petite île italienne de Capri.

"Nous réitérons notre appel en faveur d'un plan crédible et pratique d'un point de vue logistique pour y protéger la population civile", ajoutent-ils.

13h00

Le point de situation à la mi-journée sur l'attaque en Iran

Après l'attaque en Iran imputée à Israël, les deux pays restent discrets. Aucune réaction officielle n'a été communiquée pour l'heure. Cela permet notamment à l'Etat hébreu de laisser planer le doute sur l'ampleur de sa riposte et sur ses objectifs, analyse dans le 12h30 Charlotte Derouin, correspondante en Israël.

>> Les précisions de Charlotte Derouin dans le 12h30 :

Benjamin Netanyahu a réitéré mercredi le droit de son pays "à se protéger". [Keystone]Keystone
Les autorités israéliennes refusent de commenter les explosions en Iran / Le 12h30 / 1 min. / le 19 avril 2024

>> Voir aussi le décryptage de Siavosh Ghazi, correspondant à Téhéran, et de Stéphane Amar, correspondant de la RTS à Jérusalem :

Le point sur la situation en Iran et en Israël avec Siavosh Ghazi, correspondant à Téhéran, et Stéphane Amar, correspondant de la RTS à Jérusalem
Le point sur la situation en Iran et en Israël avec Siavosh Ghazi, correspondant à Téhéran, et Stéphane Amar, correspondant de la RTS à Jérusalem / 12h45 / 2 min. / le 19 avril 2024

12h45

La Turquie met en garde contre un "conflit permanent"

La Turquie a mis en garde contre le risque d'un "conflit permanent" après les explosions en Iran qu'elle a attribuées à des représailles menées par Israël.

"Il devient de plus en plus évident que les tensions initialement provoquées par l'attaque illégale d'Israël contre l'ambassade iranienne à Damas risquent de se transformer en un conflit permanent", a dénoncé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Nous appelons toutes les parties à s'abstenir de toute mesure susceptible de conduire à un conflit plus large", a-t-il ajouté.

12h30

Appels internationaux à la retenue au Proche-Orient

"Nous exhortons toutes les parties à prendre des mesures de désescalade de la situation et appelons des Etats tiers, en particulier ceux qui ont de l'influence, de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour s'assurer qu'il n'y ait pas de nouvelle détérioration dans une situation déjà extrêmement précaire", a déclaré le porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme Jeremy Laurence.

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 ont, eux aussi, appelé "toutes les parties" à "empêcher une nouvelle escalade". "Le G7 continuera à travailler dans cette direction", ont-ils affirmé dans le communiqué final publié à l'issue de leur réunion.

>> Le sujet du 12h30 sur les appels de la communauté international à la désescalade :

Israël aurait lancé une attaque contre l'Iran, en représailles aux frappes iraniennes. [Keystone]Keystone
Des gouvernements du monde entier appellent à la désescalade entre l’Iran et Israël / Le 12h30 / 1 min. / le 19 avril 2024

"Nous continuons à encourager les parties à la retenue et à s'abstenir de toute action susceptible de provoquer une nouvelle escalade dans une région aussi sensible", a de son côté estimé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. "Des contacts ont eu lieu entre les dirigeants de la Russie et de l'Iran, et entre nos représentants et les Israéliens. Nous avons été très clairs, nous avons dit aux Israéliens que l'Iran ne veut pas d'escalade", a par ailleurs déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans un entretien à des médias russes.

Pour le Premier ministre britannique Rishi Sunak, "une escalade significative n'est dans l'intérêt de personne. Ce que nous voulons c'est que le sang-froid prévale dans la région". Il a ajouté que le Royaume-Uni oeuvre avec ses alliés à "confirmer les détails" des événements de vendredi en Iran.

L'Allemagne a quant à elle réitéré ses appels à la "désescalade". Celle-ci "doit être le message du moment", a déclaré Steffen Hebestreit, porte-parole du chancelier Olaf Scholz lors d'une conférence de presse régulière à Berlin. En Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez a appelé à "éviter toute action pouvant conduire à une escalade du conflit au Proche-Orient". "La gravité du moment exige responsabilité et retenue de la part de toutes les parties", a-t-il écrit sur X.

>> Voir le sujet du 12h45 qui revient sur les événements de vendredi matin en Iran :

Des explosions ont été enregistrées ce matin dans le centre de l’Iran
Des explosions ont été enregistrées ce matin dans le centre de l’Iran / 12h45 / 1 min. / le 19 avril 2024

12h10

Les ressortissants chinois en Iran appelés à prendre leurs "précautions"

La Chine a appelé ses ressortissants en Iran à la prudence en raison d'un contexte sécuritaire "évoluant rapidement".

"L'ambassade de Chine en Iran appelle une fois de plus ses citoyens ainsi que les entreprises chinoises dans le pays à prendre des précautions en matière de sécurité, à suivre de près l'évolution de la situation et à assurer leur sécurité", a indiqué l'ambassade dans un communiqué.

12h00

Le président iranien fait un discours sans évoquer les explosions

Le président iranien Ebrahim Raïssi a prononcé un discours vendredi matin sans dire un mot sur les explosions rapportées quelques heures plus tôt, que les autorités ne lient pas aux tensions avec Israël.

Le président iranien Ebrahim Raïssi. [NurPhoto via AFP - MORTEZA NIKOUBAZL]
Le président iranien Ebrahim Raïssi. [NurPhoto via AFP - MORTEZA NIKOUBAZL]

S'exprimant devant plusieurs centaines de personnes dans la ville de Damghan, au nord-est de l'Iran, Ebrahim Raïssi a très brièvement évoqué le contexte international tendu au Moyen-Orient après les tirs de drones et de missiles sans précédent de l'Iran contre Israël le weekend dernier.

Cette opération, menée le 13 avril, "a reflété notre autorité, la volonté de fer de notre peuple et notre unité", a-t-il déclaré, ajoutant que "toutes les parties de la population et toutes les tendances politiques s'accordent sur le fait que l'opération a renforcé la force et l'autorité de la République islamique".

"Aucune attaque aérienne de l'extérieur"

Concernant les explosions en Iran imputées à Israël, "les informations des médias américains ne sont pas exactes", a déclaré le porte-parole de l'agence iranienne de l'espace Hossein Dalirian. Il a affirmé qu'il n'y avait "eu, jusqu'à présent, aucune attaque aérienne depuis l'extérieur des frontières contre Ispahan ou d'autres parties du pays".

"Ils ont seulement fait une tentative ratée et humiliante de faire voler des quadricoptères, qui ont été abattus", a-t-il ajouté dans un message posté sur X, sans donner de détails sur les responsables de ces actes.

"L'explosion d'aujourd'hui dans le ciel d'Ispahan était liée au tir de systèmes de défense anti-aérienne sur un objet suspect qui n'a causé aucun accident ni dommage", a pour sa part déclaré le commandant en chef de l'armée Abdolrahim Mousavi, selon l'agence de presse Tasnim. "Les experts étudient l'ampleur du problème et communiqueront après avoir reçu les résultats", a-t-il ajouté.

>> Les précisions du 12h30 :

Le président iranien Ebrahim Raïssi (image d'illustration). [Keystone]Keystone
L’Iran ne commente pas l’attaque israélienne présumée / Le 12h30 / 1 min. / le 19 avril 2024

11h20

Itamar Ben Gvir critiqué pour avoir incriminé Israël dans les explosions en Iran

Le ministre israélien de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, faucon du gouvernement de Benjamin Netanyahu, s'est vu accuser de nuire à la stratégie d'Israël face à Téhéran en lui attribuant implicitement la responsabilité des explosions rapportées vendredi matin en Iran.

Contactés par l'AFP, ni l'armée ni le gouvernement n'ont souhaité commenter les explosions rapportées en Iran et attribuées à Israël par des responsables américains cités dans des médias aux Etats-Unis.

Partisan de la ligne dure dans la confrontation entre Israël et son ennemi juré, Itamar Ben Gvir a publié sur son compte X un message aussi lapidaire qu'ironique: "Dardaleh!", adjectif de l'hébreu familier pouvant se traduire par "nul" ou "minable".

Outre qu'il en critique la modération, ce dirigeant d'extrême droite semble accréditer l'hypothèse d'une frappe israélienne.

11h00

Plaintes contre le traitement de la SSR sur la guerre au Proche-Orient

Une pluie de réclamations en lien avec le traitement de la guerre au Proche-Orient a atterri sur le bureau des services de l'ombudsman de la SSR pour la Suisse alémanique. En deux mois, 80 plaintes lui sont parvenues, plus que lors de la pandémie durant une période comparable.

Le rapport annuel du médiateur, publié vendredi, fait état de l'accumulation des réclamations après les attaques du Hamas du 7 octobre dernier contre Israël, en relation avec le traitement de l'information par les différents canaux alémaniques de la SSR.

Tantôt les émissions et comptes-rendus se voient reprocher de favoriser l'antisémitisme, tantôt d'être pro-israéliens. Sur l'ensemble de l'année, tous sujets confondus, l'ombudsman a reçu 836 réclamations. Trente-cinq d'entre elles ont été admises entièrement ou partiellement.

10h30

L'UE appelle les parties "à s'abstenir de toute nouvelle action"

L'Union européenne appelle les parties en présence au Proche-Orient à éviter toute escalade, après des informations concernant une frappe israélienne en Iran.

"Il est absolument nécessaire que la région reste stable et que toutes les parties s'abstiennent de toute nouvelle action", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lors d'un déplacement en Finlande avec le Premier ministre finlandais Petteri Orpo.

09h50

La Chine se dit opposée "à toute action qui entraînerait une escalade"

La Chine s'est dite opposée "à toute action susceptible d'entraîner une escalade des tensions", après les explosions survenues en Iran imputées à Israël.

Pékin a également indiqué vouloir jouer "un rôle constructif pour une désescalade" au Proche-Orient.

09h25

Oman condamne "l'attaque israélienne" en Iran

Oman, pays du Golfe qui a longtemps joué les médiateurs entre Téhéran et les Occidentaux, a condamné "l'attaque israélienne" en Iran, après des explosions à l'aube dans la province iranienne d'Ispahan attribuées à Israël par des médias aux Etats-Unis citant des responsables américains.

Le sultanat d'Oman a également dénoncé "les agressions militaires répétées d'Israël dans la région".

09h10

Damas fait, lui aussi, état de frappes israéliennes dans le sud de la Syrie

Des frappes israéliennes ont visé à l'aube une position militaire dans le sud de la Syrie, a indiqué à son tour le ministère syrien de la Défense.

"Vers 02h55 (23h55 GMT), l'ennemi israélien a mené une agression à l'aide de missiles [...] ciblant nos sites de défense aérienne dans la région sud", a-t-il précisé dans un communiqué, ajoutant que la frappe avait causé des dégâts "matériels".

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) avait fait état plus tôt "de frappes israéliennes ayant visé une position de radar de l'armée syrienne dans la province de Deraa, qui avait détecté l'entrée d'avions israéliens dans l'espace aérien syrien".

08h50

L'Italie appelle à la "désescalade"

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside à Capri une réunion de ses homologues du G7, a appelé à une "désescalade" après des informations concernant une frappe israélienne contre l'Iran.

"Nous invitons tous à la prudence et à éviter l'escalade. Le G7 veut une désescalade absolue dans une région en proie à une grave tension", a déclaré le ministre italien sur la télévision publique RAI.

08h40

"Aucun dégât" sur les sites nucléaires iraniens, selon l'AIEA

Il n'y a "aucun dégât" sur les sites nucléaires après les explosions rapportées dans le centre de l'Iran, a déclaré l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Basée à Vienne, en Autriche, l'AIEA "continue d'appeler", sur le réseau social X, "chacun à une extrême retenue et répète que jamais aucune installation nucléaire ne devrait être ciblée lors de conflits militaires".

08h20

Il n'y a pas eu d'"attaque de l'étranger", affirme un média iranien

Citant des "sources bien informées", l'agence iranienne Tasnim a indiqué qu'il n'y avait "aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger", après des explosions entendues près d'une base militaire à Qahjavarestan, localité située entre Ispahan et son aéroport, dans le centre de l'Iran.

"Contrairement aux rumeurs et aux affirmations faites par les médias israéliens", il "n'y a aucune information faisant état d'une attaque de l'étranger contre la ville centrale d'Ispahan ou toute autre partie du pays", a indiqué l'agence, alors qu'aucun dirigeant iranien n'a publiquement commenté ces explosions.

>> Les explications dans La Matinale de Siavosh Ghazi, correspondant en Iran :

Vue de la ville de Téhéran. [Keystone - Peter Klaunzer]Keystone - Peter Klaunzer
Pour les Iraniens, aucune attaque de l'extérieur n'a été menée sur le territoire: les explications de Siavosh Ghazi / La Matinale / 1 min. / le 19 avril 2024

Tasnim a expliqué que "des unités de défense aérienne avaient été activées dans certains endroits comme Ispahan et Tabriz", une ville du nord du pays. "Mais ces mesures étaient dues à la grande sensibilité des systèmes de défense aérienne en raison de la situation actuelle et à la "possibilité" de détecter certains petits drones", ont souligné les sources à Tasnim.

L'agence de presse officielle iranienne Irna avait indiqué plus tôt qu'"aucun dégât majeur" n'avait été rapporté après les explosions.

>> Le décryptage de La Matinale sur l'Iran qui semble minimiser, voire nier, l'attaque israélienne sur son sol :

Un F-35 israélien prêt à décoller (image d'illustration). [Keystone - ABIR SULTAN / EPA]Keystone - ABIR SULTAN / EPA
L'Iran semble minimiser voire nier les attaques israéliennes sur son sol: décryptage d'Anouk Henry / La Matinale / 1 min. / le 19 avril 2024

08h00

Le point de situation sur l'attaque israélienne contre l'Iran

Pour l'heure, les circonstances de l'attaque israélienne en Iran restent à préciser. Anouk Henry, cheffe de la rubrique politique radio de la RTS, Alexandre Vautravers, rédacteur en chef de la revue militaire suisse, et Hasni Abidi, chargé de cours au Global Studies Institute de l'Université de Genève, sont intervenus vendredi dans La Matinale pour tenter de décrypter l'évolution de la situation au Proche-Orient.

>> Le décryptage d'Anouk Henry, Alexandre Vautravers et Hasni Abidi dans La Matinale :

Attaque d’Israël contre l’Iran: décryptage avec Anouk Henry, Alexandre Vautravers et Hasni Abidi
Attaque d’Israël contre l’Iran: décryptage avec Anouk Henry, Alexandre Vautravers et Hasni Abidi / La Matinale / 14 min. / le 19 avril 2024

07h30

Restrictions pour le personnel de l'ambassade américaine en Israël

L'ambassade américaine en Israël a ordonné à ses employés et à leurs familles de limiter leurs déplacements à l'intérieur du pays, quelques heures après des explosions rapportées en Iran et attribuées par des responsables américains à Israël.

L'ambassade indique sur son site internet que "les employés du gouvernement américain et les membres de leurs familles" ne peuvent voyager "pour motifs personnels" en dehors des grandes villes de Tel-Aviv, Jérusalem et Beersheva. Cet avis de sécurité vaut "jusqu'à nouvel ordre", a-t-elle précisé.

>> Washington suit de très près l'évolution de la situation, les précisions dans La Matinale du correspondant de la RTS aux Etats-Unis :

La Maison Blanche à Washington. [Keystone - EPA/Shawn Thew]Keystone - EPA/Shawn Thew
Les attaques israéliennes en Iran suivies de très près à Washington: les explications de Jordan Davis / La Matinale / 1 min. / le 19 avril 2024

07h15

Frappes israéliennes sur une position militaire en Syrie, rapporte l'OSDH

Des frappes israéliennes ont visé à l'aube une position de l'armée syrienne dans le sud de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

"Des frappes israéliennes ont visé une position de radar de l'armée syrienne entre les provinces de Soueida et de Deraa", a indiqué Rami Abdel Rahman, le directeur de l'OSDH basé au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Il a ajouté que les frappes étaient intervenues "au moment où l'aviation israélienne survolait intensivement la région de Deraa", sans que les défenses aériennes syriennes entrent en action. Le responsable du média local en ligne Suwayda 24 avait auparavant indiqué qu'il y avait eu "des frappes sur une position de radar de l'armée syrienne" dans cette région, sans en préciser l'origine.

Les médias officiels syriens n'ont pas confirmé les frappes dans un premier temps.

06h55

Israël a prévenu Washington de son attaque, selon des médias américains

Washington a été prévenu de l'attaque israélienne sur l'Iran mais n'a ni approuvé l'opération ni joué aucun rôle dans son exécution, ont déclaré des responsables cités par les médias américains.

NBC et CNN, citant respectivement des sources au fait de la question et un responsable américain, ont rapporté qu'Israël avait prévenu Washington de son opération sur l'Iran.

Israël a annoncé jeudi aux États-Unis qu'il prendrait des mesures de rétorsion contre l'Iran dans les jours à venir, a indiqué un haut fonctionnaire américain à CNN. Mais "nous n'avons pas approuvé la riposte", a-t-il déclaré, toujours selon CNN.

>> Les explications dans La Matinale du correspondant de la RTS aux Etats-Unis Jordan Davis :

J.Biden reçoit jeudi à 15h locales la Première ministre italienne G.Meloni à la Maison Blanche. [Keystone]Keystone
Les Etats-Unis dans l'attente de la suite des événements après l'attaque israélienne: explications de Jordan Davis / La Matinale / 1 min. / le 19 avril 2024

06h45

Les vols ont repris depuis et vers les aéroports de Téhéran

Les liaisons aériennes ont repris vendredi en début de matinée dans les deux aéroports de Téhéran après avoir été suspendues à la suite d'explosions rapportées en Iran, selon l'agence officielle Irna.

Les avions pouvaient de nouveau atterrir et décoller des aéroports international Imam Khomeini et domestique Mehrabad, a précisé Irna, en indiquant qu'un vol en provenance de Rome, qui avait été détourné sur Ankara, était attendu à Téhéran.

06h30

Les ressortissants australiens exhortés à quitter Israël et les territoires palestiniens

L'Australie a exhorté ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens après que des explosions ont été entendues en Iran et en Syrie, faisant craindre une régionalisation du conflit Israël-Hamas.

Citant une "forte menace de représailles militaires et d'attaques terroristes", Canberra "exhorte les Australiens en Israël et dans les territoires palestiniens occupés à s'en aller, s'il est sûr de le faire", a écrit le ministère des Affaires étrangères dans une note.

L'Australie avait auparavant appelé ses citoyens à éviter ces deux zones et, en cas d'inquiétude, à partir.

06h15

L'armée israélienne ne fait "pas de commentaire pour le moment"

L'armée israélienne a indiqué ne pas avoir de commentaire "pour le moment" au sujet d'explosions rapportées près d'une base militaire dans le centre de l'Iran.

"Nous n'avons pas de commentaire pour le moment", a indiqué un porte-parole de l'armée, alors qu'Israël a promis de répondre à l'attaque inédite lancée par Téhéran contre Israël le week-end dernier.

L'armée israélienne a aussi annoncé vendredi matin que des sirènes d'alerte avaient été activées dans le nord d'Israël.

>> Le point de situation dans La Matinale avec Charlotte Derouin, correspondante en Israël :

Le Mur des Lamentations situé dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem. [AFP - Artur Widak / NurPhoto]AFP - Artur Widak / NurPhoto
Attaques israéliennes en Iran: point de situation avec Charlotte Derouin, en direct de Jérusalem / La Matinale / 1 min. / le 19 avril 2024

06h05

Une base militaire iranienne aurait été visée

Téhéran a fait état de trois explosions près d'une base militaire dans le centre du pays, a rapporté l'agence officielle Fars.

Des drones ont été abattus mais il n'y a pas eu d'attaque par missiles "jusqu'à présent", ont indiqué les autorités iraniennes. Et les installations nucléaires basées dans la région d'Ispahan (centre) sont "totalement en sécurité", a précisé l'agence Tasnim.

06h00

"Aucun dégât majeur", rapporte la presse iranienne

L'agence officielle iranienne Irna a annoncé vendredi qu'"aucun dégât majeur" n'avait été rapporté après les explosions entendues à l'aube.

"Suite à l'activation de la défense aérienne dans certaines régions du pays", "aucun dégât ou explosion à grande échelle n'a été signalé", a indiqué l'agence, en se basant sur les informations rapportées par ses journalistes. Elle a précisé qu'"aucune information faisant état de tirs de systèmes de défense antimissile" n'avait été reçue.

VENDREDI 19 AVRIL

"Fortes explosions" dans la province d'Ispahan

Israël a lancé vendredi une attaque contre l'Iran quelques jours après les frappes iraniennes contre son territoire, a affirmé ABC News, citant un haut responsable américain. La télévision d'Etat iranienne a fait état de "fortes explosions" dans la province d'Ispahan.

Un F-35 israélien prêt à décoller (image d'illustration). [KEYSTONE - ABIR SULTAN]
Un F-35 israélien prêt à décoller (image d'illustration). [KEYSTONE - ABIR SULTAN]

L'Iran a activé sa défense aérienne dans plusieurs provinces après des informations sur au moins une explosion dans le centre du pays, a pour sa part indiqué l'agence officielle Irna.

CNN a précisé que l'attaque israélienne n'avait pas pris pour cible d'installations nucléaires, rapportant là encore un responsable américain.

Les vols commerciaux ont été suspendus à partir et à destination de plusieurs aéroports, dont ceux de Téhéran, selon l'agence Mehr en citant des autorités aéroportuaires.

Après l'attaque de l'Iran dans la nuit de samedi à dimanche, Israël avait annoncé son intention de riposter.

En savoir plus

Le suivi des événements précédents