«Fatigué, très vieilli, déclinant». C’est ainsi que l’un des anciens compagnons de Jacques Chirac dépeint l’ex-président français. Un proche devant lequel l’épouse de Chirac, Bernadette, aurait prononcé le mot «Alzheimer», selon Le Journal du Dimanche.
«Elle nous a dit que les médecins ne pouvaient être certains, mais que compte tenu de son accident vasculaire cérébral (AVC) et ses troubles de la mémoire, il était question de cette maladie», raconte le proche. L’entourage officiel de l’ex-président a toutefois démenti catégoriquement toute forme de maladie.
Une première alerte il y a un an
Selon le quotidien, la première alerte publique a eu lieu au théâtre de Marigny le 25 janvier 2010 lors d’un concert donné par la célèbre violoniste Anne-Sophie Mutter. Au bout de 30 minutes, Chirac se serait levé en bougonnant à voix haute « qu'est-ce que je fous là ?» et qui était « cette Mme Moutarde ?». Plusieurs autres personnes qui ont rencontré depuis l’ancien président se sont également dit surpris de son état de santé déclinant.
Un état de santé qui pourrait bien poser problème à la justice française. En effet Jacques Chirac est appelé à comparaître du 7 mars au 8 avril pour le procès des emplois présumés fictifs au RPR et à la mairie de Paris, aux côtés de 9 autres prévenus. Et pour beaucoup, il ne serait pas en état d’affronter les 15 audiences prévues.
Officiellement, il n’est pas question de report. Mais selon Le Journal du Dimanche, l’avocat de Chirac, Me Jean Veil, serait tenté de demander le report du procès pour une question de procédure.
Christine Talos