"L'embuscade a été tendue pas des bandes armées, alors que les policiers arrivaient pour secourir des citoyens terrifiés" par ces "bandes", avait indiqué la télévision, accusant ces groupes, "munis d'armes de moyen calibre et de grenades" et d'"utiliser les habitants comme des boucliers humains".
C'est la première fois que les autorités syriennes font état d'une confrontation d'une telle ampleur en onze semaines de contestation du régime autoritaire du président Bachar al Assad.
"Les groupes armés commettent un véritable massacre. Ils ont mutilé les cadavres et jeté d'autres dans l'Oronte", a indiqué la télévision. "Ils ont incendié des édifices gouvernementaux", a-t-elle ajouté.
Dimanche, 35 personnes -27 civils et 8 agents des forces de l'ordre- ont été tuées à Jisr al-Choughour et dans les villages voisins où des opérations militaires et sécuritaires ont lieu depuis samedi, a indiqué le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, Rami Abdel-Rahmane.
agences/mre