Le fil des événements du mercredi 24 août

21h16: la France et le Royaume-Uni décident de convoquer, le 1er septembre à Paris, une conférence internationale sur l'avenir de la Libye. La Chine et la Russie y participeront, ainsi que les représentants du Conseil national de transition libyen.

20h41: quatre journalistes italiens ont été enlevés en Libye, selon la TV italienne Sky TG-24 et l'agence Ansa, une information qui a été confirmée par le président de l'ordre des journalistes de la région de Rome, Bruno Tucci.

20h18: le président du conseil exécutif du Conseil national de transition libyen Mahmoud Jibril, en visite mercredi à Paris à l'invitation de Nicolas Sarkozy, indique que la rébellion n'a aucune "information confirmée" sur la localisation du colonel Mouammar Kadhafi après la chute de son quartier général à Tripoli.

19h31: le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir à 21h00 pour discuter d'une proposition américaine de déblocage des avoirs libyens gelés afin de venir en aide au Conseil national de transition, selon des diplomates.

19h16: les opérations militaires de la coalition internationale en Libye cesseront dès que Mouammar Kadhafi et ses proches "ne représenteront plus une menace pour le peuple libyen", déclare Nicolas Sarkozy.

19h14: deux journalistes français, un cameraman de France 2 et un photographe de Paris Match, ont été blessés par balle dans les combats autour du QG de Mouammar Kadhafi, mais paraissent hors de danger, annoncent leurs employeurs.

18h00: à Tripoli, de nombreuses rues du centre-ville sont désertes en raison de la présence des "snipers" disséminés dans la ville.

17h11: la trentaine de journalistes étrangers retenus depuis dimanche à l'hôtel Rixos au centre de Tripoli ont été relâchés. Les journalistes ont pu quitter vers 15h00 GMT (17h en Suisse) l'établissement d'où ils étaient empêchés de sortir depuis quatre jours par les forces loyalistes. Ils ont rejoint un autre hôtel.

16h32: la Grande-Bretagne suit "heure par heure" la situation à l'hôtel Rixos de Tripoli, où une trentaine de journalistes étrangers sont confinés et surveillés par des soldats kadhafistes, déclare le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague.

16h08: la tête de Mouammar Kadhafi est mise à prix. Les rebelles annoncent une récompense de 2 millions de dinars libyens (1,3 million de francs) pour la tête du leader libyen, mort ou vif. Cette somme est proposée par des hommes d'affaires libyens. Le Conseil national de transition aurait indiqué soutenir cette initiative et propose une amnistie à quiconque capturera ou tuera Kadhafi.

16h05: le CICR renforce sa présence à Tripoli et a commencé à visiter des détenus aux mains des rebelles, indique l'organisation depuis Genève.

15h00: il y a des dizaines de "snipers" dans les rues du quartier loyaliste d'Abou Salim, voisin de celui de Bab al-Aziziya, indiquent des témoins.

14h14: les nouvelles autorités libyennes veulent développer leur coopération avec Berne et souhaitent que les procédures soient accélérées pour récupérer les avoirs libyens bloqués, selon un diplomate de la mission de Libye à Genève. Lire: Libye

13h50: la France se joint aux efforts en cours aux Nations unies à New York pour que le Conseil national de transition (CNT) libyen puisse disposer des ressources financières gelées par les résolutions du Conseil de sécurité, annonce le ministère des Affaires étrangères.

13h48: l'héritier du trône de l'ex-royaume de Libye, Mohammed al-Senoussi, en exil depuis 23 ans, se déclare "prêt à servir" son pays si le peuple le désire. Agé de 49 ans, le petit-neveu du roi Idriss 1er, destitué en 1969 par Kadhafi, réclame un "Etat démocratique".

13h30: des fidèles de Mouammar Kadhafi tirent sur des rebelles dans le vaste quartier général du dirigeant, tombé aux mains des insurgés mardi.

13h03: Reporters sans frontières (RSF) appelle les "parties en présence" à "assurer la sécurité des journalistes qui couvrent les événements dans le pays", dont une trentaine sont assiégés depuis 4 jours dans leur hôtel de Tripoli.

13h00: des combats nourris font rage dans le quartier de Bab al-Aziziya. Une épaisse fumée s'élève de ce secteur, où des tirs d'armes légères, de mitrailleuse lourde, de lance-roquettes et de mortiers sont observés.

12h10: un centre de recherche abrite près de Tripoli des stocks d'uranium et d'autres éléments nucléaires, affirme  un ancien inspecteur de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Ces matériaux pourraient composer une "bombe sale" nucléaire, faite d'explosifs traditionnels et de matériel radioactif.

11h18: des patrouilles de rebelles contrôlent systématiquement les rues prises par les insurgés, à la recherche d'éventuels combattants embusqués, tandis que des accrochages se poursuivent par intermittence autour de quartiers encore contrôlés par les pro-Kadhafi.

10h55: la Russie est prête à établir des relations diplomatiques avec les rebelles libyens s'ils parviennent à unir le pays, indique le président russe Dmitri Medvedev.

10h27: Nicolas Sarkozy recevra le "Premier ministre" du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mahmoud Jibril, mercredi à 17h45, annonce l'Elysée.

10h15: il y a toujours "deux pouvoirs" en Libye, affirme le président russe Dmitri Medvedev. Il appelle à des négociations entre le régime et les rebelles pour parvenir à un accord de paix.

09h41: un nouveau gouvernement installé par la rébellion "honorera les contrats" passés par le colonel Mouammar Kadhafi, assure sur la BBC le coordinateur au Royaume-Uni pour le Conseil national de transition

09h19: des élections seront organisées dans huit mois, affirme le numéro un du Conseil national de transition (CNT) dans le quotidien italien La Repubblica. Concernant le sort de Kadhafi, "l'opinion dominante parmi les membres du CNT est de juger le raïs et sa bande en Libye", indique-t-il.

08h18: dans un message audio diffusé par la chaîne syrienne Arrai, Mouammar Kadhafi affirme s'être promené incognito dans Tripoli et appelle les habitants à "nettoyer" la capitale libyenne des rebelles. Selon les rebelles, il serait toujours caché dans un bunker. Lire: Disparition de Kadhafi.

07h07: Deux puissantes explosions, vraisemblablement dues à un bombardement aérien, retentissent dans Tripoli alors qu'un avion de l'OTAN survole la capitale.

03h54: Mouammar Kadhafi doit être jugé en Libye avant son éventuel transfert devant la Cour pénale internationale (CPI), déclare un porte-parole du Conseil national de transition (CNT).

02h58: Mouammar Kadhafi promet de se battre jusqu'au "martyre" ou jusqu'à la victoire contre l'Otan, at-il déclaré sur les ondes d'une radio de Tripoli. Le colonel qualifie de "décision tactique" son départ de son quartier de Bab al-Aziziya, tombé mardi aux mains des insurgés. Lire: Insurrection en Libye.

01h59: Les forces loyales à Mouammar Kadhafi tirent plusieurs missiles Scud depuis les environs de Syrte, ville d'origine du dirigeant libyen.

00h58: Les combats qui se déroulent depuis trois jours à Tripoli ont fait plus de 400 morts et 2000 blessés, annonce le président le président du Conseil national de transition (CNT).

- Les faits marquants du mardi 23 août -

22h45: Le Conseil national de transition libyen (CNT) transférera dans les 48 heures son siège actuel de Benghazi à Tripoli, la capitale, a annoncé Ahmed Bani, le porte-parole militaire de l'insurrection.

21h20: Les Etats-Unis vont débloquer dans les prochains jours "entre 1 et 1,5 milliard de dollars" d'avoirs libyens gelés pour venir en aide aux rebelles libyens, a annoncé le département d'Etat.

19h11: les rebelles libyens annoncent qu'ils contrôlent entièrement le quartier général de Mouammar Kadhafi à Tripoli, et qu'ils n'ont pas trouvé trace du dirigeant libyen ou de ses fils.

17h34: les forces insurgées sont entrées dans le QG de Kadhafi à Bab al-Aziziya à Tripoli et en ont pris le contrôle, annonce un porte-parole de l'opposition libyenne. Pas de nouvelle du leader libyen.

14h59: les rebelles libyens avancent vers le port pétrolier de Ras Lanouf, en direction de la ville de Syrte, enfonçant le front Est dont les forces pro-Kadhafi se sont retirées, selon un porte-parole militaire de la rébellion.

14h58: qualifiant la situation à Tripoli de "très dangereuse", l'OTAN prévient qu'elle poursuivra ses opérations en Libye tant que les forces kadhafistes seraient actives.

14h56: Kadhafi ne représente pas une cible pour l'Otan, affirme le porte-parole de l'opération Protecteur unifié, le colonel canadien Roland Lavoie, qui ajoute ne pas savoir où le dirigeant libyen se trouve.

14h00: le colonel Mouammar Kadhafi est toujours à Tripoli, selon son fils Seif al-Islam.

12h45: téléphone avec Michel Beuret, qui raconte depuis les environs de Tripoli l'état d'esprit des rebelles après la nouvelle de la liberté de Seif al-Islam.

12h24: certains hôpitaux à Tripoli sont à court de médicaments et d'équipements vitaux, selon Médecins sans frontières (MSF).

11h50: l'AFP rend compte de violents combats à la roquette et à l'artillerie lourde autour du complexe résidentiel du colonel Kadhafi.

11h40: l'hôtel Rixos où sont logés les journalistes étrangers a été secoué vers 11h par une forte explosion à proximité créant un mouvement de panique parmi les reporters, rapporte l'AFP. Selon Jon Williams, un producteur de la BBC, qui compte des journalistes sur place, l'hôtel serait même la cible de tirs de roquettes.

11h20: selon les images diffusées en direct par la chaîne Al-Jazeera, les combats se poursuivent à Tripoli: bruits de tir et fumée.

10h49: le bateau en provenance de Benghazi qui devait arriver à Tripoli pour évacuer 300 étrangers a été retardé pour des raisons de sécurité, informe l'Organisation mondiale des migrations (OIM).

02h08: Tripoli est "sous le contrôle" du régime, affirme Seif al-Islam à des journalistes à Tripoli. Selon lui, les forces loyales au régime ont fait subir à la rébellion de "lourdes pertes aux rebelles qui prenaient d'assaut" la résidence de son père. Son père qui serait toujours à Tripoli, selon lui. Lire: Bataille de Tripoli

cht, pbug et mej avec les agences