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Le trafic franco-suisse est toujours perturbé

Les passagers doivent encore faire preuve de patience.
Les passagers doivent encore faire preuve de patience.
Près d'une semaine après le début des grèves en France contre la réforme des retraites, le trafic ferroviaire franco-suisse demeure perturbé dimanche. Plusieurs TGV sont supprimés et d'autres liaisons sont retardées.

La grève du personnel de la SNCF en France entraîne toujours des perturbations sur les relations ferroviaires avec la Suisse, et notamment la Suisse romande, selon le dernier bulletin publié dimanche matin par les CFF.

Il faut s'attendre à des retards et à des suppressions de trains. Plusieurs TGV, entre Paris et Genève ou Lausanne, ainsi qu'entre ces villes suisses et Paris sont supprimés. Les trains TGV reliant Genève à Marseille, Montpellier et Nice sont également annulés.

En revanche, les trains internationaux TGV entre Zurich, Bâle et Paris circulent selon l'horaire. Les CFF recommandent aux voyageurs de prévoir une durée de trajet plus longue et de s'informer pour obtenir plus de détails sur les perturbations.

Les aéroports alimentés

Le bras de fer s'est poursuivi samedi en France. Des manifestations contre la réforme des retraites ont eu lieu dans toute la France pour la cinquième fois depuis la rentrée. Elles ont rassemblé 825'000 personnes, selon la police, près de trois millions, selon le syndicat CGT.

La grève s'est en outre durcie dans le secteur énergétique. L'ensemble des 12 raffineries françaises étaient en grève et 10 à l'arrêt. Des grévistes continuaient de bloquer quelques dépôts de carburants. En revanche, les aéroports parisiens de Roissy et Orly sont à nouveau alimentés et les craintes de blocage des avions se sont éloignées.

Cette situation fait de plus en plus craindre des pénuries de carburant et la ministre de l'Economie Christine Lagarde a exhorté les Français à "ne pas paniquer". La France ne souffre "pas de pénurie", a-t-elle assuré indiquant que "les stocks de carburant sont de plusieurs semaines".

ap/afp/boi

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Relèvement de l'âge de la retraite

Les manifestants protestent contre la réforme qui prévoit le recul de l'âge minimal de départ en retraite de 60 à 62 ans.

Le Sénat examine depuis près de deux semaines ce projet que l'Assemblée nationale a adopté le 15 septembre.

Samedi, Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, et François Chérèque, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail ont une nouvelle fois réclamé la suspension des débats sur cette réforme.

L'Elysée et Matignon, qui ont accepté quelques assouplissements sur le passage de 65 à 67 ans pour obtenir une retraite à taux plein, ont confirmé ces jours derniers qu'ils n'avaient nullement l'intention de renoncer à la réforme, dont les deux principaux volets ont déjà été adoptés par les sénateurs.