Il a été reçu à son arrivée à La Havane par le président Raul Castro. Le ministre cubain des affaires étrangères Bruno Rodriguez était également présent avec Raul Castro.
Le président vénézuélien, 56 ans, était accompagné de sa fille aînée Rosa et avait été salué avec les honneurs à son départ à l'aéroport de Caracas. "Je rentrerai en meilleure forme que celle dans laquelle vous me voyez actuellement", a déclaré Hugo Chavez avant de quitter son pays, en insistant sur son "grand désir de vivre".
"Je dois accomplir cette nouvelle démarche. Je m'en vais pour quelques jours, mais je ne vous dis pas au revoir. Ce n'est pas le moment de mourir, mais celui de vivre", a encore dit le président vénézuélien.
Vice-président au "pouvoir"
Le parlement vénézuélien a autorisé samedi à l'unanimité Hugo Chavez à se rendre à Cuba pour une durée incertaine. Le président a exprimé l'espoir que son absence serait de courte durée.
Selon la Constitution, le parlement doit autoriser toute absence de plus de cinq jours du président. Les parlementaires doivent aussi décréter l'absence temporaire du chef de l'Etat si elle est inférieure à 90 jours et le vice-président, Elias Jaua, doit assumer ses fonctions durant cette absence. Si le président est absent plus de 90 jours, le parlement peut prolonger le délai de 90 jours à nouveau ou décréter la vacance du pouvoir.
L'opposition veut en profiter
Selon les leaders de l'opposition, Hugo Chavez ne peut pas constitutionnellement diriger le pays depuis Cuba. "Quand le président quitte le pays, le vice-président doit assurer les fonctions de chef de l'exécutif", a estimé le député de l'opposition Hiram Gaviria.
Le président Chavez a toutefois déclaré qu'il ne transmettrait l'ensemble de ses pouvoirs au vice-président que s'il "ressentait que ses capacités étaient affaiblies". Hugo Chavez a toutefois promulgué un décret donnant au ministre des finances Jorge Giordani certains pouvoirs administratifs et économiques.
ats/vkiss