Le président Barack Obama avait appelé lundi ses compatriotes à faire pression sur le Congrès, où ses adversaires sont majoritaires à la Chambre des représentants, pour parvenir à une percée.
L'appel d'Obama entendu
"Si vous voulez une approche équilibrée pour réduire le déficit, faites-le savoir à votre élu au Congrès", avait-il lancé. Il semble avoir été entendu.
La hausse du trafic a affecté mardi les sites de plusieurs parlementaires, aussi bien démocrates que républicains. Certains sites affichaient même la mention: "le site que vous recherchez est temporairement indisponible".
Le standard du Congrès a été assailli par les appels. Celui de la Chambre des représentants a adressé un courriel à ses membres expliquant qu'en raison du "volume élevé d'appels extérieurs", les circuits téléphoniques étaient "proches de leur capacité maximale" et que certaines lignes sonnaient occupé.
Jour J-7
Un pic a été atteint mardi entre midi et 13h00, heure de Washington, à la Chambre des représentants avec 40'000 appels, a annoncé un de ses responsables, Dan Weiser. Le bureau du sénateur Bill Nelson, un démocrate de Floride, a indiqué lui avoir reçu "des centaines d'appels" à la suite du discours du président. "La plupart des gens veulent tout simplement que le Congrès agisse", a souligné le sénateur dans un communiqué.
Dans la journée de mardi, la Maison Blanche a menacé d'un veto présidentiel le plan de réduction de la dette élaboré par les républicains de la Chambre des représentants. Cette déclaration intervient en plein blocage sur le relèvement du plafond de la dette avant le 2 août. A lire aussi: Dette américaine
ats/cer