"Pendant ses interrogatoires, il a dit d'une manière générale qu'il était intéressé par d'autres cibles", a déclaré le procureur de la police, Paal-Fredrik Hjort Kraby, lors d'un point de presse. "Il s'agit de cibles qui semblent naturelles pour un terroriste", a-t-il dit, sans vouloir en dévoiler la nature.
En raison de sa valeur symbolique, le Palais était dans le collimateur de Behring Breivik, de même que le siège du parti travailliste, formation au pouvoir coupable, selon l'extrémiste, d'oeuvrer pour la société multiculturelle qu'il honnit, a rapporté le tabloïde Verdens Gang (VG) samedi.
Selon le journal qui ne révèle pas ses sources, les enquêteurs estiment que Behring Breivik aurait eu des difficultés à fabriquer des explosifs, au-delà de la bombe qu'il reconnaît avoir fait détoner dans le quartier des ministères en plein coeur d'Oslo.
Projets d'ampleur différente
Cité dans la presse vendredi, l'avocat de Behring Breivik avait déjà tenu des propos allant dans ce sens. "Il a eu plusieurs projets d'ampleur différente ce vendredi-là", avait déclaré Geir Lippestad au quotidien Aftenposten.
"Des choses se sont produites ce jour-là, sur lesquelles je ne veux pas revenir, qui ont fait que les choses se sont déroulées différemment de ce qu'il avait prévu", a ajouté l'avocat.
afp/rber