Le président du Conseil "juge opportun de venir sur le terrain en personne pour se défendre", a dit Me Niccolo Ghedini, ajoutant aussi que de sa part, "il y a toute la disponibilité pour que ces procès se déroulent rapidement".
Après une suspension de près d'un an, due à une loi d'immunité qui le protégeait mais a été partiellement annulée par la Cour constitutionnelle, les procès ont repris depuis le 26 février contre Silvio Berlusconi. Mais le chef du gouvernement ne se rend plus aux audiences et se fait représenter par ses avocats depuis plusieurs années.
Silvio Berlusconi est poursuivi notamment pour fraude fiscale et faux en bilan (affaire Mediaset), corruption de témoin (David Mills) et surtout pour prostitution de mineure et abus de pouvoir ("Rubygate"). Il est également accusé d'abus de confiance dans le cadre d'achats de droits télévisés (Mediatrade).
Mais samedi à Milan, l'audience préliminaire qui devait décider de son éventuel renvoi devant les tribunaux pour cette affaire a été repoussée au 28 mars.
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