Le suivi de la guerre entre Israël et le Hamas. [Keystone/RTS]
Publié Modifié

L'armée israélienne progresse dans sa préparation à une "guerre" au Liban

- L'armée israélienne a affirmé avoir achevé une "nouvelle phase" dans sa préparation à la "guerre" à sa frontière avec le Liban, où les échanges de tirs meurtriers avec le Hezbollah s'intensifient.

- Israël a par ailleurs retiré du sud de la bande de Gaza la plupart de ses troupes au sol, à l'exception d'une brigade, a-t-elle annoncé dimanche. Tsahal dit que ses objectifs ont été atteints dans cette zone et indique en être partie "afin de se préparer à de futures opérations".

- La guerre entre Israël et le Hamas a débuté il y a six mois. Déclenchée après l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre, l'offensive israélienne dans la bande de Gaza ne connaît aucun répit. Elle a fait 33'175 morts, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Suivi assuré par RTSinfo

21h30

L'armée israélienne se "prépare" à une offensive à Rafah

Le ministre de la Défense israélien a annoncé que l'armée se préparait à une opération militaire sur la ville de Rafah, malgré les craintes de la communauté internationale. Quelques heures plus tôt, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu réaffirmait sa détermination à éradiquer le Hamas "dans toute la bande de Gaza, y compris à Rafah".

Au total, près d'1,5 million de Palestiniens, en majorité des déplacés, s'entassent dans cette ville frontalière avec l'Égypte, présentée par Benjamin Netanyahu comme le dernier grand bastion du Hamas. Alliés historiques d'Israël, les Etats-Unis ont à plusieurs reprises fait part de leur désapprobation d'une telle opération, jugée trop coûteuse en vies humaines.

Face au désastre humanitaire en cours dans la bande de Gaza assiégée, les Etats-Unis ont, maintes fois, haussé le ton ces dernières semaines. Au point d'évoquer jeudi, pour la première fois, la possibilité de conditionner l'aide américaine à Israël à des mesures "tangibles" sur le volet humanitaire.

21h05

Des milliers d'Israéliens manifestent devant le Parlement à Jérusalem

Ils étaient des milliers dimanche soir à Jérusalem pour soutenir les familles des otages retenus à Gaza. Massés devant la Knesset, le Parlement israélien, en congé pour les fêtes de la Pâque juive, les manifestants ont scandé des slogans comme "Vivantes et vivants et pas dans des cercueils" et "Tous libres, maintenant! Un accord, maintenant!".

Agam Goldstein, 17 ans, otage libérée lors de la trêve d'une semaine entre Israël et le Hamas fin novembre, est montée sur la scène pour se faire "la voix" des otages encore en captivité. "A vous, qui êtes encore là-bas, tenez bon", a-t-elle terminé son intervention, les larmes aux yeux, évoquant le souvenir de son père et de sa soeur tués le 7 octobre par les commandos du Hamas.

Avant elle, des femmes portant sur la bouche un autocollant avec le chiffre 184 (le nombre de jours passés depuis le 7 octobre) ont brandi les photos des 14 femmes encore aux mains de leurs ravisseurs.

20h15

Six mois de guerre ont mis à mal les espoirs de cohabitation entre Israéliens et Palestiniens

Les espoirs de cohabitation entre Israéliens et Palestiniens sont mis à mal par la guerre, mais des deux côtés, certains essaient de l'entretenir, malgré les barrières qui les empêchent de se rencontrer physiquement ."Si nous perdons l'espoir, nous perdons la vie", a affirmé dans le 19h30 de la RTS Reem Hajajreh, directrice et co-fondatrice de l'association pacifiste palestinienne "Women of the Sun". "Tant que nous vivons, nous devons garder espoir".

Plusieurs membres de la famille de Najla Alsharef, également membre de l'association, ont été tués récemment à Gaza, y compris son frère, mais elle ne perd pas espoir. "Je veux continuer de croire à la paix pour ne pas perdre encore plus de proches", dit-elle.

"Je n'ai plus aucun espoir de coexistence"

Six mois de conflit ont toutefois laissé de profondes séquelles dans la société civile et la paix semble inatteignable pour certains. "Comment croire encore à la paix quand nos droits sont violés?", demande Khitam Abo Omar, elle aussi membre de "Women of the Sun". "Les Israéliens ont eu leur 7 octobre, mais nous, nous avons un 7 octobre tous les jours depuis 6 mois".

Et le pessimisme est le même chez beaucoup d'Israéliens. Aujourd'hui, Batia Holin, survivante du kibboutz de Kfar, ne voit pas de solution. "Je n'ai plus aucun espoir de coexistence", dit celle qui faisait pourtant jadis partie d'un collectif pour la paix.

>> Voir le reportage du 19h30 :

En Israël et en Cisjordanie, les habitants perdent espoir en une future cohabitation pacifique
En Israël et en Cisjordanie, les habitants perdent espoir en une future cohabitation pacifique / 19h30 / 3 min. / le 7 avril 2024

20h00

En Israël, les zones frappées par l'attaque du 7 octobre sont devenues des lieux de mémoire

Depuis le 7 octobre, beaucoup d'Israéliens ou de juifs étrangers se rendent sur les sites des massacres du 7 octobre pour se recueillir, parfois accompagnés de survivants. Des mémoriaux ont surgi spontanément dans les kibboutz ou encore à l'endroit du festival de musique Nova.

Dans un cimetière de voitures, la carcasse d'une ambulance témoigne d'un des chapitres de la journée la plus noire de l'histoire d'Israël. Ciblée par deux roquettes des combattants palestiniens, 16 personnes y ont été tuées.

"C'est mon devoir"

"Au-delà du meurtre, de l'humiliation, du viol, des crimes sexuels, c'est mon devoir de raconter aux étrangers ce qu'est l'Etat d'Israël et à quels défis nous faisons face ici. Je le fais au nom du sionisme, grâce auquel je suis ici aujourd'hui", explique un guide, lui-même rescapé de l'attaque.

Pour les familles des otages également, l'attente et l'angoisse se prolongent. Six mois après, 132 Israéliens et Israéliennes restent détenus par les différents groupes armés à Gaza. Une centaine seraient encore vivants.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Dans les kibboutz d’Israël, les traces de l’attaque du 7 octobre dernier restent visibles
Dans les kibboutz d’Israël, les traces de l’attaque du 7 octobre dernier restent visibles / 19h30 / 2 min. / le 7 avril 2024

19h20

Israël annonce "une nouvelle phase" pour se préparer à une "guerre" au Liban

Dans un communiqué intitulé "Préparation à la transition de la défense à l'attaque" et publié sur son site internet, l'armée israélienne a affirmé dimanche avoir achevé une "nouvelle phase" dans sa préparation à "la guerre" à sa frontière avec le Liban, où les échanges de tirs meurtriers avec le Hezbollah s'intensifient.

Ces mesures logistiques "permettent la mobilisation immédiate des forces de la réserve en cas d'urgence et leur arrivée sur la ligne de front en peu de temps avec tout l'équipement requis pour le combat", ajoute-t-elle. Son commandement, précise l'armée, est ainsi en mesure de "convoquer et équiper tous les soldats nécessaires en quelques heures et de les transporter sur la ligne de front pour des missions défensives et offensives".

Depuis le début de la guerre à Gaza, des échanges de tirs opposent quotidiennement l'armée israélienne au Hezbollah libanais, qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien. Le Hezbollah vise des positions militaires israéliennes proches de la frontière. Israël riposte par des raids qui visent de plus en plus en profondeur le territoire libanais, et mène des frappes ciblées contre des responsables du Hezbollah.

>> Voir également les explications du 19h30 :

Israël annonce le retrait d’une de ses divisions de commandos dans le sud de la bande de Gaza
Israël annonce le retrait d’une de ses divisions de commandos dans le sud de la bande de Gaza / 19h30 / 1 min. / le 7 avril 2024

18h55

Après six mois de conflit, quel bilan tirer?

Après six mois de combats acharnés, Israël a retiré ce dimanche ses troupes de la ville de Khan Younès, dans le sud de Gaza. Alors qu'Israël s'était fixé comme objectifs d'éliminer le Hamas de la bande de Gaza et de ramener les otages, le pays semble aujourd'hui piétiner.

"En ce qui concerne le retour des otages, le gouvernement a totalement échoué", a affirmé dimanche Ie professeur de sciences politiques à l'Université Bar-Ilan de Tel-Aviv Greilsammer dans l'émission Forum.

Concernant le premier objectif, il est cependant encore trop tôt pour parler d'échec, car la guerre n'est pas finie, rappelle-t-il. Selon l'expert, cela explique les difficultés à trouver un accord pour une trêve. "Le gouvernement israélien n'est pas prêt à accepter un cessez-le-feu général, parce que ça signifierait la défaite", dit-il.

Six mois après le début de la guerre, la population israélienne se désolidarise de plus en plus de son gouvernement "et de Benjamin Netanyahu en particulier", ajoute Ilan Greilsammer.

>> Ecouter le bilan de ces six mois d'affrontements dans Forum :

Après six mois de guerre à Gaza, les négociations de trêve reprennent: interview d’Ilan Greilsammer
Après six mois de guerre à Gaza, les négociations de trêve reprennent: interview d’Ilan Greilsammer / Forum / 8 min. / le 7 avril 2024

>> Voir aussi la synthèse de Stephen Mossaz dans le 19h30 :

Rappel du bilan humain des attaques meurtrières du 7 octobre dernier sur le territoire israélien
Rappel du bilan humain des attaques meurtrières du 7 octobre dernier sur le territoire israélien / 19h30 / 1 min. / le 7 avril 2024

17h30

Le patron de World Central Kitchen dénonce une "guerre contre l'humanité elle-même" à Gaza

Dans un entretien diffusé dimanche sur la télévision américaine ABC, le fondateur et dirigeant de World Central Kitchen José Andrés est revenu, ému et indigné, sur les frappes aériennes israéliennes qui ont tué sept membres de son ONG travaillant à livrer de la nourriture à la population de Gaza. Cet acte "impardonnable" selon lui a poussé les Etats-Unis à accroître encore la pression sur son allié israélien pour acheminer davantage d'aide humanitaire.

L'enquête de l'armée israélienne sur la frappe a établi une série d'erreurs. Cette investigation fut "rapide" mais "doit être bien plus approfondie" et "menée de façon indépendante", a déclaré José Andrés. Il a demandé à Israël de fournir "davantage d'informations", des "images de bonne qualité" et les "échanges radio entre les officiers et soldats en poste" lors de l'attaque.

Mais le problème est bien plus profond, dit-il. "Je suis attristé que ce soit la mort de six étrangers qui provoque ce scandale," a-t-il dit à ABC. Les Palestiniens de Gaza "ont des noms, ont des noms de famille, ces gens comptent, ils ne peuvent être ni des sans voix, ni les fantômes de guerres qui ne font aucun sens." Selon lui, ce conflit "n'a pas l'air d'être contre le terrorisme" mais plutôt "une guerre contre l'humanité elle-même."

17h20

La situation à Gaza est "plus que catastrophique"

Plusieurs agences des Nations unies et des organisations humanitaires ont qualifié de "plus que catastrophique" la situation à Gaza. "Les maisons, écoles, hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, médecins, humanitaires sont tués. La famine est imminente", a fustigé sur X la cheffe de l'Unicef, Catherine Russel, relevant que plus de 13'000 enfants ont été tués, selon les statistiques des services de santé de Gaza, dirigés par le Hamas.

La situation est "plus que catastrophique", a pointé Jagan Chapagain, directeur général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC). "Des millions de vies sont menacées par la faim", a-t-il mis en garde. "Un flot d'aide humanitaire doit absolument arriver à ceux qui en ont besoin. Pas demain, mais maintenant".

L'IFRC a rappelé que 18 membres de son réseau - 15 employés ou bénévoles du Croissant-Rouge palestinien et trois du service médical d'urgence en Israël, Magen David Adom - ont été tués depuis le 7 octobre. Le Comité international de la Croix-Rouge (ICRC) a quant à lui souligné que si "l'arrivée constante d'aide humanitaire à Gaza est vitale", ce n'est "qu'une partie de la solution".

>> Le reportage du 19h30 dans les camps de réfugiés de Rafah (attention à la violence des images) :

Selon l’ONU, un million et demi de personnes se sont déplacées vers le sud de la bande de Gaza depuis le début du conflit au Proche-Orient
Selon l’ONU, un million et demi de personnes se sont déplacées vers le sud de la bande de Gaza depuis le début du conflit au Proche-Orient / 19h30 / 3 min. / le 7 avril 2024

16h30

Le chef de la diplomatie iranienne rencontre un responsable houthi à Oman

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s'est entretenu à Mascate avec un responsable des rebelles houthis du Yémen et réaffirmé le soutien de Téhéran aux attaques menées par les yéménites contre des navires en mer Rouge.

Le journal progouvernemental syrien Al-Watan a indiqué qu'Hossein Amir-Abdollahian se rendrait à Damas lundi pour une visite officielle. Selon ce quotidien, les répercussions de l'attaque du 1er avril imputée à Israël contre le consulat iranien à Damas constitueront le point central des discussions, en plus des relations bilatérales et de la situation à Gaza.

A Mascate, le chef de la diplomatie iranienne a discuté avec Mohammed Abdel Salam, le porte-parole des rebelles houthis, mouvement soutenu par Téhéran qui a mené des dizaines d'attaques contre des navires dans la mer Rouge en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

Le ministre "a décrit les attaques américaines et britanniques contre le Yémen comme une violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de ce pays, dans le contexte de leur plein soutien à la poursuite des crimes du régime sioniste contre la nation palestinienne opprimée et résiliente", a indiqué le ministère.

16h05

Le retrait des troupes israéliennes est probablement juste une période de "repos", selon Washington

Un porte-parole de la Maison Blanche a estimé dimanche que le retrait du sud de Gaza annoncé par l'armée israélienne était probablement simplement une période de "repos" pour ses troupes.

"D'après ce que nous comprenons, et d'après leurs annonces publiques, il s'agit en fait d'une période de repos et de remise en forme pour ces troupes qui sont sur le terrain depuis quatre mois", a déclaré John Kirby sur ABC. D'après ce responsable américain, le retrait israélien n'est "pas nécessairement" indicatif d'une "nouvelle opération à venir pour ces troupes".

15h30

La contestation anti-Netanyahu grandit en Israël

Samedi, à la veille des six mois de l’attaque du Hamas, des dizaines de milliers d'Israéliennes et d'Israéliens se sont rassemblés à Tel-Aviv pour manifester contre leur Premier ministre Benjamin Netanyahu et sa gestion du conflit contre l’organisation terroriste à Gaza. Les protestataires demandent donc la tenue de nouvelles élections législatives.

"Ce gouvernement fait tout ce qu'il peut pour détruire ce pays. Nous en avons assez et nous voulons nous en débarrasser", déclare l'une de ces manifestantes dans le 12h45 de la RTS. "Nous ne pouvons pas vivre dans un pays qui ne se soucie pas de ses citoyens, de ses soldats, de tous les otages qui se trouvent encore à Gaza", affirme une autre.

La libération des 129 otages toujours en captivité dans l’enclave est en effet l'une des autres revendications principales de la population israélienne. Pour les revoir auprès d’eux, des proches d’otages réclament qu’un accord lié à une trêve soit trouvé.

Face à cette contestation populaire et alors que de nouvelles négociations s’ouvrent dimanche au Caire, l’armée israélienne, sous pression, annonce retirer la plupart de ses troupes du sud de la bande de Gaza.

>> Les précisions de Steven Mossaz dans le 12h45 :

La contestation anti-Netanyahou grandit dans les rues israéliennes
La contestation anti-Netanyahu grandit dans les rues israéliennes / 12h45 / 1 min. / le 7 avril 2024

14h40

Benjamin Netanyahu estime Israël "à un pas de la victoire"

Israël est à "un pas de la victoire" dans sa guerre contre le Hamas à Gaza, a assuré Benjamin Netanyahu dimanche, six mois jour pour jour après l'attaque du mouvement islamiste palestinien et le début des représailles militaires israéliennes.

"Le prix à payer est douloureux et déchirant", a également reconnu le Premier ministre au cabinet de guerre de son gouvernement, avant de prévenir: "Il n'y aura pas de cessez-le-feu sans le retour des otages. Cela n'arrivera pas".

Ce dimanche, une délégation israélienne doit participer au Caire à de nouvelles négociations de trêve avec le Hamas via les médiateurs internationaux que sont les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte.

12h45

L'Iran met en garde les ambassades israéliennes dans le monde entier

Les ambassades israéliennes ne sont plus en sûreté, a averti dimanche un proche du guide suprême de la Révolution islamique iranienne, cité par l'agence de presse Tasnim, six jours après une frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas. La République islamique a le "droit légitime" de se venger de ce raid qui a coûté la vie à sept membres du corps des Gardiens de la révolution, a déclaré Yahya Rahim Safavi.

"L'Iran a officiellement annoncé sa position quand le guide suprême [Ali Khamenei] a promis de venger [cette attaque]. Nous devons attendre pour voir comment cela se concrétisera mais le front de la résistance est prêt", a-t-il ajouté.

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a lui déclaré dimanche à l'issue d'une réunion avec de hauts gradés qu'Israël était prêt à affronter "tout scénario qui pourrait se développer vis-à-vis de l'Iran". Les Etats-Unis sont également en état d'alerte renforcée contre le risque d'une action iranienne visant des intérêts israéliens ou américains au Moyen-Orient, a dit vendredi un haut responsable de l'administration de Joe Biden.

12h15

Le Royaume-Uni va déployer un navire pour acheminer de l'aide humanitaire à Gaza

Le Royaume-Uni va déployer un navire de la Royal Navy pour acheminer de l'aide aux Palestiniens à Gaza via le couloir humanitaire depuis Chypre, a annoncé dimanche le gouvernement britannique. Le navire "est en route pour la Méditerranée orientale afin de soutenir les efforts internationaux", a précisé le ministre de la Défense Grant Shapps.

Le ministre des Affaires étrangères David Cameron a lui évoqué la mise en place, avec les Etats-Unis, Chypre et d'autres partenaires, d'"un nouveau quai temporaire sur la côte de Gaza afin d'acheminer l'aide aussi rapidement et sûrement que possible".

Le ministère des Affaires étrangères "s'engage à verser jusqu'à 9,7 millions de livres sterling (11,1 millions de francs) pour l'acheminement de l'aide, pour de l'expertise logistique et pour équiper le couloir humanitaire avec des chariots élévateurs et des unités de stockage". L'objectif est de "maximiser la quantité d'aide atteignant les personnes qui en ont désespérément besoin".

11h40

L'armée israélienne annonce se retirer du sud de la bande de Gaza

L'armée israélienne a retiré du sud de la bande de Gaza la plupart de ses troupes au sol, notamment de la ville de Khan Younès, à l'exception d'une brigade, ont annoncé dimanche l'armée et un responsable militaire israéliens. Tsahal dit que ses objectifs ont été atteints dans cette zone et indique en être partie "afin de se préparer à des futures opérations".

Selon les médias israéliens, seule la brigade "Nahal" est restée sur place, avec pour mission de sécuriser le "corridor de Netzarim" qui traverse la bande de Gaza le long de la côte. Une brigade de l'armée israélienne compte généralement plusieurs milliers de militaires.

Cette annonce d'un retrait partiel survient alors que l'Egypte ouvre au Caire une nouvelle séance de pourparlers sur un accord de trêve en échange de la libération d'otages israéliens enlevés il y a six mois par le Hamas.

En savoir plus

Le suivi des événements précédents