Sous forte sécurité, la conférence de l'ONU doit s'ouvrir dans un des grands hôtels de la cité balnéaire avec un discours du président mexicain Felipe Calderon, ennemi juré des cartels de la drogue.
Ces négociations, qui vont durer jusqu'au 10 décembre, sont perçues par beaucoup comme celles de la dernière chance pour restaurer la confiance envers le long et complexe processus lancé par l'ONU, il y a 18 ans, pour trouver une réponse au défi du changement climatique.
Eviter un nouveau fiasco
La conférence de Copenhague, il y a un an, a frôlé le fiasco et accouché d'un accord, conclu à la hâte par une vingtaine de chefs d'Etat, qui fixe comme objectif de limiter le réchauffement à 2 degrés, sans calendrier et en restant évasif sur les moyens d'y parvenir.
Des avancées sont présentées comme possibles sur des dossiers tels que la lutte contre la déforestation ou la création d'un Fonds vert, par lequel doit transiter une partie des 100 milliards de dollars par an promis d'ici 2020 aux pays les plus pauvres.
Même modeste, un succès de Cancun n'est pourtant pas assuré. Les Etats-Unis et la Chine, les deux grands acteurs de ces négociations et principaux émetteurs de CO2 de la planète, ont quitté la dernière réunion préparatoire de Tianjin (nord-est de la Chine), en octobre, en s'accusant mutuellement de bloquer les négociations.
ats/bri