Le suivi de la guerre entre Israël et le Hamas. [Keystone/RTS]
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De nombreux vols de ligne vers le Liban annulés par crainte d'une attaque israélienne

- Plusieurs vols à destination de l'aéroport international de Beyrouth ont été annulés ou retardés dimanche et lundi. La compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines a notamment fait savoir que ces perturbations étaient liées à des risques d'assurance, dans le contexte des tensions entre Israël et le mouvement armé du Hezbollah.

- Le Hezbollah a évacué des positions au Liban après les menaces d'Israël de le frapper "avec force", en représailles à un tir de roquette meurtrier sur le Golan annexé qui a fait 12 morts, des jeunes qui jouaient sur un terrain de football.

- Le ministère israélien des Affaires étrangères a estimé que le mouvement islamiste libanais Hezbollah avait "franchi toutes les lignes rouges" après le tir de roquette samedi depuis le Liban sur le plateau du Golan annexé en grande partie par Israël. Le Hezbollah a nié être l'auteur de cette attaque.

- Au moins 30 Palestiniens ont été tués samedi lors d'une attaque israélienne sur une école abritant des déplacés à l'ouest de Deir al Balah, dans le centre de la bande de Gaza, ont déclaré le ministère palestinien de la Santé et les médias du Hamas.

Suivi assuré par RTSinfo

12h10

Nouveau bilan de 39'363 morts à Gaza

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé lundi un nouveau bilan de 39'363 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre il y a près de dix mois avec Israël. Au moins 39 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère, ajoutant que 90'923 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

08h30

Des vols vers le Liban annulés par crainte d'une attaque israélienne

Des vols à destination de l'aéroport international de Beyrouth ont été annulés ou retardés. La compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines a notamment fait savoir que ces perturbations étaient liées à des risques d'assurance, dans le contexte des tensions entre Israël et le mouvement armé du Hezbollah.

Lufthansa et sa filiale Eurowings ont annulé trois vols en direction de Beyrouth prévus lundi après-midi, selon le panneau d'information de l'aéroport Rafic Hariri de la capitale libanaise et le site internet spécialisé Flightradar24. Turkish Airlines a pour sa part annulé deux vols de nuit prévus dimanche soir. Plusieurs autres compagnies ont suivi le même mouvement.

Aucun commentaire n'a été obtenu dans l'immédiat auprès des compagnies aériennes. L'aéroport international Rafic Hariri avait par le passé été visé lors de la guerre civile libanaise et lors de précédents conflits avec Israël, dont la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Tsahal.

Aéroport international de Beyrouth à Rafic Hariri (Image d'illstration). [KEYSTONE - WAEL HAMZEH]
Aéroport international de Beyrouth à Rafic Hariri (Image d'illstration). [KEYSTONE - WAEL HAMZEH]

LUNDI 29 JUILLET

La communauté internationale plaide pour la désescalade après la frappe sur le Golan

Depuis dimanche, plusieurs ministres israéliens martèlent que la riposte sera "certaine". Bien que son ampleur soit toujours inconnue, le ministre de la Défense et Benjamin Netanyahu auront le dernier mot. Ce dernier, tout juste rentré des Etats-Unis, a convoqué à Tel-Aviv son cabinet de sécurité.

>> Les précisions de La Matinale :

Des gens se recueillent après la mort d'enfant suite à un tir de roquette dans le Golan. [Leo Correa - AP Photo]Leo Correa - AP Photo
Le point de la situation après les tirs sur le Golan, correspondance de Tel Aviv / La Matinale / 1 min. / aujourd'hui à 06:26

Dans la presse israélienne, sous couvert d'anonymat, certains hauts responsables affirment que la riposte sera mesurée afin de ne pas provoquer une guerre totale avec le Hezbollah. De plus, la communauté internationale plaide depuis samedi pour la désescalade. La France et les Etats-Unis multiplient les appels à la retenue, s'activant pour prévenir d'éventuelles frappes israéliennes à Beyrouth.

>> Interview dans La Matinale d'Elena Aoun, professeure en relations internationales :

Le terrain de foot où des enfants ont été tués par un tir de roquette dans le Golan. [AP Photo/Keystone - Leo Correa]AP Photo/Keystone - Leo Correa
Le point de la situation après les tirs sur le Golan, interview d’Elena Aoun / La Matinale / 1 min. / aujourd'hui à 06:17

20h55

La frappe sur le Golan, récit d'un embrasement

Toute une ville meurtrie est en deuil autour de douze cercueils. Ils sont plusieurs milliers de la communauté druze à être venus assister aux funérailles de ces enfants et adolescents de Majdal Shams, dans le Golan annexé au nord d’Israël.

Douze jeunes âgés de 10 à 16 ans ont été tués la veille sur un terrain de football par une roquette. Le ministre israélien de la Défense s’est rendu sur place.

Israël impute la frappe au Hezbollah. Mais le mouvement islamiste libanais, soutenu par l’Iran, nie en être l’auteur. Toujours selon l’Etat hébreu, la roquette aurait été tirée depuis le Liban et serait de fabrication iranienne.

>> Le récit dans le 19h30 :

Après l'attaque meurtrière sur le plateau du Golan, Israël juge que le Hezbollah a franchi toutes les lignes rouges
Après l'attaque meurtrière sur le plateau du Golan, Israël juge que le Hezbollah a franchi toutes les lignes rouges / 19h30 / 1 min. / hier à 19:30

Alors que le porte-parole de l'armée israélienne a promis une riposte au Hezbollah. De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que "l'Etat d'Israël ne sera pas réduit au silence, nous ne le laisserons pas passer ce qui est survenu hier soir".

L’heure est aux représailles. L’armée israélienne mène depuis cette nuit des frappes contre des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban.

Arrivé des Etats-Unis, Benjamin Netanyahu a réuni cet après-midi son cabinet de sécurité. Et alors qu’Israël promet de faire payer le prix fort au Hezbollah, Beyrouth appelle à une "enquête internationale" sur la frappe meurtrière

Le Liban prévient qu'une attaque israélienne contre son pays pourrait provoquer un embrasement régional.

>> L'analyse de Stéphane Amar dans le 19h30 :

Stéphane Amar décrypte le risque d'une escalade guerrière entre Israël et le Liban
Stéphane Amar décrypte le risque d'une escalade guerrière entre Israël et le Liban / 19h30 / 1 min. / hier à 19:30

19h10

Le Hezbollah évacue des positions au Liban

Le Hezbollah a évacué des positions au Liban après les menaces d'Israël de le frapper "avec force", en représailles à un tir de roquette meurtrier sur le Golan annexé qui a fait 12 morts. C'est ce qu'a indiqué à l'AFP dimanche une source proche du puissant mouvement pro-iranien.

Le Hezbollah, qui a nié être à l'origine de la frappe, "a évacué certaines positions dans le sud et dans la plaine de la Békaa (est) qui pourraient selon son estimation constituer une cible pour Israël", a indiqué la source proche de la formation à l'AFP.

Le Hezbollah est puissamment implanté dans la plaine de la Békaa, frontalière de la Syrie, ainsi que dans le sud du Liban. La formation armée et financée par l'Iran est également déployée en Syrie, où elle soutient le pouvoir du président Bachar al-Assad.

Attaques quasi-quotidiennes

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des groupes pro-iraniens et liés au Hezbollah ont aussi évacué des positions aux alentours de Damas ainsi que dans la partie du Golan sous contrôle syrien. Le Hezbollah avait pour sa part évacué ces secteurs début juin, après avoir été visé par des raids israéliens intensifs, selon cette ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchéee par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël, le 7 octobre, le Hezbollah lance des attaques quasi-quotidiennes contre Israël depuis le sud du Liban pour soutenir son allié palestinien. Israël riposte en bombardant des objectifs au Liban et en visant des responsables du Hezbollah.

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