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Un des fils de Khadafi tué, selon la rébellion

This video image broadcast Wednesday Aug. 10, 2011 by Libyan TV purports to shows Moammar Gadhafi's youngest son Khamis Gadhafi, left, who commands one of the best trained and equipped units in the Libyan military, visiting an injured man in a hospital in Tripoli, Libya on Tuesday Aug. 9, 2011. Libyan state television on Wednesday broadcast images of a man it said was Moammar Gadhafi's youngest son, footage that looks to undercut rebel claims of his death at a time when the opposition is showing signs of strain and disarray six months into its battle with the Libyan leader. (AP Photo/LIbyan TV) LIBYA OUT [KEYSTONE]
Khamis Kadhafi sur une image extraite d'une vidéo du 10 août le montrant en visite dans un hôpital de Tripoli. - [KEYSTONE]
Un des fils de Mouammar Kadhafi, Khamis, dont la mort a été annoncée à plusieurs reprises depuis le début du conflit sans jamais être confirmée, a été tué à environ 80 km au sud-est de Tripoli et enterré, a déclaré lundi le gouvernement rebelle.

"Un des leaders rebelles m'a confirmé que Khamis avait été tué quelque part près de Tarhouna, à environ 80 km au sud de Tripoli", a dit le ministre de la Justice Mohamed Allegi. "Il a peut-être été tué durant une bataille. Le leader rebelle m'a dit qu'il avait été enterré", a-t-il ajouté.

Le porte-parole du gouvernement Mahmoud Chammam a confirmé cette information. "Khamis a été tué, un leader de la révolution de cette région me l'a dit. (...) Je n'ai pas vu les photographies du corps mais ce leader me l'a dit et je le crois", a-t-il déclaré lors d'un point-presse précisant qu'il avait été tué entre Tarhouna et Zliten (est).

Les rebelles avaient indiqué dimanche que Khamis Kadhafi pourrait avoir été tué samedi lors d'un accrochage avec des pro-Kadhafi.

Interception d'un convoi

Samedi, une brigade de combattants rebelles dans la ville de Tarhouna, à 80 km au sud-est de Tripoli, "a intercepté un convoi militaire, dans lequel avaient pris place plusieurs véhicules de marque Mercedes", avait indiqué le porte-parole militaire de la rébellion à Benghazi (est). "Alors que nos combattants tentaient de bloquer le passage de ce convoi, ils ont été violemment pris à partie et se sont fait tirer dessus", avait-t-il expliqué.

"La brigade de Tarhouna a riposté, deux véhicules du convoi ont été touchés, ils ont pris feu, leurs occupants ont été tués et carbonisés", avait-t-il précisé. "Nous avons constaté une forte résistance (de la part des pro-Kadhafi) pour tenter de protéger ces deux voitures et c'est d'ailleurs pourquoi elles ont été totalement détruites et incendiées avec leurs occupants dans les échanges de tirs", avait-il souligné.

"Il est très difficile d'identifier les corps carbonisés, mais les soldats capturés sur place nous ont déclaré appartenir à la garde rapprochée de Khamis" Kadhafi, a-t-il ajouté. "Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure d'identifier ces occupants avec certitude", avait-il ajouté.

Plus jeune fils du leader, âgé de 28 ans, Khamis Kadhafi commandait l'une des brigades réputées les plus efficaces des forces fidèles à l'ex-dirigeant libyen. Début août, les rebelles avaient annoncé sa mort dans un raid mené par l'OTAN sur la ville de Zliten, à 150 km à l'est de Tripoli. L'information avait été immédiatement démentie par le régime, qui avait diffusé par la suite sur la télévision d'Etat des images de Khamis visitant des blessés dans un hôpital.

Lire aussi Révolution libyenne.

afp/vkiss

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Khamis, le bras armé du régime

Né le 27 mai 1983, Khamis a été chargé du commandement de l'unité d'élite des Forces spéciales, la 32e brigade, surnommé "Brigade Khamis". Il aurait joué un rôle important dans la répression de la révolte à Benghazi en février 2011.

La fille de Kadhafi accouche en Algérie

Aïcha, la fille du chef libyen Mouammar Kadhafi, a accouché mardi "très tôt" d'une petite fille en Algérie où elle est entrée lundi avec deux de ses frères et sa mère, a-t-on indiqué à l'AFP de source gouvernementale algérienne.

"Aïcha a accouché ce matin très tôt. Elle a eu une petite fille. Mère et fille se portent très bien", a indiqué ce responsable qui a requis l'anonymat, se refusant à toute autre précision sur l'événement. Elle a été baptisée Safia, du nom de sa grand-mère paternelle présente, ont par ailleurs indiqué des sources sûres au journal Ennahar.

Elle a été baptisée Safia, du nom de sa grand-mère paternelle présente, ont par ailleurs indiqué des sources sûres au journal Ennahar. Aïcha, ses frères Hannibal et Mohamed, et sa mère Safia, ont été autorisés à entrer en Algérie pays pour des raisons "strictement humanitaires", ont annoncé les autorités algériennes qui en ont informé la rébellion libyenne et l'ONU. Dans une première réaction, la rébellion a demandé à ce qu'Alger les renvoie en Libye pour y être jugés.