Cette condition a été aussitôt rejetée par les manifestants qui réclament son départ immédiat. L'opposition a également écarté toute immunité du président, au pouvoir depuis 32 ans. La proposition du CCG ne fixe pas de calendrier pour le transfert du pouvoir au vice-président.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont à nouveau manifesté dimanche dans les rues de Sanaa, la capitale du Yémen, pour exiger le départ du président Saleh. Le président refusait jusqu'ici de quitter le pouvoir, malgré des manifestations quasi-quotidiennes depuis deux mois au Yémen. Plus de 120 personnes ont été tuées depuis le début du mouvement de contestation.
Respect de la Constitution
Ali Abdallah Saleh est prêt à un "transfert pacifique du pouvoir, mais dans le cadre de la Constitution", a annoncé lundi une source de la présidence dans une première réaction à un plan de sortie de crise des monarchies du Golfe.
Le communiqué de la présidence ne dit pas explicitement si le chef de l'Etat accepte de se démettre, comme le prévoit l'initiative des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) annoncée dimanche soir.
Au terme d'une réunion à Ryad de leurs ministres des Affaires étrangère, les six membres du CCG avaient appelé le gouvernement de M. Saleh et l'opposition à une réunion dans la capitale saoudienne en vue d'une transition pacifique au Yémen.
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