"C'est une chose qui ne m'est jamais arrivée, même pas une fois dans ma vie, je le considérerais dégradant pour ma dignité", a déclaré Le "Cavaliere", qui est soupçonné d'avoir versé de l'argent à une jeune Marocaine surnommée Ruby, pour des relations intimes alors qu'elle était mineure.
Dans le cadre de l'enquête dont l'ouverture a été annoncée vendredi par le parquet de Milan, Silvio Berlusconi est aussi soupçonné d'avoir abusé de ses fonctions de chef du gouvernement pour faire libérer la jeune Ruby, au moment où elle venait d'être interpellée pour un vol en mai dernier.
Il évoque une relation mystérieuse
Dans le message adressé aux Promoteurs de la liberté, un sous-groupe de son parti de centre-droit PDL, S. Berlusconi a révélé qu'il avait eu depuis sa séparation d'avec son épouse Veronica Lario en 2009 "un rapport affectif stable" avec une autre femme.
Il a affirmé "ne pas avoir voulu en parler pour ne pas l'exposer aux médias", mais a souligné que cette personne "était souvent" avec lui et qu'elle "n'aurait certainement pas accepté que se produisent, pendant des dîners ou par la suite, les faits absurdes relatés par les journaux".
Selon les médias italiens citant des témoignages de call-girls, Ruby a participé à des fêtes dans la villa de Berlusconi à Arcore, près de Milan, où bon nombre de jeunes femmes invitées dont la jeune Marocaine auraient terminé dans le lit du président du Conseil. La presse a indiqué qu'elles auraient été rémunérées au moins 5000 euros par prestation.
ats/jzim