De vastes rassemblements ont notamment eu lieu à Bou Kamal et dans d'autres localités de la province orientale de Daïr az Zour, dans le faubourg damascène de Kaboune et dans d'autres villes du pays, ont dit des activistes.
A Homs, où les forces du régime interviennent à nouveau depuis le week-end, seize nouveaux décès ont été signalés. Ils portent à 33 morts le bilan de la répression récemment engagée dans ce foyer de la contestation contre Bachar al Assad, une ville située à 165 km au nord de Damas. Parmi les personnes tuées mardi figurent dix participants aux funérailles de personnes tuées lundi par les forces de sécurité, ont rapporté les Comités de coordination locaux, un réseau d'opposants.
Informations difficilement vérifiables
Les opposants à Bachar al Assad accusent son régime d'avoir tenté de déclencher des affrontements confessionnels entre sunnites et alaouites au cours du week-end à Homs.
Les autorités syriennes ont expulsé la plupart des journalistes étrangers et il est difficile de vérifier les affirmations des uns et des autres depuis le début en mars du soulèvement contre Bachar al Assad.
D'après les opposants au régime, la répression entreprise par l'armée, les forces de sécurité et les miliciens a coûté la vie à au moins 1400 civils. Et plus de 12'000 Syriens ayant refusé d'ouvrir le feu contre des civils ont été exécutés. Les autorités syriennes font état d'au moins un demi-millier de militaires et de policiers tués depuis mars.
agences/cer