L'organisation a pu assister jusqu'ici 350'000 personnes en coopération avec le Croissant-Rouge pakistanais. Elle souhaite étendre ses opérations au cours des six prochaines semaines et assister jusqu'à 1,4 million de sinistrés, a précisé un porte-parole du CICR.
Selon l'ONU, les inondations ont touché directement ou indirectement 17,6 millions de Pakistanais, détruisant notamment une bonne partie des récoltes de l'année (voire encadré).
Une quête laborieuse
Les Nations unies ont lancé mercredi un nouvel appel pressant à la communauté internationale pour qu'elle augmente son aide.
Pour financer uniquement ses programmes d'aide d'urgence, l'ONU avait lancé le 11 août, à une communauté internationale qui peinait à réaliser l'ampleur de la catastrophe, un appel de fonds de près de 460 millions de dollars.
Trois semaines après, les Nations unies n'ont récolté que 63,4% de cette somme.
afp/jeh
La FAO réclame du blé
Les agriculteurs pakistanais ont un "besoin urgent" de semences de blé car le pays inondé "risque de perdre la récolte de toute une année", a estimé mercredi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
La FAO a en conséquence lancé un nouvel appel de fonds internationaux, soulignant que cette céréale doit être semée entre septembre et novembre et que "plus d'un demi-million de tonnes de stocks a été détruit".
La FAO a indiqué avoir achevé la distribution de semences à 200'000 familles agricoles.
Si des fonds supplémentaires sont engagés rapidement, elle estime pouvoir étendre ses livraisons à 200'000 autres familles.
Selon de premières estimations effectuées par la FAO, 3,6 millions d'hectares de maïs, de riz, de canne à sucre et de coton sur pied ont été balayés par les inondations.